Infection de nécrose pancréatique à Candida parapsilosis (à propos d’un cas)

Infection de nécrose pancréatique à Candida parapsilosis (à propos d’un cas)

e32 rate between the two methods was evaluated at 97% (Cohen’s kappa, 0.905). The discrepant result concerned one specimen from a colonized patient pr...

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e32 rate between the two methods was evaluated at 97% (Cohen’s kappa, 0.905). The discrepant result concerned one specimen from a colonized patient previously known to have a cycle threshold (Ct) value ≥ 35 using ihPCR. This specimen was confirmed to be positive with ihPCR and was negative with pmPCR. Taking into account Ct values for positive samples, the correlation factor between the two PCR methods has been evaluated at 0.97 (R2 = 0.9481). Taking into account the Cohen’s kappa > 0.8, the RealCycler PJIR kit (Progenie Molecular) appears to be an efficient technique to detect P. jirovecii in patients with PCP and in patients colonized by P. jirovecii. Disclosure of interest The authors have not supplied their declaration of competing interest. Références [1] Meliani L, Develoux M, Marteau-Miltgen M, et al. Real-time quantitative PCR assay for Pneumocystis jirovecii detection. J Eukaryot Microbiol 2003;50(Suppl):651. [2] Totet A, Meliani L, Lacube P, et al. Immunocompetent infants as a human reservoir for Pneumocystis jirovecii: rapid screening by non-invasive sampling and real-time PCR at the mitochondrial large subunit rRNA gene. J Eukaryot Microbiol 2003;50(Suppl):668—9. http://dx.doi.org/10.1016/j.mycmed.2016.04.069 62

Détermination de l’activité fongicide du détergent ANIOS SURFA’SAFE Premium D. Hoinard , A. Boullié , M. Desnos-Ollivier ∗ , D. Garcia-Hermoso , A. Alanio , F. Dromer CNR mycoses invasives et antifongiques, Institut Pasteur, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Desnos-Ollivier) Problématique L’efficacité des détergents pour le nettoyage des surfaces de laboratoire contaminées (laboratoire P2, P3) par des agents pathogènes fongiques n’est pas bien caractérisée. Les principaux champignons utilisés pour tester l’activité fongicide des détergents sont Candida albicans et Aspergillus niger. Objectif L’objectif est de déterminer si le détergent ANIOS SURFA’SAFE Premium, recommandé par le service Hygiène et Sécurité de l’Institut Pasteur de Paris, a une activité fongicide pour les agents pathogènes fongiques de classe de risque 2 et 3, ainsi que le temps de contact nécessaire pour une activité optimale. Matériels et méthodes Dix-huit espèces de champignons pathogènes de classe 2 et 3 ont été testées (6 espèces de champignons filamenteux ascomycètes, 3 espèces de champignons dimorphiques, 5 espèces de mucorales, 3 espèces de levures ascomycètes et une levure basidiomycète). Pour chaque espèce, la croissance résiduelle a été déterminée après plusieurs temps de contact avec le détergent (5, 15, 30, 60 min et 24 h). Résultat Pour les principales espèces de levures, aucune croissance résiduelle n’a été observée même après un temps de contact de seulement 5 minutes. Pour les principales espèces de champignons filamenteux, une croissance résiduelle inférieure d’environ 1 % de l’inoculum initial a été observée après un temps de contact de 15 minutes. Pour les agents fongiques de classe 3, aucune croissance n’était détectée après un temps de contact de 30 minutes à l’exception de l’espèce Cladophialophora bantiana. Conclusion En conclusion, nous préconisons un temps de contact de 30 minutes pour une décontamination totale, étendue au minimum à 1 h et au mieux à 24 h pour l’espèce Cladophialophora bantiana. Ce travail pourra contribuer à la mise en place d’une procédure de nettoyage des locaux hospitaliers garantissant l’absence de contamination par les différents pathogènes fongiques.

Compte rendu de congrès/Proceeding of congress Déclaration de liens d’intérêts leurs éventuels liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé

http://dx.doi.org/10.1016/j.mycmed.2016.04.070 63

Les onychomycoses à moisissures et à pseudodermatophytes à l’hôpital militaire d’instruction Mohammed V de Rabat (Maroc) M. Iken ∗ , Z. Lemkhente , H. Naoui , L. Boumhil , B. Lmimouni Hôpital militaire d’instruction Mohamed V, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Iken) Introduction Les onychomycoses représentent l’étiologie la plus fréquente des onychopathies Leur prévalence dans la population générale varie de 2 à 13 % selon les séries. Les dermatophytes et les levures ne sont pas les seuls agents fongiques en cause. D’autres champignons filamenteux appelés moisissures sont aussi impliqués dans la pathologie fongique unguéale. Objectifs Évaluer la fréquence relative des moisissures incriminées dans les onychomycoses, répertorier les principales espèces engendrant ces onychomycoses diagnostiquées au service de parasitologie-mycologie de l’hôpital Militaire d’Instruction Mohamed V de Rabat. Patients et méthodes Il s’agit d’une étude prospective descriptive réalisée au sein du laboratoire de parasitologie-mycologie médicale de l’hôpital militaire d’instruction Mohammed V de Rabat, sur une durée de 3 ans (2010—2013). Elle inclut tous les patients consultants en dermatologie et adressés au laboratoire de parasitologie-mycologie à l’HMIMV pour un examen mycologique d’une lésion unguéale suspecte d’onychomycose des mains et/ou des pieds. Résultats Durant la période d’étude, 924 prélèvements mycologiques au niveau des ongles ont été effectués pour déterminer l’origine mycosique de l’infection. Ainsi, 396 patients ont présenté une onychomycose. Les moisissures représentent environ 21 % de l’ensemble des champignons isolés et identifiés. Aspergillus spp. est le genre majoritaire avec un taux de 32,7 %, suivi du genre Scopulariopsis brevicaulis avec un taux de 30,8 % des cas, et le genre Fusarium spp. représentant 11,53 % des cas. Les autres moisissures de cette même famille ainsi que les pseudodermatophytes ne sont que rarement isolées. Conclusion Les onychomycoses à moisissures ne sont pas rares. Leur prise en charge adéquate passe obligatoirement par l’analyse mycologique ainsi que l’élimination des facteurs favorisant les récidives. Déclaration de liens d’intérêts leurs éventuels liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé

http://dx.doi.org/10.1016/j.mycmed.2016.04.071 64

Infection de nécrose pancréatique à Candida parapsilosis (à propos d’un cas) M. Iken ∗ , S. El Abbassi , S. Kabbage , L. Boumhil , H. Naoui , B. Lmimouni Hôpital militaire d’instruction Mohamed V, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Iken) Introduction La pancréatite aiguë est une entité clinique dont la pathogénie fait intervenir une activation intracellulaire des enzymes protéolytiques et lipolytiques du pancréas. Les lésions de nécrose pancréatique et péripancréatique ont été attribuées

Compte rendu de congrès/Proceeding of congress à une auto digestion de la glande et de ses tissus avoisinants par ses propres enzymes. Au cours des pancréatites aiguës, les infections pancréatiques sont des complications fréquentes. Parmi ces complications, l’infection des coulées de nécrose revêt un aspect particulier et une gravité marquée. Ces infections sont surtout d’origine bactérienne. L’étiologie candidosique reste rare mais importante à reconnaître pour une prise en charge thérapeutique précoce et adéquate. Nous rapportons par le présent travail un cas d’infection de nécrose pancréatique à Candida parapsilosis associé à une fungémie. Observation Patient, âgé de 53 ans, était hospitalisé pour douleurs abdominales transfixiantes lancinantes irradiant dans l’épaule droite avec pyrosis et dyspepsie. Dans ses antécédents, on ne notait ni un traitement médical au long cours, ni une intoxication alcoolo tabagique. Un bilan radiologique a objectivé une pancréatite aiguë nécrosante stade E (score de Ranson et Balthazar) avec infiltrats des fascias pararénales antérieures droit et gauche ainsi que microlithiases dans la vésicule biliaire. Le bilan biologique a montré une hyperleucocytose à 29 400 éléments/mm3 , hémoglobine à 12,7 g/dl, une lipasémie à 212 UI/L, une amylasémie à 127 UI/L. Une sphincterotomie endoscopique a été réalisée avec une CPRE mais sans amélioration. Un bilan radiologique de contrôle (TDM thoracoabdominale) a montré une persistance de la coulée de nécrose péri pancréatique ainsi que l’apparition d’une pneumopathie basale et épanchement pleural gauches. Une ponction-drainage guidée d’une coulée de nécrose pancréatique sous contrôle tomodensitométrique a été effectuée. La culture sur milieu de Sabouraud Chloramphénicol avec ou sans actidione, du pus de la coulée de nécrose a permis l’isolement de colonies de levures, identifiées ensuite Candida parapsilosis. Une fungémie à Candida parapsilosis a été mise en évidence sur une hémoculture. Conclusion Au cours des pancréatites aiguës, l’infection de la nécrose pancréatique par Candida parapsilosis est rare. Ce type d’infection doit être évoqué en présence de facteurs favorisants et impose un traitement précoce et adapté dont le but est l’amélioration de la survie des malades. Déclaration de liens d’intérêts leurs éventuels liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé

