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Impact de l’âge et de l’année sur les indicateurs de survie nette et de guérison par sous-type de leucémie aiguë myéloïde en France entre 1989 et 2010
Disponible en ligne sur
ScienceDirect www.sciencedirect.com
Revue d’Épidémiologie et de Santé Publique 67 (2019) 66–72
MASTER Santé publique et environnement spécialités « Épidémiologie, recherche clinique,évaluation » et « Intervention en promotion de la santé » soutenus le 13 juin et le 21 septembre 2018 à la faculté de médecine de Nancy, France
Résumés des mémoires de MASTER recherche夽
1
Impact de l’âge et de l’année sur les indicateurs de survie nette et de guérison par sous-type de leucémie aiguë myéloïde en France entre 1989 et 2010 A.D. Alla a , M. Mounier a,∗ , G. Romain b , L. Remontet c , N. Bossard c,d,e , M. Maynadié a , O. Boussari b,f , M. Colonna g , V. Jooste b a Registre des hémopathies malignes de Côte d’Or, Inserm UMR1231, université de Bourgogne Franche-Comté, centre hospitalier universitaire de Dijon Bourgogne, Dijon, France b Registre Bourguignon des cancers digestifs, Inserm, LNC UMR1231, université de Bourgogne Franche-Comté, centre hospitalier universitaire de Dijon Bourgogne, Dijon, France c Service de biostatistique-bioinformatique, pôle santé publique, université de Lyon, hospices civils de Lyon, Lyon, France d Université Lyon 1, Villeurbanne, France e CNRS UMR 5558, laboratoire de biométrie et biologie évolutive, équipe biostatistique santé, Pierre-Bénite, France f Laboratoire d’excellence LabEX LipSTIC, ANR-11-LABX-0021, Dijon, France g Registre du cancer de l’Isère, centre hospitalier universitaire Grenoble-Alpes, Grenoble, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Mounier) État de la question Estimer la survie nette et les indicateurs guérison par sous-type de leucémie aiguë myéloïde (LAM) en France. Matériel et méthodes Au total, 6460 cas de LAM dont l’âge ≥ 15 ans, diagnostiqués entre 1989 et 2010 ont été inclus. Cinq sous-types de LAM ont été définis à l’aide de la classification ICD-O-3 et HAEMACARE. La survie nette a été obtenue en utilisant le modèle flexible ajusté sur l’âge, le sexe et l’année de diagnostic pour chaque sous-type de LAM. Lorsque l’hypothèse de guérison était acceptable, un modèle de guérison flexible a été utilisé pour estimer la pro-
夽 Dans cette rubrique de RESP informations, nous vous présentons les résumés d’une sélection de mémoires, soutenus pour l’obtention d’un Master Recherche, en provenance de Bordeaux (Master Épidémiologie et biostatistiques), de Nancy (Master Santé publique et environnement), et de Paris XI et Paris XII (Master Santé publique). Cette présentation se fait avec l’agrément de l’étudiant et du directeur de mémoire. Le résumé est préparé par l’auteur du mémoire, puis soumis par le responsable du master à la Revue, dont la rédaction se réserve le droit de ne pas retenir les résumés qu’elle jugerait hors de son domaine.
0398-7620/
portion de guéri (P), le temps de guérison (TTC) et le temps de survie médian pour les patients non guéris (Med Sunc ). Résultats En 2010, une disparité de survie par sous-types des LAM persistait avec une survie nette à 10 ans de 56 % pour les LAM avec anomalies génétiques récurrentes, 16 % avec LAM-NOS, 9 % avec myélofibrose, 8 % LAM avec myélodysplasie et 5 % LAM post-thérapeutique. La guérison variait en fonction du sous-type, du sexe et de l’âge. En 2010, p variait de 5 % chez les patients âgés atteints de LAM avec myélodysplasie à 75 % chez les patients plus jeunes présentant des anomalies génétiques récurrentes. TTC variait de 6,2 ans pour les jeunes femmes atteintes de LAM-NOS à 11,2 ans pour les patients plus âgés présentant des anomalies génétiques récurrentes. Med Sunc était plus long chez les patients plus jeunes atteints de LAM avec myélodysplasie (1,8 an) que chez les hommes plus âgés atteints de LAM-NOS (6 mois). Un effet significatif de l’année sur la survie et la guérison a été trouvé dans la LAM avec des anomalies génétiques récurrentes et LAM-NOS. Conclusion L’étude des indicateurs de guérison permet d’avoir une meilleure caractérisation de la survie à long terme des LAM. Grâce à leur meilleur pronostic, les LAM avec anomalies génétiques récurrentes nécessitent ainsi une attention particulière. Mots clés Leucémie aiguë myéloïde ; Survie nette ; Indicateurs de guérison ; Données de population Contributions des auteurs V. Jooste, M. Colonna, G. Romain, O. Boussari, A.D. Alla et M. Mounier ont conc¸u l’étude. A.D. Alla, M. Mounier, M. Maynadié, V. Jooste, M. Colonna, G. Romain, O. Boussari, N. Bossard et L. Remontet ont analysé et interprété les données. A.D. Alla et M. Mounier ont écrit les versions successives du manuscrit.
Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens
https://doi.org/10.1016/j.respe.2018.11.006 2
Incidence de l’endophtalmie postopératoire aiguë après chirurgie maculaire en France entre 2006 et 2016 I. Ben Ghezala a,b , A.-S. Mariet b,c,d , E. Benzenine c , A.M. Bron a,e,f , F. Baudin a,b , V. Daien g,h , J.-F. Korobelnik i,j , C. Quantin b,c,d , C. Creuzot-Garcher a,e,f,∗ a Service d’ophtalmologie, CHU de Dijon, France b Inserm, CIC 1432, Centre d’investigation clinique, épidémiologie clinique/essais cliniques, CHU de Dijon, France
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Revue d’Épidémiologie et de Santé Publique 67 (2019) 66–72
MASTER Santé publique et environnement spécialités « Épidémiologie, recherche clinique,évaluation » et « Intervention en promotion de la santé » soutenus le 13 juin et le 21 septembre 2018 à la faculté de médecine de Nancy, France
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Impact de l’âge et de l’année sur les indicateurs de survie nette et de guérison par sous-type de leucémie aiguë myéloïde en France entre 1989 et 2010 A.D. Alla a , M. Mounier a,∗ , G. Romain b , L. Remontet c , N. Bossard c,d,e , M. Maynadié a , O. Boussari b,f , M. Colonna g , V. Jooste b a Registre des hémopathies malignes de Côte d’Or, Inserm UMR1231, université de Bourgogne Franche-Comté, centre hospitalier universitaire de Dijon Bourgogne, Dijon, France b Registre Bourguignon des cancers digestifs, Inserm, LNC UMR1231, université de Bourgogne Franche-Comté, centre hospitalier universitaire de Dijon Bourgogne, Dijon, France c Service de biostatistique-bioinformatique, pôle santé publique, université de Lyon, hospices civils de Lyon, Lyon, France d Université Lyon 1, Villeurbanne, France e CNRS UMR 5558, laboratoire de biométrie et biologie évolutive, équipe biostatistique santé, Pierre-Bénite, France f Laboratoire d’excellence LabEX LipSTIC, ANR-11-LABX-0021, Dijon, France g Registre du cancer de l’Isère, centre hospitalier universitaire Grenoble-Alpes, Grenoble, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Mounier) État de la question Estimer la survie nette et les indicateurs guérison par sous-type de leucémie aiguë myéloïde (LAM) en France. Matériel et méthodes Au total, 6460 cas de LAM dont l’âge ≥ 15 ans, diagnostiqués entre 1989 et 2010 ont été inclus. Cinq sous-types de LAM ont été définis à l’aide de la classification ICD-O-3 et HAEMACARE. La survie nette a été obtenue en utilisant le modèle flexible ajusté sur l’âge, le sexe et l’année de diagnostic pour chaque sous-type de LAM. Lorsque l’hypothèse de guérison était acceptable, un modèle de guérison flexible a été utilisé pour estimer la pro-
夽 Dans cette rubrique de RESP informations, nous vous présentons les résumés d’une sélection de mémoires, soutenus pour l’obtention d’un Master Recherche, en provenance de Bordeaux (Master Épidémiologie et biostatistiques), de Nancy (Master Santé publique et environnement), et de Paris XI et Paris XII (Master Santé publique). Cette présentation se fait avec l’agrément de l’étudiant et du directeur de mémoire. Le résumé est préparé par l’auteur du mémoire, puis soumis par le responsable du master à la Revue, dont la rédaction se réserve le droit de ne pas retenir les résumés qu’elle jugerait hors de son domaine.
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portion de guéri (P), le temps de guérison (TTC) et le temps de survie médian pour les patients non guéris (Med Sunc ). Résultats En 2010, une disparité de survie par sous-types des LAM persistait avec une survie nette à 10 ans de 56 % pour les LAM avec anomalies génétiques récurrentes, 16 % avec LAM-NOS, 9 % avec myélofibrose, 8 % LAM avec myélodysplasie et 5 % LAM post-thérapeutique. La guérison variait en fonction du sous-type, du sexe et de l’âge. En 2010, p variait de 5 % chez les patients âgés atteints de LAM avec myélodysplasie à 75 % chez les patients plus jeunes présentant des anomalies génétiques récurrentes. TTC variait de 6,2 ans pour les jeunes femmes atteintes de LAM-NOS à 11,2 ans pour les patients plus âgés présentant des anomalies génétiques récurrentes. Med Sunc était plus long chez les patients plus jeunes atteints de LAM avec myélodysplasie (1,8 an) que chez les hommes plus âgés atteints de LAM-NOS (6 mois). Un effet significatif de l’année sur la survie et la guérison a été trouvé dans la LAM avec des anomalies génétiques récurrentes et LAM-NOS. Conclusion L’étude des indicateurs de guérison permet d’avoir une meilleure caractérisation de la survie à long terme des LAM. Grâce à leur meilleur pronostic, les LAM avec anomalies génétiques récurrentes nécessitent ainsi une attention particulière. Mots clés Leucémie aiguë myéloïde ; Survie nette ; Indicateurs de guérison ; Données de population Contributions des auteurs V. Jooste, M. Colonna, G. Romain, O. Boussari, A.D. Alla et M. Mounier ont conc¸u l’étude. A.D. Alla, M. Mounier, M. Maynadié, V. Jooste, M. Colonna, G. Romain, O. Boussari, N. Bossard et L. Remontet ont analysé et interprété les données. A.D. Alla et M. Mounier ont écrit les versions successives du manuscrit.
Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens
https://doi.org/10.1016/j.respe.2018.11.006 2
Incidence de l’endophtalmie postopératoire aiguë après chirurgie maculaire en France entre 2006 et 2016 I. Ben Ghezala a,b , A.-S. Mariet b,c,d , E. Benzenine c , A.M. Bron a,e,f , F. Baudin a,b , V. Daien g,h , J.-F. Korobelnik i,j , C. Quantin b,c,d , C. Creuzot-Garcher a,e,f,∗ a Service d’ophtalmologie, CHU de Dijon, France b Inserm, CIC 1432, Centre d’investigation clinique, épidémiologie clinique/essais cliniques, CHU de Dijon, France