Infiltrations cortisoniques en pratique de médecine générale : le point de vue des patients

Infiltrations cortisoniques en pratique de médecine générale : le point de vue des patients

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Communications posters électroniques / Revue du Rhumatisme 83S (2016) A163-A304

Résultats. – Au total, 1 227 pts ont été inclus dans les cohortes B (France : 154/555 ; [27,7 %]) et C (France : 303/672 [45,1 %]). Sur les 1 219 pts de la population analysée, 456 (37,4 %) étaient français et 763 (62,6 %) provenaient des autres pays. À l’inclusion, les pts français présentaient une durée plus longue de la PR (moyenne [ET] : 12,3 [10,3] vs 8,8 [8,0] ans, p < 0,001) et une PR plus progressive avec des facteurs de mauvais pronostic (présence d’érosions radiographiques : 72,6 vs 61,5 %, p < 0,001 ; RF+ : 79,0 vs 69,8 %, p = 0,001 ; anti-CCP+ : 75,7 vs 65,1 %, p < 0,001 ; RF+/ACPA+ : 70,8 vs 59,8 %, p = 0,005), mais une activité de la maladie significativement plus faible (moyenne [ET] DAS28 [CRP] 4,6 [1,15] vs 4,8 [1,02], p = 0,001. Comparativement, la cohorte française présentait plus de troubles métaboliques (35,3 vs 28,4 %, p = 0,013), plus de fumeurs (18,9 vs 11,8 %, p = 0.001) et avait connu davantage d’échecs aux anti-TNF (moyenne [ET] 1,07 [1,01] vs 0,69 [0,89], p < 0,001). Ces pts avaient moins de tumeurs (1,5 vs 4,6 %, p = 0,005) à l’inclusion et recevaient des doses plus élevées de corticostéroïdes concomitants (dose moyenne de prednisone [ET] 9,4 [6,4] vs 7,1 [6,9] mg/jour, p < 0,001). Les taux bruts de maintien global (IC 95 %) à 12 mois n’étaient pas significativement différents entre les pts de la cohorte française et ceux des autres pays (71,8 % [67,3, 75,7] vs 75,3 % [72,0, 78,3], p = 0,079). En France, 154 pts (33,8 %) étaient naïfs de biologiques, 103 (22,6 %) avaient connu un échec à un DMARD biologique (bDMARD) et 199 (43,6 %) avec ≥2 bDMARD. En France on a observé une diminution numérique du taux de maintien selon la ligne de traitement à 12 mois (74,1 % [66,1, 80,4] [naïfs de biologiques], 71,2 % [61,0, 79,1] [échec à un bDMARD] et 70,2 % [63,2, 76,2] [échec ≥2 bDMARD] [test log-rank : p = 0,337]), comparé aux autres pays, où les taux de maintien étaient significativement différents selon la ligne de traitement (78,6 % [74,1, 82,5] [naïfs de biologiques], 75,7 % [68,6, 81,5] [échec à un bDMARD] et 67,3 % [59,5, 73,9] [échec ≥2 bDMARD], p = 0,006). Les taux de maintien chez les pts naïfs de biologiques étaient similaires entre la cohorte française et celle des autres pays. Conclusion. – À la différence des autres pays de l’étude ACTION, les pts français avaient une PR moins active mais plus progressive et étaient plus nombreux à débuter abatacept en ligne de traitement plus tardive. Il n’existait pas de différence significative en termes de taux bruts de maintien global à 12 mois entre ces deux cohortes, ce qui est cohérent avec la littérature [1]. Toutefois, l’absence de diminution significative du taux de maintien selon la ligne de traitement dans la cohorte française doit faire l’objet d’analyses complémentaires. Conflit d’intérêt. – X. M. : frais de consultation ou toute autre rémunération : BMS, Pfizer, GSK, UCB. R. A. : subventions pour la recherche, bureau des conférenciers : Bristol-Myers Squibb. H. N. : aucun conflit d’intérêt. M. G. : aucun conflit d’intérêt. H. M. L. : frais de consultation ou toute autre rémunération : AbbVie, Bristol-Myers Squibb, Roche-Chugai, UCB, MSD, GSK, SOBI, Medac, Novartis, Janssen-Cilag, AstraZeneca, Pfizer, Actelion ; bureau des conférenciers : AbbVie, Bristol-Myers Squibb, Roche-Chugai, UCB, MSD, GSK, SOBI, Medac, Novartis, Janssen-Cilag, AstraZeneca, Pfizer, Actelion. A. C. : subventions pour la recherche : UCB, Pfizer ; frais de consultation ou toute autre rémunération : AbbVie, Bristol-Myers Squibb, Chugai, Lilly, MSD, Novartis, Pfizer, Roche. M. C. : emploi : Bristol-Myers Squibb. C. R. : stock-options ou détention de placements dans une société à but lucratif ou régimen de retraite autogéré, emploi : Bristol-Myers Squibb. M. L. B. : stock-options ou détention de placements dans une société à but lucratif ou régimen de retraite autogéré, emploi : Bristol-Myers Squibb. J.H. : emploi : Excelya. L. C. : emploi : Bristol-Myers Squibb.

