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Incidence des effets secondaires du traitement antituberculeux chez des patients traité au CAT d’Adjamé
A166
17e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, vendredi 1er au dimanche 3 février 2013
526
Issues de traitement des cas de tuberculose pulmonaire au centre de santé de référence de la commune IV du district de Bamako, Mali J.P. Dembélé a , A. Fofana a , O. Guindo b , H. Paré b , M. Berthé c , S. Dao a a Service des maladies infectieuses, CHU du Point G, Bamako, Mali b Centre de santé de référence de la commune IV, Bamako, Mali c Programme national de lutte contre la tuberculose, Bamako, Mali Mots clés : Tuberculose ; Traitement ; Commune IV ; Bamako Introduction.— Le traitement de la tuberculose pulmonaire est un élément fondamental de la lutte antituberculeuse, ainsi que la surveillance des issues de traitement. Objectif.— L’objectif de cette étude était de décrire les issues du traitement chez les patients atteints de tuberculose pulmonaire à bacilloscopie positive. Patients et méthodes.— Étude rétrospective, descriptive, portant sur les nouveaux cas de tuberculose pulmonaire à microscopie positive et, dont la culture a mis en évidence Mycobacterium du complexe tuberculosis, séronégatifs au VIH et, traités par les antituberculeux entre le 1er janvier 2008 et le 31 décembre 2008. Résultats.— Au total, 238 cas de tuberculose toutes formes confondues ont été diagnostiquées dont 180 nouveaux cas de tuberculose pulmonaire à microscopie positive. Mycobacterium tuberculosis a été identifié en culture sur milieu de Lowenstein Jensen chez tous les patients qui étaient majoritairement de sexe masculin (69,64 %) et d’un âge moyen de 27 ans. Au terme du traitement supervisé, l’issue favorable était de 92,22 %. Les issues défavorables étaient de 7,78 % dont 6,11 % de décès, 1,11 % et 0,56 % d’échec. Conclusion.— Il est important de mettre en place un outil de surveillance des issues de traitement pour une meilleure gestion des patients tuberculeux surtout bacillifères. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.553 527
Incidence des effets secondaires du traitement antituberculeux chez des patients traité au CAT d’Adjamé Z.A. Gnazé a , B.A. Kouassi b , K. Horo b , N. Koffi b , E. Aka-Danguy b Centre antituberculeux d’Adjamé, Abidjan, Côte d’Ivoire b Pneumologie, CHU de Cocody, Abidjan, Côte d’Ivoire
a
Mots clés : Traitement antituberculeux ; Effet secondaire ; VIH Contexte de l’étude.— Les effets secondaires majeurs liés aux traitements antituberculeux peuvent entraîner une morbidité importante et des schémas thérapeutiques de compromis nocifs pour le malade et pour la lutte antituberculeuse elle-même. Objectif.— Déterminer l’incidence des effets secondaires au cours du traitement antituberculeux. Méthodologie.— Il s’agit d’une étude prospective portant sur les effets secondaires liés aux traitements antituberculeux sur 342 patients tuberculeux suivi jusqu’à la fin de leur traitement. Résultats.— Sur les 342 patients, 45,3 % de patient VIH+ et 54,7 % de patients VIH—. Dans notre étude, 38 % des patients ont rapporté avoir subit au moins un type d’effet secondaire. Les douleurs articulaires (22,5 %), les prurits avec ou sans éruption cutanée (15 %), le syndrome grippal (8,8 %) sont les effets secondaires mineurs les plus fréquents et, les vertiges (4,2 %), les autres effets (4,2 %) sont les effets secondaires majeurs les plus retrouvé. La plupart des patients ont présenté un effet secondaire les deux premiers mois du traitement : à M1 (13,4 % ont présenté un ES mineur et 2,3 % un ES majeur) et à M2 : (22,2 % ES mineurs et 2,9 % ES majeurs). Parmi les 130 patients qui ont présenté au moins un effet secondaire, 68 (52,3 %) étaient co-infectés (FT < 0,05 ; FT = 0,031) et ces
patients co-infectés présentent significativement des effets secondaires majeurs (FT < 0,05 ; FT = 0,005). Conclusion.— L’apparition d’effet secondaire lié au traitement antituberculeux est similaire chez le patient VIH+ que le patient VIH—. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.554 528
