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g6ndrale/Pneumologie
HERNIES DIAPHRAGMATIQUES CONGENITALES A REVELATION TARDIVE A PROPOS DE 2 OBSERVATIONS P. Radasanu*, A. Zine*, C. Clavel*, F. Varlet**, F. Marchand***, P. Jeannoel*, A. Tal"mi* * eervice de pediatrie, *** eervice de chirurgie CH de Roanne **service de chirurgie pediatrique, CHU de Saint Etienne
Les hernies diaphragmatiques congenitales sont de ddcouverte rldonatate et/ou antenatale Elles peuvent ndanmoins se reveler tardivement mais dans ce cas le diagnostic est difficiPe Nous rapportons les observations de deux hernies diaphragmatiques congenitales 8 revelation tardive. Le premier enfant, &g6 de 1an, est hospitalise pour crises douloureuses abdominales, refus alimentaire et vomissements Sur les radiographies pulmonaires et de ?abdomen sans pr@paration, nous retenons un epanchement pleural gauche, une deviation mediastinale vers [a droite et des niveaux hquidiens inhabituels en position sus-diaphragmatique L'echographie abdominare confirme la presence de structures intestinales en positien intra-thoracique. Le diagnostic de bernie cliaphragmatique est pose L'intervention chirurgicale etaye le diagnostic et la nature etranglee de [a bernie. Les suites operatoires sent simples et l'dvolution est favorable. Le deuxieme enfant est &ge de 5 ans au moment de I'hospitalisation La syrnptomatologie comporte des douleurs abdominales et des vomissements alimentaires puis bilieux La radiographie de Fabdomen sans preparation montre une distension colique en amont d'un probable obstacle de I'angle gauche. Le diagnostic retenu initialement est celui d'une occlusion intestinale Une laparotomie exploratrice est decidde, Le diagnostic de hernie diaphragmatique ~tranglde est pose et la cure chirurgicale est assuree dans le meme temps operatoire, La semdiologie habituelle des hernies diaphragmatiques congenitales ,a revelation tardive est essentiellement digestive (refus alimentaire, vomissement ou tableau d'occlusion). Elle s'associe parfois a une detresse respiratoire ou a un tableau infectieux Le pronostic est boo quelque soit I'~ge du diagnostic Les seules complications sont celles des lesions de souffrance intestinale en cas d'etranglement herniaire
P!05 Prdiatrie grn6rale/Pneumologie ANALGESIE PAR iNHALATION DE MELANGE EQUIMOLECULAIRE D'OXYGENE El- PROTOXYDE D'AZOTE (MEOPA®) POUR LES ACTES INVASlFS EN NEUROPEDIATRIE. ~;. L6V~luel-, Y. Mikaeloff*, J. Hamzaf et G. Ponsot* Consultation de la Douleurt, Service de Neurel:~dlatrieL H6pital Saint.Vincent de Paul, 82 avenue Denlert-Rochereau, 75014 Paris, France. Nous rappertorm nos 80 premiers patients de Neurot~diatrie ayant I~n6tici~ de MEOPA® pour la pratique d'actes invesifs. Materiel et n~thedes L'&ge moyen est de 10,5 _+5 ans. Entre 2 et 5 ans ies syndromes m6ning~ pr6dominent, apr~ 12 ans ce sont lee affections d~my61inlsantes ; entin 23 (29%) patients sont des polyhandicap~3 sev~res dent 17 sous traitement anticomitlal. Lee gest~s effectu~ls sont: ponction iombaire (67--80%), ponction veineuse (7), endcecopie digestive haute (6), biopsies (4), soins de gastrostomie (3). L'inhalation a lieu en presence du prescrlpteur dana tousles (:as. Lea enfants ies plus fragiles (39) sont monitores (saturation transcutan6e en 02, ECG, pression arl6rieLte,non invesive). NOUS8vons:6t~16 raccel:da~ de la rn~hode par 10s ~tlsnts ~s constsntes vitalesl la satisfaction p r ~ l~r la m~l'll:~e, les Citers seco~alses en~ eornpwaiSO~ aVee un groupe de 40 ~ Indemnes de ~ h o @ ne utologlque subiasant une ponction veineuse en pr6-anesth6sie. Lee results et la discussion La penne acceptation du masque et/ou du preduit par renfant augmente avec r&ge ; 2 enfants refusent rinbaietion, 3 en b6n6fk;ierent tt 2 reprises. II n'y a pas de modification significatlve des valeurs de pression art6rielle, fr6
P106 Infectiologie - session lI PALUDISME SEVERE CHEZ L'ENFANT AU CONGO B.K. K a b e y a , G.N. M u t o k e Service de Pediatric, Cliniques Universitairas de Lubumbashi, BP 144 - L u b u m b ~ h i , R~publique D~mocratique du CONGO. Le paludisme/l Plasmodium falciparum reste un facteur important de mortalit6 chez l'enfant en Affique sub-saharienne. Les signes clmiques. Ins 61&nears diagnostiques ainsi que Ins facteurs de risque de mortalit6 Get ~t6 6values. L ' r t u d e a inclus 98 enfants figes de 0 & 9 ans, hospitalisrs pour paludisme s~were. La meyenne d'fige est de 4.1 arts. 11 n'y a pas de pr&lominance de sexe ; la majolite d'cltfhnts ont moins de 4 arts. Les signes cliniques Ins plus frequents sent: fi~vre, convulsions, p~leur, ict&e et coma pour les enfants leur premi&e crise aigue de malaria. Les aulles 616meots cliniques sere : splenomrgalie, h~patom~galie, vomissements, douleur abdominale et crphal~es. La densit6 parasitaire moyenne est de 66 parasites par ram3. Palmi Ins donnees paracliniques pejorafifs on retlouve tree anemic severe, une hypoglycrmie, une crratimne plasmatique 6levee et tree reserve alealine basse. Globalement la mortalit6 est de 11.2%, nile survient dans la plupart de cas endrans les 12 premieres heures de l'admission ; et 9 . 2 % d'enfants present,rent des s&tuelles neurologiques h la sortie. Les signes cliniques et les param~tres paracliniques fortement lies au risque de mortalit~ sont: hyperparasitrmie (31%), ict~re (24%o), acidose (21%), convulsions (18%), anr~aie srv&e (12%), atteinte de la function renale (12%o), hypogtycrmie (9%) et coma profood (9%). Plus de 82% d'eefants drcrdes avaient au moins quatre de ces signes. La mortalit6 peut ~tre aussi i n f l u e n c ~ par I'absence d'une premtmition, le retard au diagnostic et le terrain de malnutrition. L'associafion de certains signes cliniques et paracliniques de mauvais pronostic peuvent identifier le groupe d'enfa~ts /I risque eleve de mortalit6 qui m&itent d'~tle pris ell charge efficacement et rapidement.