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Références bibliographiques [1] Finckh A, et al. RMD Open 2015 ; 1:e000040. PE.Di-017

Infiltrations cortisoniques en pratique de médecine générale : le point de vue des patients J. Petit (1) ; C. Prati (1) ; D. Wendling (1) ; X. Guillot* (1) (1) Rhumatologie, CHRU de Besançon, Besançon *Auteur correspondant : [email protected] (X. Guillot) Introduction. – Les pathologies rhumatologiques représentent environ 9 % des motifs de consultation en médecine générale, et les infiltrations articulaires et péri-articulaires sont fréquemment réalisées en cabinet de ville. En utilisant une approche qualitative, nous nous sommes intéressés aux croyances et représentations attachées aux infiltrations et à leur évolution avant/après le geste chez des patients suivis en médecine générale. Patients et Méthodes. – Vingt-neuf patients ayant consulté en médecine générale en Franche-Comté ont été inclus. Des entretiens individuels semi-dirigés étaient conduits avant puis après la réalisation d’une infiltration cortisonique en utilisant une approche qualitative entre le 16/ 03/2015 et le 03/04/2016. Les questions posées concernaient les connaissances ou croyances des patients sur les infiltrations, l’information reçue et le recueil du consentement, l’efficacité et la tolérance du geste, l’évolution de ces croyances ou représentations initiales. Résultats. – Les sites infiltrés étaient des épaules (7), genoux (16), coudes (2), canaux carpiens (2), grand trochanter (1), poignet et styloïde radiale (1). Les indications des infiltrations étaient : arthrose (13), tendinopathie (11), kyste poplité (1), canal carpien (1), spondyloarthrite (1), arthrite inclassée (1), conflit péri-prothétique (1). Concernant les connaissances des patients sur les infiltrations préalablement à la réalisation des gestes, seuls 11 patients savaient qu’il s’agissait d’une injection de corticoïde, 12 évoquaient un « nombre limite » d’infiltrations à réaliser par an, 2 un risque de déséquilibre diabétique, 12 craignaient la douleur, 2 l’aiguille. Le risque infectieux n’était évoqué par aucun patient. Concernant leurs attentes, trois patients évoquaient une diminution de la consommation en antalgiques/AINS, six la possibilité d’éviter une chirurgie, six une amélioration fonctionnelle, mais 9 considéraient que l’infiltration n’agirait que pour une durée limitée. Concernant les précautions liées au geste, 13 évoquaient le repos, un l’arrêt préalable du Kardegic. Lors du geste, 11 patients disaient avoir ressenti une douleur, liée à l’injection du produit pour 5 d’entre eux. Concernant les résultats de l’infiltration, l’EVA douleur moyenne passait de 7,7 IC95 % [7,1 ; 8,2] à 2,9 [1,8 ; 4] ; p < 0,0001 après le geste infiltratif. Vingt-trois patients jugeaient que leur douleur avait diminué, 3 gardaient une opinion positive malgré une efficacité insuffisante, 4 se jugeaient améliorés sur le plan fonctionnel, 9 avaient pu ensuite réduire leur consommation d’antalgiques/AINS, 2 disaient avoir moins peur des infiltrations désormais. Toutefois, un patient jugeait l’infiltration totalement inefficace, 6 jugeaient incomplet le soulagement de leur douleur, 6 jugeaient la durée d’efficacité trop courte, 3 n’ont pas pu réduire les posologies d’antalgiques, 6 rapportaient une exacerbation initiale des douleurs après le geste, 4 ont présenté un malaise vagal post-infiltration, 1 une ecchymose. Conclusion. – Il s’agit de la première étude s’intéressant au point de vue des patients sur les infiltrations réalisées en médecine générale. Ces résultats montrent une opinion globalement positive des patients sur les infiltrations en pratique de médecine générale, indépendamment du déroulement et du résultat du geste. Le niveau et les besoins d’information apparaissaient comme faibles sur cet échantillon de patients, qui faisaient globalement confiance à leur praticien. Le risque infectieux n’était pas évoqué par les patients infiltrés. Les préoccupations principales concernaient la crainte de la