Tuberculose ganglionnaire à propos de 101 cas A. Rebbat , A. Aliouane , H. Ait Bachir SCTMR, Tizi-Ouzou, Algérie Introduction.— La tuberculose ganglionnaire (TG) constitue la localisation extrapulmonaire la plus fréquente, néanmoins sa prise en charge thérapeutique reste mal définit. But.— Montrer les particularités diagnostiques, thérapeutiques et évolutives de cette localisation. Patients et méthodes.— Étude rétrospective de 101 cas de TG colligés au service de contrôle de la tuberculose et des maladies respiratoires de Tizi-Ouzou entre janvier 2007 et janvier 2012. Résultats.— Cent un cas de TG ont été recensés sur un total de 569 cas de tuberculoses toutes formes confondues, La fréquence de la TG est de 41 % des TEP. Il s’agit de 65 femmes et 36 hommes. L’âge moyen est de 37 ans. Un contage tuberculeux est retrouvé chez 11 %. La moitié de localisation 51 % sont cervicales, 9 % sous-maxillaires, 8 % axillaires, 5 % sus-claviculaires, 2 % inguinales et une épitrochelienne ; la localisation profonde est médiastinales chez cinq cas et une abdominale ; avec 18 atteintes de plusieurs sites. Dans 15 % une localisation extraganglionnaire est associe. IDR à la tuberculine positive chez 93 % des cas. Le diagnostic est confirmé par l’histologie dans 46 % des cas, la cytologie dans 17 %, la bactériologie dans 5 % et présumé dans le reste 32 %. La majorité des cas sont traités par un régime RHZ/RH selon le programme national, 13 cas par un régime RHZE/RH. Un traitement de six mois pour 72 cas, une prolongation jusqu’à neuf mois dans 19 cas et 12 mois dans cinq cas ; Un traitement chirurgical complémentaire a été réalisé chez quatre cas. Le taux de succès du traitement est de 94 %, quatre cas perdus de vue et un décès (autre cause). Conclusion.— À travers cette étude, les auteurs rapportent l’expérience du service de pneumologie dans la prise en charge de cette pathologie. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.555 529
Les problèmes liés à la prise en charge des cas à bacilles multirésistants observés dans un service de pneumophtisiologie d’Alger L. Baough , S. Touati , Y. Bouguerra , N. Zidouni Service de pneumophtisiologie CHU Béni-Messous, Alger, Algérie L’apparition des cas de tuberculose pulmonaire à bacilles multirésistants est la conséquence de multiples facteurs qui sont le plus souvent les résultats d’une prescription inappropriée de la rifampicine et de l’isoniazide. D’autres causes participent à l’émergence des cas à bacilles multirésistants principalement la non-observance du traitement. Le traitement de ces cas à bacilles multirésistants a été évalué dans un service de pneumophtisiologie d’Alger, afin d’analyser les défaillances opérationnelles posées par la prise en charge de ces malades. Patients et méthodes.— Depuis 2005, afin d’améliorer la prise en charge des cas à bacilles multirésistants une décentralisation de la prise en charge avec identification du service référent a été mis en œuvre dans le pays. Dans ce cadre, 84 malades ont été enregistrés au cours d’une enquête descriptive.
17e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, vendredi 1er au dimanche 3 février 2013
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Issues de traitement des cas de tuberculose pulmonaire au centre de santé de référence de la commune IV du district de Bamako, Mali J.P. Dembélé a , A. Fofana a , O. Guindo b , H. Paré b , M. Berthé c , S. Dao a a Service des maladies infectieuses, CHU du Point G, Bamako, Mali b Centre de santé de référence de la commune IV, Bamako, Mali c Programme national de lutte contre la tuberculose, Bamako, Mali Mots clés : Tuberculose ; Traitement ; Commune IV ; Bamako Introduction.— Le traitement de la tuberculose pulmonaire est un élément fondamental de la lutte antituberculeuse, ainsi que la surveillance des issues de traitement. Objectif.— L’objectif de cette étude était de décrire les issues du traitement chez les patients atteints de tuberculose pulmonaire à bacilloscopie positive. Patients et méthodes.— Étude rétrospective, descriptive, portant sur les nouveaux cas de tuberculose pulmonaire à microscopie positive et, dont la culture a mis en évidence Mycobacterium du complexe tuberculosis, séronégatifs au VIH et, traités par les antituberculeux entre le 1er janvier 2008 et le 31 décembre 2008. Résultats.— Au total, 238 cas de tuberculose toutes formes confondues ont été diagnostiquées dont 180 nouveaux cas de tuberculose pulmonaire à microscopie positive. Mycobacterium tuberculosis a été identifié en culture sur milieu de Lowenstein Jensen chez tous les patients qui étaient majoritairement de sexe masculin (69,64 %) et d’un âge moyen de 27 ans. Au terme du traitement supervisé, l’issue favorable était de 92,22 %. Les issues défavorables étaient de 7,78 % dont 6,11 % de décès, 1,11 % et 0,56 % d’échec. Conclusion.— Il est important de mettre en place un outil de surveillance des issues de traitement pour une meilleure gestion des patients tuberculeux surtout bacillifères. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.553 527
Incidence des effets secondaires du traitement antituberculeux chez des patients traité au CAT d’Adjamé Z.A. Gnazé a , B.A. Kouassi b , K. Horo b , N. Koffi b , E. Aka-Danguy b Centre antituberculeux d’Adjamé, Abidjan, Côte d’Ivoire b Pneumologie, CHU de Cocody, Abidjan, Côte d’Ivoire