P107 Infectiologie - session 11 ENQUETE PROSPECTIVE SUR LA T | B E R C I i L O S E PEDIATRIQUE EN SEINE SAINT DENIS : LES MOYENS QUI ONT pERMIS LE CONTROLE DE LA RECRI3DECENCE. L de Pontual V Holtebecque, Z Bessa. E Lachassine, D Camard, M II Muller. J Gaudelus ( Itfpital Jean Verdier Bond..) Apres une baisse reguliere de son incidence dans ins pays industrialises, une recrudescence de la tubercutose a ere observOe au debut des annres 1990 Nous a~ons reallse une etude en Seine Saint Denis ayant pout objeetlt~, d'evaluer lee probLemes poses par la prise en charge diagnostique et therapeutNue de la tuberculose de l'enfant I1 sagit d'une etude prospective induant tous les enfants ~.grs de O & 15 ans hospitalises ouvus en consultation dans des hrpitaux et Centres de Depistage et de Prevention Sanitaire (CDDPS) entre septembre 1990 et decembre 1997, residant en Seine Saint Denis mis sou~ au moths un antltubercu[eux Notre enqu&e a regroupe 92 enfants, majonta]rement de sexe tcminm (54.3%t. dont 41,3°/0 oat moins de 5 ans Le mobf de consultation etait un cas de tuberculose darts l'entourage dans b4.8% des cas. un test tuberculinique posdtt uans 21.6% des cas et des signes cliniques 6vocateurs de tuberculose darts 13.6% des cas La vaccination est precoce : avant 2 mois darts 68% des cas Darts 62.2% des cas. Ic contanunateur est retrouve 11 s'agit le plus souvent (45/51) d'un membre proche de ia &mille 38% des tuberculoses patentes ne presentem aucun signes dinique avec paffois des lesions radiologiques impertantes La torme pneumo ganghonnmre est la plus frequente (24/r26) Mycobacterium Itthercub~sL~ n'a ete isole a la culture que pour 23% des tuberculoses maladies Des anomalies radiologiques sont prescntes dans (19/26) suit 73% des cas. Pour quatre enfants de moths de quatre ans, qul avaient une radiographie thoracique normale, la tomodensiiomrtrie a mis en 6vidence des anomalies Une endoscopic bronchique a montre des anomalies specifiques dane 4 cas La tuberculose, dont la disparition etait programmee dans tes pays mdustriallses reste d'actualite Les sr'ries pediatnques publiees sont peu nombreuses Le renforcemem tie la vigdance a permis la baisse d'incidence enregistree ces darnieres annees clans le departement de Seine Saint Denis Les progres enreglstres s'expliquerlt surtout par un depistage mieux organisr, une amelioration de la prise en charge des eunes enfants et I'admimstration de traitements prophylacriques
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OLUTION PARADOXALE D'UNE TUBERCULOSE CEREBRALE • Kobela, K.Posfay, A.Gervaix, M. Caflisch pital des Enfants - H6pital Universitaire de Geneve (Suisse)
La tuberculose est en recrudescence non seulement dans [es pays en vole de developpement, mais egalement dans les pays riches. En Suiese o~ retrouve une augmentation de 30% des cas entre 1990 et 1994 Nous presentone le cas d'une adolescente avec une evolution peu ordinaire d'une tuberculose cerebrale. Cette Somalienne de 16 ans, en Suisse depuis 1993 s'est presentee darts notre hOpital avec des sympt6mes de cephalees vomissements matinaux, fatigue et inapp~tence L'examen neurologique etait normal y compris le fond d'ceil. Un CT-scan c~rebral a mis en evidence de tres nombreux (>10) abces cerebraux, de 10 ~ 30mm de diametre, donl I'un a ete ponctionne en urgence ~ des fins diagnostiquea. La presence de oacilles acido-alcoolo-resistants a justifie le debut d'une quadrith&apie entituberculeuse, associ6e ~ un anti-epileptique et des steroides. 8ous cette th~rapie I'evolution clinique a ~te marquee par des phases de eephal~es intenses, des troubles de la vue et des paresth~sies dus ~ des convulsions partielles. L'IRM montrait, ~ notre grande inquietude, une augmentation paradoxale de la taille des abces sous traitement, dont I'un d9 etre draine A cette evolution inattendue s'ajoutaient une modification de I'aspect physique due au traitement sterofdien et I'apparition de vomissements r~pet~s, que la patiente attribuait aux medicaments, mettanl en peril la compliance au traitement Awes 7 mois de quadritherapie et le mois de bitherapie antituberculeuse la clinique et I'imagerie ont evolu~ favorablement, la jeune fille a pu reprendre toutes ses aetivites norma~ement. Conclusion: L'evolution paradoxale des tuberculomes sous traitemenl antituberculeux efficace serait due ~ un ph~nomene inflammatoire local Vu la Iourdeur du traitement et les effets secondaires la compliance dolt ~tre suivie etroitemeet pour assurer la guerison.