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douleur lors du geste et un « nombre limite » d’infiltrations à ne pas dépasser. Conflit d’intérêt. – aucun PE.Di-018

Amélioration durable des manifestations cutanées et de la fonction physique avec le sécukinumab versus l’ustékinumab chez les patients atteints de psoriasis modéré à sévère et de rhumatisme psoriasique concomitant : résultats de l’étude CLEAR à 1 an JP. Lacour (1) ; M. Ruer-Mulard (2) ; M. Beylot-Barry (3) ; P. Célerier (4) ; L. Contreras* (5) ; AB. Gottlieb (6) ; C. Karyekar (7) (1) Dermatologie, CHU de Nice, Nice ; (2) Dermatologie, CH Martigues, Martigues ; (3) Dermatologie, CHU Bordeaux, Bordeaux ; (4) Dermatologie, CH, La Rochelle ; (5) Affaires médicales, Novartis Pharma, Rueil-Malmaison ; (6) Dermatology, Tufts Medical Center, Boston, États-Unis ; (7) Affaires médicales, Novartis Pharmaceuticals Corporation, East Hannover, États-Unis *Auteur correspondant : laura. [email protected] (L. Contreras) Introduction. – Dans l’étude prospective, randomisée, en double aveugle CLEAR (NCT02074982), le sécukinumab (SEC), un anticorps monoclonal humain anti-interleukine 17A, a démontré une efficacité supérieure PASI90 vs l’ustékinumab (UST) (anti-IL-12/23) chez les patients atteints de psoriasis en plaques modéré à sévère. Précédemment l’efficacité de SEC a été démontrée à 16 semaines (s) dans le sousgroupe présentant un rhumatisme psoriasique (RP) concomitant. Patients et Méthodes. – Les patients ont été randomisés pour recevoir SEC (300 mg, S.C. aux sem 0, 1, 2,3 puis toutes les 4 semaines à partir de la s 4) ou UST (posologie de l’AMM). Le critère de jugement principal était la réponse PASI90 à s16. Les réponses PASI 75/90/100, IGA mod 2011 au cours du temps, et les scores HAQ-DI, WPAI et DLQI ont été analysés dans le sous-groupe présentant un RP concomitant. Les résultats ont été exprimés en NRI (imputations en non-répondeurs) pour l’efficacité et les données patients (PRO). Résultats. – 676 patients ont été randomisés et 610 (93,7 %) ont terminé les 52 s de l’étude : SEC, 312 [94,8 %] ; UST, 298 [92,5 %]. Au total, la réponse PASI90 a été obtenue par 79,0 % vs 57,6 % (P < 0,0001) et 74,9 % vs 60,6 % (P = 0,0001) des patients recevant le SEC vs UST à s16 et à s52, respectivement. Un RP concomitant a été rapporté chez 69/337 (20,5 %) et 54/339 (15,9 %) patients dans les groupes SEC et UST, respectivement. Dans ce sous-groupe, une % plus élevée de patients dans le groupe SEC ont obtenu une réponse PASI90 à s 52 par rapport à UST ; 77,6 % vs 63,5 % (P < 0,05), respectivement. La variation moyenne par rapport à l’inclusion du score HAQ-DI à s52 était de –0,30 avec SEC vs – 0,13 avec UST. Une % plus élevée de patients sous SEC ont obtenu une réponse HAQ-DI (différence minimale cliniquement importante) vs UST à s 52 (39,4 % vs 23,5 %, respectivement). Des améliorations plus marquées ont été observées dans d’autres paramètres avec le SEC vs UST dans ce sous-groupe (Tableau). PASI, DLQI et WPAI à s 52 PASI 75, n (%) PASI 100, n (%) DLQI, Ä par rapport à l’inclusion, moyenne ± ET

SEC

UST

61 (91,0)*

39 (75,0)

30 (44,8)

21 (40,4)

– 12,3 + 7,68

– 9,0 + 7,44

WPAI, variation par rapport à la valeur à l’inclusion, moyenne ± ET – 0,4 + 2,80

– 0,8 + 24,89

Impact sur la productivité au travail dû au psoriasis (%)

Temps de travail manqué en raison du psoriasis (%)

– 27,3 + 26,81

– 15,0 + 22,

Détérioration globale du travail en raison du psoriasis

– 20, 4 +

– 18,4 +

– 35,4 + 27,46

– 24,3 +

Impact sur les activités dûes au psoriasis (%)

