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XVIIIe Congrès de l’Association posture et équilibre, Albi, 2—3 décembre 2011
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terminé ou en constante évolution jusqu’à 30 à 40 ans pour se stabiliser et ne régresser qu’à partir de 60 à 70 ans.
Influence de la vitesse sur le test des rotateurs O. Bourdeaux Ostéopathe, 10, avenue du Général de Gaulle, 91260 Juvisy, France
doi:10.1016/j.neucli.2011.10.037
Mots clés : Test des rotateurs ; Tonique ; Vitesse ; Thixotropie Adresse e-mail :
[email protected]
Le système de l’équilibre statique est différent suivant le sexe
Introduction.— Autet (1985) enseignait que, lors de l’exécution du test, le mouvement de pronation devait être réalisé de fac ¸on lente ; Gagey et Weber (1995) conseillent au contraire qu’il soit assez rapide, à la fréquence de résonance de l’articulation coxo-fémorale en rotation axiale (3,5 à 4,5 Hz selon Walsh, 1992), pour éliminer l’effet de la thixotropie. Nous avons cherché à vérifier si ces différentes vitesses modifiaient la réponse tonique. Sujets et méthodes.— Seize sujets volontaires (7 femmes et 9 hommes, âge moyen 29 ± 10,2, entre 15 et 45 ans) ont participé à cette étude. Sur chaque sujet, l’expérimentateur a exécuté, de fac ¸on aléatoire, 2 séquences du test aux différentes vitesses proposées. Résultats.— L’angulation obtenue au test des rotateurs est indépendante de la vitesse d’exécution de la manœuvre. Discussion.— La vitesse d’exécution du test n’élimine pas les effets de la thixotropie qui dépendent de l’amplitude de l’étirement musculaire et non de sa vitesse (Proske et Lakie, communication personnelle). Conclusion.— La vitesse d’exécution du test des rotateurs n’influence ni sa réponse tonique ni les effets de la thixotropie. doi:10.1016/j.neucli.2011.10.036 CA4
La maturation du système de l’équilibre statique se termine-t-il à 30 voire 40 ans ? P. Bourgeois a,∗ , M. Rossato b , M. Ouaknine c Centre d’optimisation de la performance motrice et cognitive, ILEPS Cergy-Pontoise, France b Président du CIES, Italie c Université de la méditerranée, Marseille, France
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∗ Auteur
correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (P. Bourgeois)
Mots clés : Maturation et évolution du système de l’équilibre ; Enfant au senior Introduction.— Dans le cadre d’un suivi clinique et stabilométrique de l’équilibre, 3 972 sujets de 5 à 87 ans ont été enregistrés 51,2 secondes sur cyber-sabots à 40 Hz. Ceci nous permet de voir évoluer les différents paramètres de la petite enfance au senior. Sujets et méthode.— Les sujets ont été mesurés par le même opérateur dans une cabine transparente de Rossato. Le sujet place son regard sur une cible disposée à 2 m à la hAuteur de ses yeux. Il est enregistré les yeux ouverts (YO) et fermés (YF). Dans un cadre de normalisation des paramètres stabilométriques, nous avons vérifié qu’ils suivaient une loi normale, calculé le risque de première espèce à partir desquelles nous avons supprimé les sujets. Nous présentons la moyenne et les risques de deuxième espèce pour chaque variable. Résultats.— À partir d’une Anova 1 facteur (âge), nous retracerons les différentes données. À titre d’exemple (YO) la surface passe de 281 ± 143 mm2 à < 10 ans à 186 ± 118 mm2 de 30 à 60 ans pour réaugmenter jusqu’à 220 ± 94 à 80 ans. Ce tracé en U est caractéristique YO comme YF pour la majorité des paramètres sauf pour ANO2 X ; la fréquence en Z, la pente et le Romberg qui ne sont pas dépendants. Conclusion.— On voit les paramètres évoluer en fonction de l’âge. Ceci montre que le système de maturation n’est probablement pas
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P. Bourgeois a,∗ , M. Rossato b , M. Ouaknine c Centre d’optimisation de la performance motrice et cognitive, ILEPS Cergy-Pontoise, France b Président du CIES, Italie c Université de la méditerranée, Marseille, France
a
∗ Auteur
correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (P. Bourgeois)
Mots clés : Maturation et évolution du système de l’équilibre ; Sexe Introduction.— Dans le cadre d’un suivi clinique et stabilométrique de l’équilibre, 3 972 sujets de 5 à 87 ans ont été enregistrés 51,2 secondes sur cyber-sabots à 40 Hz. Ceci nous permet de comparer l’évolution de l’équilibre entre les sexes. Patients et méthode.— Parmi les patients, 2 251 femmes et 1 721 hommes (âge moyen 34,8 ans ± 18,5), les yeux ouverts (YO), et 1 576 femmes et 1 161 hommes (âge moyen de 34,2 ans ± 17,9), les yeux fermés (YF), ont permis de calculer les risques de seconde espèce des différents paramètres. Les sujets ont été mesurés par le même opérateur dans une cabine transparente de Rossato. Le sujet place son regard sur une cible disposée à 2 m à la hAuteur de ses yeux. Résultats.— À partir d’une Anova à 2 facteurs, nous avons retracé les différentes données suivant l’âge et le sexe. Nous présentons avec la surface (YF) un exemple de tracé caractéristique YO comme YF. La surface passe chez la femme de 356 ± 210 mm2 à < 10 ans à 169 ± 131mm2 à 30 ans jusqu’à 60 ans pour augmenter brusquement jusqu’à 300 ± 136 à 80 ans tandis que l’homme passe respectivement de 399 ± 196 à 229 ± 148 à 40 ans puis progressivement jusqu’à 300 ± 164 à 80 ans. Les différences sont significatives à 10 à 25. Conclusion.— On voit évoluer distinctement les paramètres entre les filles et les garc ¸ons (Bourgeois, 2005) mais également chez les adultes puis les seniors. Les femmes se stabilisent plus précocement à 30 ans que les hommes à 40 ans. doi:10.1016/j.neucli.2011.10.038 CA6
Verticale subjective haptique : influence des conditions d’évaluation B. Braem a,b,c,∗ , M. Rousseaux a,b , J. Honoré a,d Univ Lille Nord de France, Lille, France b Service de rééducation neurologique, CHU, Lille, France c UDL3, Labo. URECA, Lille, France d UDSL, Labo. neurosciences fonctionnelles et pathologies, Lille, France
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∗ Auteur
correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (B. Braem) Mots clés : Verticale subjective ; Modalité visuelle ; Modalité haptique Introduction.— Chez le sujet sain, les verticales subjectives (VS) visuelle et visuo-haptique sont précises et présentent une dépendance relativement faible aux conditions de mesure, par exemple la position initiale de la barre à ajuster. La VS haptique est considérée comme moins précise. Nous avons testé l’hypothèse que les conditions de sa mesure peuvent expliquer cette imprécision.