P!O9 lnfecfiologje - session lI ABCES FROID T U B E R C U L E U X RIEV/~LE PAR UNE MASSE MAMMA1RE V. Br~ms~e, J. M'Boussa, F. AuberL F. J~mbert, V. Chigot, I. SermetGaudelus,G. Lenoir. Se~dce de P6dialrie Gen6rale. H6pital Necker Eufanls Malades - Paris-France Am61ia cst imc jeune filte de 14 ans, originairc du Congo, hospitalisee cn France pour exploration d u n e tum6factme mammaire gauche apparue trois mois plus t6t, La radiographle de thorax de face montre une opacil6 arrondie raediastinale gauche. L'6chographie met en 6vidence une masse sons pectomle gauche d'environ 4 cm de diam~tre. Le scanner rO,'~le une collection liquidienue cn bisac avec ulle composante sous pectorale gauche, uu penuis trans-thoracique et une compo~rele intrathoracique refoelael lc pareuchyaue puhnonaire adjacent, sans atleime ost~ochondrale 111exisle une ab~oltte de contact La scintigraphie continue l'absence denvaltissetnent nsseax Apr~s ~chec d'tme ponction-biopsie ~cho-guid~. tree biopsie chirurgic:de avec drainage momre une I6siou granulomateuse tuberculo[de avec cas~um. Lee BK tabages SOUl n6gatifs. La patiente avait 616 vaccin6e par le BCG. L'IDR est fi 18 mm nos phlyc16nulaire, Malgr6 t'absence de raise en 6videuce du BK pottr Finstant, cette l~sion est 6"vocatricc d'abc~s froid tuberculeux. Sa loc,'flisation inhabimelle, son aspect en sablier en font un tableau original. Toutefois, le mode de contamination resle zt ce jour non ¢lucid& I1 n'y a pas de 16sion pldmonaire ou d'ad6nopathie ~'vidente. Une F.orte d'entree culan6e peut 8lre discul6c,
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MENINGITE A MENINGOCOQUE : QUELLE ANTIBIOTHERAPIE DE PREMIERE INTENTION ? A. Salmon, E. Raffo, F. Feillet, F. Mory, P. Monm Centre Hospitali~ Urdversilaire - Nancy - France. Neisso'ia m e ~ i l i ~ s est un ~ploeoque gram n6g~if, baet&ie ~que slficlement hmnaine, dont on distingue plusieurs s 6 m ~ p e s (A, B, C... )reslx~sa~e ~ m~ingite pun.flente e~ ~ m~nngoeoe~mie. En Fran~, le s~rogronpe B e s t le plus ff&luent (50% des cas), le s6rogroupe C se re~conlre dam e~wiron 35% des cas mats son incidmce s'accroit tand~ que le s~'ogronpe A reste rm'e. La confO~¢¢ de c o n s e a ~ de Saint-Efi~me du 7 f~rier 1996 statue mr l'at~bioth6r~e de wemi&e inleraion devant tree m6ningite !anulerae sans germe retronv~ h l'examon dLrect [*]. Sont retenus, em faveur de Neisseria meningilidis : 61zid~nie, saison hivemale, ptn!wara ; l ' a r a i b i ~ e p~zonL~ en werni&e intemtion est l'amoxicillme on one c£1zl~osporme de tmisi6me r S ~ i o n (c3 G). Nous ~ le cas de Johan ~g~ de 9 mote, hospitalis~ en janviea" 2001 pour alt~alion de l'dat ~ avec purpura fda'ile qui ~oluera vea's des zones n~s. Laponcaonlombaire r6.alis~e aussit6t r e ~ u v e un liquide clair, 22 cellules dent 40% de polynucl6aires et 60% de cellules lymphocytair~ une ptot6inomchie ,~ 0,17g/1, one glycorachie h OA4g/l, sam germe ~ l'examon direct. La nun,Arafion f~mulemontre 7 040 loucocytes dont 3 120 neutrot261es, 164 (300 plaquettes, urt taux d~moglobine ~ 8,9g/dl. La PCR est h 183mg/1 et la lxocalcitonine ~t 373mg/ml. Cet enfam a r ~ u d~s son arriv6e une double antibioth~a!ae par cefotaxime (50mg/kg 4 fois par jo~') et vm¢omycine ( 15mggkg 4 fois par jonr). Le contr61e de la 1~aclion Iombaire 24 heures apt'~ l'hosl:italisationretronve 1 000 cellules dora 95% de polvnucl~fires et 5% de cellules lymt~ocytaires, tree c h i n e nonmle et l'al~ence de germe ,~tl'examen dim~t La raise em culture du pren'ae~ LCR isole tm Neissena meningitidis du groupe C, de sensibilit~ ~ h l'amoxicilline avec une CMI de 0.75mg/1. Le contr61e d~a LCR est st&tie 24 homes ~ le d~R~at de l'anfibiofi'l~mpie. L'~ffar~ gu~it avec nonmlisation ~ i d e des perturbations biologiques, sam soutiol hanodynamiquen~cessaire. Cette observation dun cas de m6nmgite ~ m~ningocoque de se~abilit~ diminu6e ,~ ramoxicilline souligne l'importance de lh~ilisation d'urte C3G devant tonte meningite purulente ou/t liquide clair avec pta'latm [*] L,~m~ma~ puml~ eommm~r.:~ : 9' emf6,e~ede ~ m m6n,pet~ m ~ I~ ~uat).M&IMd hff~ 19~ ; 26:l-g