* p < 0,01. Pourcentages calculés pour les patients ayant une évaluation à l’inclusion et après l’inclusion ; N = nombre de patients RP à l’inclusion ; n = nombre de répondeurs. DLQI : indice de qualité de vie en dermatologie ; WPAI : questionnaire d’évaluation de l’impact sur la productivité au travail et les activités quotidiennes du psoriasis

Conclusion. – La supériorité de SEC vs UST pour l’obtention du blanchiment des lésions a été maintenue chez les patients atteints de psoriasis en plaques modéré à sévère à s52. Dans le sous-groupe présentant un RP concomitant, SEC a été associé à des améliorations plus marquées au niveau cutané, de la fonction physique, de la qualité de vie et de la productivité au travail par rapport à UST sur les 52 sem. Conflit d’intérêt. – C. Karyekar, salarié Novartis L. Contreras,salariée Novartis PE.Di-019

Affections rhumatologiques de l’enfant en milieu hospitalier congolais NE. Lamini N’Soundhat (1) ; OLA. Mohondiabéka (1) ; O. Akoli Ekoya (1) ; DC. Nkouala-Kidédé (1) ; FE. Omboumahou Bakalé (1) ; AP. Salémo (1) ; H. Ntsiba* (1) (1) Rhumatologie, centre hospitalier et universitaire, brazzaville, République du Congo *Auteur correspondant : [email protected] (H. Ntsiba) Introduction. – Rapporter les principales étiologies des affections rhumatologiques de l’enfant congolais non sicklanémique. Patients et Méthodes. – Étude transversale sur dossiers d’enfants non drépanocytaires âgés de 0 à 16 ans, conduite dans les services de Rhumatologie et de Pédiatrie du CHU de Brazzaville, de juin 2007 à mai 2015, soit 8 ans. 236 enfants étaient admis pour affection ostéoarticulaire non traumatique sur 80 800 patients vus en consultation ou en hospitalisation. Les critères diagnostiques usuels utilisés en Rhumatologie ont permis de retenir 114 patients, soit une fréquence hospitalière d’affections rhumatologiques de 0.29 %. Résultats. – Il s’agissait de 114 patients dont 58 filles (51 %) et 56 garçons (49 %), soit un sex-ratio de 0,94. L’âge moyen était de 9,4 ± 3,4 ans (extrêmes de 2 semaines à 16 ans). La douleur articulaire ou osseuse (73.6 %), la fièvre (20.2 %) et l’impotence fonctionnelle (6.1 %) étaient les principaux signes fonctionnels. Le délai moyen de consultation était de moins d’un mois dans 68,5 % des cas, de 2 à 3 mois dans 22 % des cas et au-delà de 3 mois chez 12 % des patients. La durée moyenne d’hospitalisation était de 19, 36 ± 20,8 jours. Trois grands groupes étiologiques se distinguaient : la pathologie infectieuse : n = 46 (40,4 %) : arthrite septique : n = 25 (22 %), mal de Pott : n = 21 (18,4 %) ; le rhumatisme articulaire aigu : n = 41 (36 %) et les rhumatismes inflammatoires chroniques : n = 23 (18,5 %) dont 21 cas (16,7 %) d’arthrite juvénile idiopathique. Une scoliose et une maladie d’Osgood Schlatter ont été également notées. Conclusion. – En Afrique subsaharienne, les affections rhumatologiques de l’enfant ont été peu rapportées et paraissent moins fréquentes en milieu hospitalier pédiatrique. Les atteintes ostéoarticulaires sont dominées par les arthrites septiques, le mal de Pott, le rhumatisme articulaire aigu et l’arthrite juvénile idiopathique. Conflit d’intérêt. – aucun PE.Di-020

Prévalence de l’insuffisance rénale chez les patients atteints de spondyloarthrite : les résultats de l’étude internationale ASAS-COMOSPA M. Couderc* (1) ; B. Pereira (2) ; A. Molto (3) ; A. Tiple (4) ; M. Soubrier (1) ; M. Dougados (5) (1) Rhumatologie, CHU Gabriel-Montpied, Clermont-Ferrand ; (2) Délégation recherche clinique & innovation, CHU Gabriel-Montpied, Clermont-Ferrand ; (3) Service de rhumatologie, Université Paris Descartes, Service de Rhumatologie B, Hôpital Cochin, AP-HP., Paris ; (4) Néphrologie, CHU Gabriel-Montpied, Clermont-Ferrand ; (5) Rhumatologie, Hôpital Cochin, Paris *Auteur correspondant : [email protected] (M. Couderc)