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Mots clés : Traitement antituberculeux ; Effet secondaire ; VIH Contexte de l’étude.— Les effets secondaires majeurs liés aux traitements antituberculeux peuvent entraîner une morbidité importante et des schémas thérapeutiques de compromis nocifs pour le malade et pour la lutte antituberculeuse elle-même. Objectif.— Déterminer l’incidence des effets secondaires au cours du traitement antituberculeux. Méthodologie.— Il s’agit d’une étude prospective portant sur les effets secondaires liés aux traitements antituberculeux sur 342 patients tuberculeux suivi jusqu’à la fin de leur traitement. Résultats.— Sur les 342 patients, 45,3 % de patient VIH+ et 54,7 % de patients VIH—. Dans notre étude, 38 % des patients ont rapporté avoir subit au moins un type d’effet secondaire. Les douleurs articulaires (22,5 %), les prurits avec ou sans éruption cutanée (15 %), le syndrome grippal (8,8 %) sont les effets secondaires mineurs les plus fréquents et, les vertiges (4,2 %), les autres effets (4,2 %) sont les effets secondaires majeurs les plus retrouvé. La plupart des patients ont présenté un effet secondaire les deux premiers mois du traitement : à M1 (13,4 % ont présenté un ES mineur et 2,3 % un ES majeur) et à M2 : (22,2 % ES mineurs et 2,9 % ES majeurs). Parmi les 130 patients qui ont présenté au moins un effet secondaire, 68 (52,3 %) étaient co-infectés (FT < 0,05 ; FT = 0,031) et ces
patients co-infectés présentent significativement des effets secondaires majeurs (FT < 0,05 ; FT = 0,005). Conclusion.— L’apparition d’effet secondaire lié au traitement antituberculeux est similaire chez le patient VIH+ que le patient VIH—. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.554 528
Tuberculose ganglionnaire à propos de 101 cas A. Rebbat , A. Aliouane , H. Ait Bachir SCTMR, Tizi-Ouzou, Algérie Introduction.— La tuberculose ganglionnaire (TG) constitue la localisation extrapulmonaire la plus fréquente, néanmoins sa prise en charge thérapeutique reste mal définit. But.— Montrer les particularités diagnostiques, thérapeutiques et évolutives de cette localisation. Patients et méthodes.— Étude rétrospective de 101 cas de TG colligés au service de contrôle de la tuberculose et des maladies respiratoires de Tizi-Ouzou entre janvier 2007 et janvier 2012. Résultats.— Cent un cas de TG ont été recensés sur un total de 569 cas de tuberculoses toutes formes confondues, La fréquence de la TG est de 41 % des TEP. Il s’agit de 65 femmes et 36 hommes. L’âge moyen est de 37 ans. Un contage tuberculeux est retrouvé chez 11 %. La moitié de localisation 51 % sont cervicales, 9 % sous-maxillaires, 8 % axillaires, 5 % sus-claviculaires, 2 % inguinales et une épitrochelienne ; la localisation profonde est médiastinales chez cinq cas et une abdominale ; avec 18 atteintes de plusieurs sites. Dans 15 % une localisation extraganglionnaire est associe. IDR à la tuberculine positive chez 93 % des cas. Le diagnostic est confirmé par l’histologie dans 46 % des cas, la cytologie dans 17 %, la bactériologie dans 5 % et présumé dans le reste 32 %. La majorité des cas sont traités par un régime RHZ/RH selon le programme national, 13 cas par un régime RHZE/RH. Un traitement de six mois pour 72 cas, une prolongation jusqu’à neuf mois dans 19 cas et 12 mois dans cinq cas ; Un traitement chirurgical complémentaire a été réalisé chez quatre cas. Le taux de succès du traitement est de 94 %, quatre cas perdus de vue et un décès (autre cause). Conclusion.— À travers cette étude, les auteurs rapportent l’expérience du service de pneumologie dans la prise en charge de cette pathologie. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.555 529
Les problèmes liés à la prise en charge des cas à bacilles multirésistants observés dans un service de pneumophtisiologie d’Alger L. Baough , S. Touati , Y. Bouguerra , N. Zidouni Service de pneumophtisiologie CHU Béni-Messous, Alger, Algérie L’apparition des cas de tuberculose pulmonaire à bacilles multirésistants est la conséquence de multiples facteurs qui sont le plus souvent les résultats d’une prescription inappropriée de la rifampicine et de l’isoniazide. D’autres causes participent à l’émergence des cas à bacilles multirésistants principalement la non-observance du traitement. Le traitement de ces cas à bacilles multirésistants a été évalué dans un service de pneumophtisiologie d’Alger, afin d’analyser les défaillances opérationnelles posées par la prise en charge de ces malades. Patients et méthodes.— Depuis 2005, afin d’améliorer la prise en charge des cas à bacilles multirésistants une décentralisation de la prise en charge avec identification du service référent a été mis en œuvre dans le pays. Dans ce cadre, 84 malades ont été enregistrés au cours d’une enquête descriptive.