PI 1 1 !nfect!ologie - session II M E N I N G I T E S P U R U L E N T E S A H a e m o p h i l u s influenzae b ROULLAIJD Sylvie
Au cours de l'ann6e 2000, 225 enfants ont 6t6 hospitalis6s a l'h6pital Albert Royer de Dakar pour m~nmgile purulente, confirm6e bact6riologiquement dans 54% des cas. L haemophilus influenzae b est l'agenl responsable dans 23% (29% des m6nmgites purJlentes en Maladies Infecfieuses fi l'h6pital Fann-Dakar entre 1973-77), Seulement, 19 dossiers cliniques sont exploitables L'~.ge moyen des cnfants atteints est de 14 ranis. Le sex ratio est de 0,8. Oil ne trouve pus de predomtaance saisotmi~re, ni de cas familial. Aucun enfant n'etait vaccine contre cette bact6rie. Ils souffi-aient de malnutrition aiguO mod6r~e darts 26% et s~v6re dans 10,5% des cas. Lc d61ai moyen d'hospitalisation est de 6 jours. Une porte d'entr~'e broncho-pulmonaire est pr~cis6e duns 36% el ORL dam 21% des cas. Ce germe est constamment sensible ~. I'amoxicilline et r6sistant au chloramph6nicol dane 5% des cas La biantibiotherapie de premibre intention repose sur l'association dc I'ampicilline ou l'amoxicilline ( 100 a 200 mg/kg/jour) et le chloramph6ntcol ( 100 mg&g,,]our) pendant une dur6e moyenne de 14 jours associ~e 5. des corticoidcs injectables ( 0,5 mg/kg/jour) pendant 3 jours dans 89 % des cas. L'6volution clinique est rnarqu6e par la survenue de convulsions (27%), de troubles de la conscience (22%), de troubles du tonus (22%), d'at'ieinle des paircs crfimennes (1 I%), de diarrh6e non document~e rnicrobiologiquement (33%), de deshydratation (22%) el d'an~mie (16%) n6cessitant une transfusion. La I6talit,5est dc 10,5% (33% entre 1973-77). Le taux de gu6rison sans s6quclles est de 68%. ct de 15% avec s6quelles (hypotonie, paralysic facialc unilat6rale, hydroc6phalie, c6cit6 corticale, homipar~sie corporelle). Ce mauvais pronostic justifierait l'inclusion syst~matique du vaccin contre I'hib dans le programme elargi de vaccination au S~n6gal.
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MENINGITE PURULENTE A HAEMOPHILUS NON TYPABLE F. Kaquelidou, P. Mariani, I. Sermet-Gaudelus, V. Brousse, F. Lagarde, G. Noseda, A. Bourrillon, G. Lenoir, E Bingen. Service de P~diatrie G~n~rale. H6pital Necker-Enfants Malades. H6pital Robert Debr~. Pads. France. Hu.Y, 11 ans, est hospitalis~ pour c./ephal6e f6bdle et vomissements depuis 4 jours. L'examen clinique montre un syndrome mCning~ et une otite congestive dro~te. La ponction Iombaire r6v~le 3080 ~ldments dont 65% de PNN, une hyparprot6inorrachie ~ 1.53 g/I et une hypoglycorrachie h 2.7 mMtL. La culture iderrtifie un Haemophflos influenzae de type Itl non capsule. L'dvolution est favorable sous Claforan (10 jours) et N~tromycine (2 jours). Ce gar~;on de 11 ans, d'origine chinoise, est en France depuis 6 ranis et n'a pas ~t~ vaccind contre I'Haemophilus. II a prdsent6 un 6pisode identique il y a un an en Chine, pour lequel, il aurait eu un traitement antibiotique intraveineux. II pr~senterait depuis cet ~pisode une cophose droite. Le sujet prasente un taux protecteur d'antico~s anti-Hib (.l'apport d'inhibition ~, 27 % pour une normale > 10% ). Le bUan immunifaire est normal (dosage d'immunoglobulines et sous classe, sous populations lymphocytaires, complament s6dque et immunit(~ anti-polio antitatanique et pneumococcique). Le scanner des sinus montre une sinusite roaxillaire bilat6rale. II n'y a pas d'argument pour une breche m6ningee. II n'existe pas de masto~'dite au scanner des rochers. La pr6valence des m~ningites h Haemophilus Influenzae s'est consid&ablement r~duite depuis I'instnuration du vaccin antihaemophilus. En France, la majeure pattie des cas r~pertorias en 1999 conceme des s6rotypes a ou f ou des germes non typables et atteint des adultes porteurs de sinusite chronique. Le diagnostic d'une m~ningite Haemophilus non typable, germe habituellement retrouv~ dans les infections ORL, doit faire rechercher un d6flolt immunitalro et une cause ORL favorisante notamment une sinusite chronique.