http://dx.doi.org/10.1016/j.mycmed.2016.04.072 65

Infection urinaire a Trichosporon asahii : à propos d’un cas Kabbage 1,2,∗ ,

Dahraoui 1,2 ,

Abbassi 1,2 ,

Iken 1,2 ,

S. S. S. El M. Y. Er-Rahali 2,4 , G. Belmejdoub 2,4 , A. Baite 2,3 , C. Haimeur 2,3 , B. Lmimouni 1,2 1 Laboratoire de parasitologie et mycologie, hôpital militaire d’instruction Mohamed V, Rabat, Maroc 2 Faculté de médecine et de pharmacie, université Mohamed V, Rabat, Maroc 3 Service de réanimation médicale, hôpital militaire d’instruction Mohamed V, Rabat, Maroc 4 Service d’endocrinologie, hôpital militaire d’instruction Mohamed V, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Kabbage) Introduction La trichosporonose est une infection émergente causée principalement par Trichosporon asahii. Cette espèce est la plus fréquemment retrouvée au sein des lésions cutanées superficielles mais est rarement responsable d’infection invasive. Les candiduries à Trichosporon asahii sont inhabituelles et restent insuffisamment signalées. Nous rapportons le cas d’une infection urinaire à Trichosporon asahii. Observation M. K.R âgé de 71 ans, admis en réanimation médicale pour prise en charge d’un trouble de conscience apyrétique

e33 sur hypernatrémie et hypercalcémie majeure. Dans ses antécédents médico-chirurgicaux, on note une néoplasie de la prostate pour laquelle il a bénéficié d’une prostatectomie totale en 2003. Le début de la symptomatologie clinique remonte à une semaine de son admission, par l’installation progressive d’un trouble de conscience avec altération de l’état général le tout évoluant dans un contexte d’apyrexie. L’examen à l’admission trouve un patient agité, GCS à 10, sans déficit sensitivo-moteur. Après mise en condition, le patient a bénéficié d’examens paracliniques objectivant la présence d’une hyperleucocytose à prédominance de neutrophiles, un syndrome inflammatoire modéré ainsi qu’une insuffisance rénale d’allure fonctionnelle. L’examen cytobactériologique des urines a objectivé la présence de levures à l’examen microscopique. L’étude des caractères biochimiques des colonies de levures par la galerie d’identification API 20 C a permis l’identification du Trichosporon asahii, qui a été confirmé sur un nouveau prélèvement. Conclusion Bien que rares, de plus en plus d’infections à Trichosporon asahii sont rapportées, principalement chez les sujets immunodéprimés. Malgré le faible nombre de données épidémiologiques, biologiques et clinique ainsi que la difficulté du diagnostic, l’instauration rapide d’un traitement efficace améliore le pronostic. Déclaration de liens d’intérêts leurs éventuels liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé

http://dx.doi.org/10.1016/j.mycmed.2016.04.073 66

Les candiduries en milieu de réanimation S. Kabbage 1,2,∗ , S. El Abbassi 1,2 , S. Dahraoui 1,2 , A. Salomon 2,3 , M. Iken 1,2 , H. Berraho 1,2 , A. Bait 2,3 , K. Abouelalaa 2,4 , H. Charki 2,3 , B. Lmimouni 1,2 1 Laboratoire de parasitologie et mycologie, hôpital militaire d’instruction Mohamed V, Rabat, Maroc 2 Faculté de médecine et de pharmacie, université Mohamed V, Rabat, Maroc 3 Service de réanimation médicale, hôpital militaire d’instruction Mohamed V, Rabat, Maroc 4 Service de réanimation chirurgicale, hôpital militaire d’instruction Mohamed V, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Kabbage) Introduction L’objectif de notre travail est de décrire le profil épidémiologique et clinique, de déterminer les facteurs de risques et les méthodes de diagnostic biologique des candiduries. Matériels et méthodes Il s’agit d’une étude prospective descriptive réalisée sur une période de 9 mois allant de mai 2015 à janvier 2016 au sein du laboratoire de parasitologie et de mycologie de L’HMIMV de Rabat, et en collaboration avec le service de la réanimation médicale et de la réanimation chirurgicale de L’HMIMV de Rabat. Dans notre étude nous avons retenu tous les patients admis en réanimation pour une pathologie médicale ou chirurgicale, hospitalisés avec ou sans sonde urinaire à demeure pendant une durée de plus de 48 heures et présentant un syndrome infectieux clinique ou biologique ou des signes cliniques évoquant une infection urinaire à Candida sp., et ayant un facteur de risque de développement d’une infection fongique. L’analyse statistique a été faite en utilisant le logiciel SPSS 10.0. Les tests utilisés étaient le test Khi-2 pour les variables qualitatives et le test de Student pour les variables quantitatives. Résultats Trente cas de candidurie (21,5 %) ont été décelés parmi les 140 patients hospitalisés durant notre période d’étude en unité de soins intensifs. L’âge moyen de nos patients était de 64,5 ans (44 à 90 ans). Par ailleurs, une nette prédominance masculine a été observée avec un sexe ratio H/F de 1,3. Candida albicans a été isolé dans 54 % des cas, suivi de Candida tropicalis dans 14 % des cas, alors