Hypertension intracrânienne idiopathique : le point de vue du neurologue

Hypertension intracrânienne idiopathique : le point de vue du neurologue

revue neurologique 171s (2015) a180–a184 Disponible en ligne sur ScienceDirect www.sciencedirect.com Communication orale Club de neuro-ophtalmolog...

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revue neurologique 171s (2015) a180–a184

Disponible en ligne sur

ScienceDirect www.sciencedirect.com

Communication orale

Club de neuro-ophtalmologie francophone [CNOF] Mardi 31 mars 2015 CO-009

Hypertension intracraˆnienne idiopathique : le point de vue du neurologue Anne Donnet Centre d’e´valuation et de traitement de la douleur, hoˆpital de la Timone, 264, rue Saint-Pierre, 13005 Marseille, France Adresse e-mail : [email protected] La physiopathologie et le traitement de l’hypertension intracraˆnienne idiopathique (HII) sont toujours controverse´s. ` coˆte´ des ce´phale´es et des acouphe`nes, les signes ophtalmoA logiques et en particulier l’œde`me papillaire (OP), font partie des signes cliniques les plus fre´quents, inaugurant ou signant le diagnostic d’HII. Cependant, meˆme si l’OP fait partie des signes cardinaux du tableau d’HII, il semble que dans de rares cas, ce symptoˆme puisse eˆtre absent, complexifiant un diagnostic de´ja` difficile. . . Cette communication a pour but de faire le point sur les diffe´rents tableaux cliniques conduisant a` la de´couverte d’un OP (mais e´galement sur le tableau clinique d’HII sans OP), sa physiopathologie, ainsi que l’impact des traitements sur l’OP. De´claration d’inte´reˆts L’auteur n’a pas transmis de de´claration de conflits d’inte´reˆts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2015.01.406 CO-010

HTIC idiopathique : le point de vue de l’ophtalmologiste Catherine Vignal Clermont *, Emilie Tournaire-Marques Fondation ophtalmologique Adolphe-de-Rothschild, urgences/neuroophtalmologie, 25, rue Manin, 75019 Paris, France *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (C. Vignal Clermont) L’hypertension intracraˆnienne idiopathique touche essentiellement les femmes jeunes (entre 26 et 34 ans) en surpoids avec une incidence qui va de 1 a` 2/100 000/an a` 20/100 000. Les crite`res du diagnostic e´tablis par Dandy et modifie´s en 2002 sont stricts. L’ophtalmologiste intervient a` tous les stades de cette maladie dont la physiopathologie reste mal connue mais qui aboutit a` la ce´cite´ d’au moins un œil chez 10 % des patientes. Les symptoˆmes initiaux, par ordre de fre´quence les ce´phale´es, les e´clipses visuelles et plus rarement une diplopie ou une baisse visuelle, peuvent amener a` consulter en

ophtalmologie ; parfois, c’est la de´couverte d’un œde`me papillaire souvent bilate´ral et syme´trique, qui va conduire l’ophtalmologiste a` pratiquer le bilan. Celui-ci est mene´ en partenariat avec les neurologues de meˆme que le suivi. C’est l’e´volution des symptoˆmes (interrogatoire) et des signes visuels qui guide le traitement et le suivi repose sur la mesure de l’acuite´ et du champ visuel ainsi que l’examen du fond d’œil. Le traitement comporte dans tous les cas une part me´dicale : amaigrissement et ace´tazolamide dont le roˆle respectif a e´te´ pre´cise´ re´cemment par l’e´tude NORDIC. En cas d’e´chec, un traitement chirurgical par stent ou de´rivation doit eˆtre discute´ avec les neurologues, les neuroradiologues et les neurochirurgiens. De´claration d’inte´reˆts Les auteurs n’ont pas transmis de de´claration de conflits d’inte´reˆts. Pour en savoir plus OCT Sub-Study Committee for the NORDIC Idiopathic Intracranial Hypertension Study Group. Baseline OCT Measurements in the Idiopathic Intracranial Hypertension Treatment Trial, Part II: correlations and relationship to clinical features. Invest Ophthalmol Vis Sci 2014;55(12):8173–9. Yri HM, Ro¨nnba¨ck C, Wegener M, Hamann S, Jensen RH. The course of headache in idiopathic intracranial hypertension: a 12-month prospective follow-up study. Eur J Neurol 2014;21(12):1458–64. NORDIC Idiopathic Intracranial Hypertension Study Group Writing Committee,Wall M, McDermott MP, Kieburtz KD, Corbett JJ, Feldon SE, Friedman DI, et al. Effect of acetazolamide on visual function in patients with IIH and mild visual loss: the IIH treatment trial. JAMA 2014;311(16):1641–51. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2015.01.407 CO-011

Œde`me papillaire et ne´vrite optique : SEP ou non ? Je´roˆme de Seze * Neurologie, CHU de Strasbourg, 67550 Strasbourg, France *Correspondance. 12, rue Hohl, 67550 Vende, France. Adresse e-mail : [email protected] Un tableau de ne´vrite optique re´tro-bulbaire (NORB) est inaugurale du scle´rose en plaques (SEP) dans 20 a` 30 % des cas. Habituellement, le fond d’œil est normal et l’existence d’un œde`me papillaire va constituer un drapeau rouge. Cependant, il arrive de fac¸on non exceptionnelle qu’un discret œde`me soit pre´sent parfois associe´ a` des signes de pe´riphle´bite. Le caracte`re intense de l’œde`me papillaire, sa localisation bilate´rale, l’association avec des ce´phale´es ou des signes