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ABCES CEREBRAUX EN PERIODE NEONATALE : APROPOS DE 3 CAS. Decroix C, Garnieri M J, Jokic M, Vaillant JM, Guillois B Service de N6nnatalogie, Unit6 de REanimation P6diatrique et Service de Neurochirurgie du CHU de Caen Service de N6onatalogie de Lisieux Les abc~s c6r6braux de la p6riode n6onatale sont rm-es et graves (45 h 6()~/~ de mortalitd et 60 h 80% de sdquelles). La contaminalion est [e plus souvent postnatale et d'origine nosocomiale, avec essenliellement des bacilles gram n6gatifs, au premier rang desquels le Proteus mirabilis. Lc tableau cliniquc cst pauvre et trompeur, l.e diagnostic fait appel h l'6chographie translbntanellaire et surtout au scanner c6rEbral. Nous rapportons 3 observations colligdes en IO ans au CHU de Caen. Bet~iamin est n6 h terme au ddcours d'une grossesse sans probl~me ; au 5 e'nejour de vie, il pr6sente un tableau septique, puis un 6tat de real convulsif. Au scanner cErdbral, il existe une ldsion hypodense fronto-pariEtale droite 6voquant une encdphalite pr6-suppurative. L'enfant ddc~de le lendemam de son admission. A I'autopsie, on note un aspect ischdmo-hdmorragique dc I'hdmisphere droit et un sillon d'engagement. Du Proteus mirabilis est retrouvt~ sur tousles prEl6vements bactEriologiques dont I'ombilic qui est la porte d'entrdc la plus probable. Le 2e~¢ enfant, Anafs, nee b. mrme en 1992, est hospitalis6e au 5 ~me jour de vie pour une m6ningite h Citrobacter diversus, encore appel6 Serratia marcescens. Le scanner c6r6bral r6alisd "b.J [5 devam des convulsions retrouve une mas~ fronto-pari6to-occipitale gauche 6voquant un abc~s cErdbral dont la ponction ramL'nera 60 ml de pus dans lequel le Cirrobacter diversus sara retrouv6. Actuellement, Anais a une 6pilepsie pharmaco rdsistante et un retard des acquisitions. Le 3 e'~ enfant, Chaffy, est n6 h 32 SA, d'une grossessc g6m611aire marqu6e par la mort in utero du jumeau. A J5, I'enfant pr6sente une septic6mie a Enterobacter cloacae. A J20, des convulsions r6velent une mEningite au mSme germe qui 6volue vcrs I'abcddation en occipital gauche L'enfant b6n6ficie d'une ddrivatinn ventriculaire externe puis d'un drain ventriculo-p&itondal. Son 6volution h 19 ranis est satisfaisante en dehors d'un pErim~tre crfinien h - 2 DS.
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STREPTOCOQUE PYOGENES ET VARICELLI~ : UNE ASSOCIATION RIEDOUTABLE. D. Tuerlinckx, G. de Bilderling, V. Baudrez*, E. Bodart. Cliniques Universilaires de Mont-Godinne- Umversit~ Catholique de Louvain Services de P~klialrie et de Radiologie*- Yvoir- Belgique. L'incidence des infections invasives ~ Streptoceque I~ h6molytique du groupe A (SBHGA) ou S. pyogenes asseci~s .4 ha varicelle est eta nette recrudescence ces derm6res ann6es. Nous rapportons deux observations: une cellulite avec fasciite et une ad6nite avec bactdri~mie. Cas I Louis, ~g6 de 2 a m et demi, est hospitalis¢ au 4 ° jour d'une varicelle pou~ fi6vre ( T % 39,5 °) et dryth6mc douloureux localis~ au niveau du crettx axillaire gauche, centrd stir des v~icules imp~tigmis6es. La biologie objective une leucecytose/I 9300 cellules/r6., et un sTndrome inllammatoire important (CRP ;~ 105 mg/L, N< 5). Du SBHGA sura isol~ ~mr les frottis de v~:sieules. Vu la persistance de ha fi~'re, l'61¢wation de ha CRP/t 3g8mg/L et l'extensinn de l'~ryth~me ape's 48 heures d'une antibintheral~e ~St6mique large, ~ C T scan
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l ' L ) ! ~ s e n ~ e c t i o n ~ 0 et a r d d ~ I t ~ n , ~ r s ha r~ros6.Tal~le~tinn : : ' i cl~ilurgi~ilee~-pr6n6e L'6v~intio~ff~ft~rlenre e s [ : ~ ~ u ~ ' l V ~ d~la temp6rature, la diminution des signas locattx el une chute de la CRP h 31 rag/L. apt~s 7 jours d'antibioth~apie sTst6mique. Ca$ 2. Nicolas, ~g~ de 4 ens, est hospitatis~ au 6 ° jour d'une varicelle pour temp&ature et eryth~me doulouretLx en regard du grand pectoral gauche ~woluant depois 48 H e t tmit~ pox ilmprothae. Le bilan r&~le une hypcrleucocytose & 20.000 cellules/~.L el une CRP/t 158 mg/L. Un SBHGA est isul~ dens l'h~moctflture, Une IRM r6atis~e /148 heures d'~'volution vu l'aggravation des signes inflammatoires locat~x et biologiques malgr~ l'antibiothdrapie systemique r&61e tree admire localis6e cn regard de grand pectoral sans signes de fasciite. Lea signes infhanmmloires r~gressent a p r ~ 8 jotws d ' a ~ t i b i o ~ p i e systdmiquc. Discussion. ~ infections s~w~res (cellulite, fasciite, ost¢ite, adenite,...) au SBHGA asso¢i~cs A ha variculle survienn~nt en moyennc au 4 ° jour de l'6n~ption, sont aggrav~es par ha !m'is¢ d'AINS, s'aecompagnent d'une temperature 61ev~e, d'une turn,faction localis6e et sont grev6es d'une movalit6 mlportante (to:de chock ~yndrome). L'imagerie m6dicale (Echogralxhie, IRM ou CT scan) est particuli~rement sensible pour p r a i s e r le site et l'~tendue des 16sions. Ces complications reposem la question d'une vaccination syst~matique.
LA SURVEILLANCE DE LA CRP PERMET DE REDUIRE LA DUREE D'ANTIBIOTHERAPIE PARENTERALE A 5 JOURS DANS LES INFECTIONS MATERNO-F(ETALES CHEZ LES NOUVEAU-NES A TERME P. Callamand, E. Jeziorski, E. Froye, J.P. Darras. Service de PEdiatric - Centre Hospitalier de B6ziers. France. Les refections matemo-f~tales sont des pathologies frEquentes potentiellement graves. Les traitements antibiotiques par vole parenterale sont largement prescfits et de fagon empL.-ique tam dans le choix des mol6cules qua dans leur dur6e. L'utilisation de la CRP, pour r6duire la durEe de l'antibioth6rapie ~. ~t6 Etudi6e de septembre 1997/t d6cembre 1999 chez 95 nouveau-has ~. terme (gtge gestatiomael > 34 SA, poids de naissance > 1500 g). La CRP 6tail contr61Ec imtialement(1 e~e CRP), au deuxiEme jour (2 ~m' CRP) et au cinquiEme jour du traitement (3 ~ CRP). La d6cision d'arr& de l'antibiothdrapie reposait sur Ie constat d'une CRP < 10 mg/L 2 enfants (groupe A) prEsentaient une infection certaine (hdmoculture positive). 54 enfants (groupe B) prEsentaient une infection probable (2 ~'~ CRP > 10 mg/1). 39 enfants (groupe C) prEsentaient une infection non eonfum~e (2 ~meCRP < IO mg/l). 11n'y avait pas de diff6rence significafive entre les groupes I3 et C concemant les crit~res de poids, d'hge gestatiormel, d'antibioth6rapie intrapartum, de r~sultats de pr61Evements bactEriologiques p6riph6riques, de choix d'antibiotiques et de crit6res de decision pour dEbuter une antibioth6rapie. Les valeurs de CRP Etaiem respectivement pour le groupe B de 54,3 mg/l (1 ~re CILP), 30,5 rag/1 (2 ~"~ CRP), 6,6 mg/l (CRP III) et pour le groupe C de 12,6 mg/l (1 ~¢ CRP), 5,68 mg/l (2 e'~ CRP). Dam le groupe B : 87 % onI requ un traitement antlbiotique parenteral de 5 jours, 5,5 % tm traitement antibiotique parent~ral de 8 jours malgr6 une 3 "~ CRP < IO rag/l, et 7.4 % un traitement antibiotique parent6ral de 8 jours du fait d'une 3 ~° CRP > 10 rag/1. La reduction de la durEe d'antibiothErapie ~ 5 iours dans les cas d'infections matemo-fcetales probables chez les nouveau-ntis terme est possible. Le contr61e de la C I ~ au cinquiEme jour du traitement reste n6cessaire.
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M(YDIFICATIONDU NURSING ET DE LA ~RVERJ..AN(~ B A ~ Q t h E F3~ NIR3NA~ APRESDEUXl~DEb/mS D'ALLURE ~ . P a t u r a l ~ Billiemaz K. "1, Fichmer C.al/,Pozzeto B ~:'. Tevssicr G il, mService de R~imation n~onatal¢ et N~onatologie, a~Nelwl¢¢de Bact*~ttologleel Virologie, C.II.U. It6pital Nord- 42035 Saint-Etienne Cedex 2. France Lc deficit lits en reanimation nEonatale-soins mtensffs aboutit d une politique dc transferts de nom,eau nEs entre diffdrents hEpitaux La surveillance de 1'Ecologic microbienne de nos services nst un objeclif prionlairc pour lilmter Ins infections nosocomiales de nos troilus. Nous dvaluons l'efficacile de la mist en place dc precautions standards ct de strategic de surveil'lance bactdriologique, suite a denx @idemics nosocomiales, dans nolre unite de n~onatologic DEveloppement d'une strat~gie de surveillance. Une premiere 4pidetme cn 1994 ~ l~herichia colt lactose ndgatif resistant attx tEtrac3.clines abouti ~i uu rcnforccmunl des tonsures d'hygi~:ne, des prot:Edercs de lavages des ntams. Neatm~oins snrvient en 1997 une notwcllc EpidEmic fi Klebstella oxytoca : la contamination manu port~:c (In gavagc gastrique et le contact avec Ins muq . ~ s e ~ e ~ cause I U ~ a ~ c ~ t l E c ani~i~ d~.'il'eqpit~,en g~idetsant
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DEPISTAGE P R E C O C E DU P O R T A G E D1GESTIF DE BACILLES GRAM NEGATIFS MULTIRESISTANTS (BGN-MR) C H E Z LES NOUVEAU-NES ADMIS DANS UNE UNITE DE NEONATOLOGIE DE NIVEAU HB E T PROVENANT D'UN SERVICE DE REANIMATION NEONATALE (NIVEAU HI). P. Millet (1), I. Poilane (2), E.Lachassinne (1), A. Collignon (2), P. Daoud (3), J. Gaudelus (1) (1) Service Ndonatologie (2) Service Microbiologie HEpital JeanVerdier 93 Bondy (3) Service REanimation Pddiatrique HEpital A. Grdgoire 93 MontreuiI Les infections nosocomiales dues ~t des bactEries fi Gram negatifs multirfsistantes (BGN-MR) aux antibiotiqnes posem de nombreux pmbl~mes aux unites de nEonatologie. MEthodes: Surveillance prospective de Janvier 1996 ~ DEcembre 1999 par prdlEvement systEmatique de selles dans Ins 24 heures qui suivent l'admission : culture sur milieu sdlectif (4 mg/l ceftriaxone). Tousles nouveau-ntis transfErEs depuis une unite de reanimation et admis dans notre unite de ndonatologie (16 lits/16 box individuels) ont ErE inclus dans I'dtude. Pour chaque porteur de BGNMR les ElEments suivants sent recueillis: durEe du sEjour darts la I t unitE, antibiothErapie prdalable, procedures invasives, poids de naissance et terme, Episodes infectieux. R~sultats: Parmi 799 nouvean-nds admis, 132 des 154 nouveau-ntis transfErEs depuis un service de reanimation ont pu Etre testes, ils provenaient de 10 unites de reanimation diffErantes. Une colonisation digestive par des BGN-MR fut dEtectEe chez 22 nouvean-nEs (18% des patients testes). 13/22 avaient requ un traitement antibiotique (8 fois une cdphalosporine de 3 ~ gEnEration) et 12/22 avaient bdndfici6 d'un catheter central. 60/132 provenaient de la mdme unite de reanimation nEonatale: 12/60 portaient ann BGN-MR (21,7%). Enterobacter cloacae fut le germe le plus frEquemment retrouvE : 11 isolats. 17 nouveau-nEs Etaient poneur d'une bactdrie avec cEpha/osporinase dErdprim~: 11 Enterobacter cloacae, 3 Citrobacter freudii ,1 Enterobacter aerogenes et 2 Enterobacter species. 4 nouveau-nEs portaient une bactErie avec Beta lactamase h spectre 61argie (3 Klebsiella oxytoca, I Morganella morganii) et le demier un Acinetobacter baumanii. Aucune de ces BGN-MR ne fut responsable d'une infection prouvEe, mats dans un cas de sepsis clinique, un traitement antibiotique prdcoce, adaptE ~ I'antibiogramme permit une amelioration clinique rapide. Conehtsion : Ins 18% de nouveau-nEs admis poneur de BGN-MR nous conduisent h recommander le dEpistage du portage qui permet le renforcement des mesures preventives el une antibiothErapie adaptEe des Episodes infectieux.
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BACTERIEMIES COMMUNAUTAIRES CHEZ L'ENFANT. E T U D E R E T R O S P E C T I V E DANS UN S E R V I C E DE P E D I A T R I E GENERALE. C. Hombrouck m, P. Millet% C. Brinon% Ph. Cruaud% E. Lachassinne% M. Nathanson °', A. Collignonm,1), J. Gaudelus m (I) Service de microbiologie (2) Service de PEdiatric - HEpital Jean Verdier 93•40 Bondy. Du 01/01/1996 au 31/12/1999, 8499 hEmocultures ont dt4 effectudes chez 7156 patients (1 mois b. 18 ans) vus aux urgences et/ou hospitalisEs dans le service de p&tiatrie. Une bactEridmie existait chez 101/7156 patients (1,4 %). Parmi ees patients 88 (1,2 %) avaient une bactdri6mie communautaire et 13 (0,2 %) une bactEriEmie nosocomiale (hEmoculture effectuEe au moins 48 heures apr~s l'admission). 60 % des bactdriEmies communautaires soot survenues chez des enfants de moths de 18 roots. Les principales esI',~ces bactEriennes ont did par ordre de frEquence d d c ~ o i s s ~ ~:Pffeumoco~mff45 %). Salrnonelles ~ ~ ] , Co,[battle (I# % ) et S t a l ~ h ~ l l e (11,4 ~/o)YI~s"pneumocoques~o~ ~s b~t~lieal 1~ plus f r E q U e m l l ~ re~ouvEes ~hez tes ,enfams,de moinJ de 3 ; . ~ , :~]~i3 ( ~ %) et soot respdns~bl'~s de 14/20 (70 %) des bactdridmi~s che~ 1~[~Cfifa~tsde 6 ~ 12 mois. Le colibacille est la bact6rie la plus frEquemment retrouvEe entre 1 et 3 roots: 5/13 (38 %). Parmi les pneumocoques isoMs, 53 % avaient une sensibilitd diminuEe aux bdtalactamines : 47 % Etaient intermEdiaires ~ la PEnt G (0,06_< CMI_< 1 rag/l), 6 % dtaient resistant ~. la Pdni G (MCI > 1 rag/I), 26,5 % et 12 % 6latent intermEdiaires respectivement ~ l'Amoxicilline et au Cefotaxime (0,5 < CMI _< 2 rag/l). Parrot les staphylocoques aureus, un seul 6tait M&hicilline resistant. Parmi les bacilles il gram nEgatif, aucun n'Etait resistant aux cdphalosporines de 3eme gEnEration. Le seul haemophilus isolE OaR non typable et retrouv6 chez un garqon de 12 ans ayant une hypogarrmmglobulinEmie.
d d r o ~ n , ~ d ~ gcstes t ~ h n i ~ : ~ ]),ttlismion ~le g a l l ~ , ~ e ~ i ~ e cst mise en plhcE'~ff mEme temps que Vu'filisa0on des gants ]5odFTds'gavagvs gastriques el qu'une surveillance bact6rlolol;iqne, prdlevcment de golgc ct coprocttllmc de Ioutc enlrEe el le premier maldi du mois de tous Ins enfants de I'unitE i)c septembre 1998 ~ mat i ' / % 112 patients ant did contr6!& sanlemenl (el encore !) 25 prdevemems (211.83 %) ~lail positifs avec raise ell O,'idenec de trois bactEries d'inlErO nos~x:otnial prEcddemtnent dEcHIc Kleb~'w/ta oxTtoca , Klebsiella pneumvmae ct k)~terobacter cloacae. L'analy~c de la durde d'exposition au risque-garage conflrnte que les cnfants colonists pm nne bactEric d'intdr~t nosocomial ont cu tmc l~riodc de gavage deux lois plus longec quc Ins anfants non colonisds pal unc baclErie d'intEr~t nosocmttial t'q jours versus 16,6 jours) Ccpendant lc taux ffattaque faible n'a pas nEcessilc dc modilier notre stmtEgie jusqu'fi ce jour Conclusions. L'utilisation de gains chez les enfants fi Im.ut risque d'infcction esl une mcsure efficace pour diminuer Ins illfeCliOllS nosocomiales Le portage n'est pas supprime mats la montEe en charge de la colonisation est surveill~Se el permet de recad~er avec le personnel s0ignmtt I'application des precautions de base La surveillance bacteriologique systdnmlique (prdlevemenls de sellcs el gorges) ddmontre que grace attx prdcantions stand~ds, la proportion d'enfants cololfiSdS par des batteries d'intEr~t nosucomial ddcroh de lnanidre spectaculatre
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FREQUENCE ET SIGNIFICATION DE LA PRESENCE D'ANTICORPS ANTI CYTOPLASME DES POLYNUCLEAIRES NEUTROPHILES C H E Z LES PATIENTS ATTEINTS DE MUCOVISCIDOSE I Berlie (I), I Pellier 11), E Duveau (1), A Chevailler (2), JL G iniEs (1). ( I ) DEpanement de PEdiatric, (2) Laboratoire d'lmmunologie, CHU, Angers Des anomalies immunologiques et en particulier la pr6sence d'anticorps antic~loplasme des polynuclEaires neutrophiles (ANCA) ant etE rapponEes dans la mucoviscidose. Notre Etude recherchait la frEquence de ces anticorps dans une population de patients atteints dc rnucoviseidose et une Evcntuelle correlation avec leur statut clinique. La recherche d'ANCA a EtE rEalisde au tours de l'annEe 1999 chez 54 patients hgEs de I fi 29 ans (27 filles et 27 gar~:ons) suivis au centre de soin de la mucoviscidose du CHU au cours du bilan rEalisd systematiquement chez tous les patients au moths unc lois par an. l,e mEme jour ont Etd rdalisds un examen clinique, unc radiographie pulmonaire, tin examen cytobactEriologique des crachats el, chez tes 35 patients figds de plus de 6 ans, des explorations fonctionnelles respiratuires I,a recherche d'ANCA etait positive chez 5 des 54 patients (9%). Ces 5 patients. compares aux 49 chez lesquels la recherche Etait negative, etaiant plus hgEs (21 - 5 ans contre 11 + 7 arts p 0,00l). Tous dtaient poneurs chroniques de pseudomonas acraginosa et avaicnt unc recherche de prdcipitines antipyocyaniques positives alors que 35 des 49 patients chez lesquels la recherche d'ANCA etait negative n'etaient pas colonisEs, et 38 n'etaient pas porteurs de precipitines (p=0,001 et p0,006). Parrot les 35 patients qui ont eu des explorations fonctionneltes respiratoircs, 3 des 5 patients chez lesquels la recherche d'ANCA dtait positive avaient un VEMS inl~rieur fi 50 % des valeurs prEdites alors que 29 des 30 patients chez lesquels la recherche d'ANCA etait negative avaient un VEMS supdrieur a 50 % (p-0.0 I). Notre travail montre que dans la population des sujets mucoviscidosiques, la recherche d'ANCA est anonnalement souvent positive. Cette positivite temoigne d'une forme grave de la maladie. La recherche de ces anticorps chez Ins patients arteints de mucoviscidose peut Etre un indicateur de l'EvolutivitE de la maladie.