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Intérêt des produits de distorsion acoustique dans l’évaluation des traumatismes sonores par musique amplifiée
A26 d’association chirurgie-radiothérapie (p = 0,03), l’absence de récidive locale (p = 0,05) étaient des facteurs pronostiques significatifs de meilleure survie à cinq ans. Les patients en situation de poursuite évolutive (dans les six mois suivants la fin du traitement) avaient un pronostic significativement plus sombre à cinq ans que les patients présentant une récidive au-delà de six mois (p = 0,038). La positivité des recoupes chirurgicales était associée à une tendance à une survie sans récidive plus faible à cinq ans (ns). Le score de qualité de vie calculé à partir du QLQC30 auprès des patients survivants était en moyenne de 63 %, avec un score des capacités fonctionnelles à 76 % en moyenne. Conclusion.— Les CAK sont des tumeurs malignes rares de pronostic sombre, caractérisées par un fort taux de récidive, pouvant apparaître des années après le traitement primaire. Le traitement recommandé est l’association chirurgie et radiothérapie postopératoire, lorsqu’elle est possible. Le pronostic à cinq ans varie en fonction du stade TNM, des possibilités thérapeutiques et du contrôle locorégional. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.065
Otologie Audiologie 13 octobre 2012 14 h 30 — 16 h 00 Salle : 351 064
Faisabilité et fiabilité de l’Auditory Steady State Response (ASSR) dans l’évaluation auditive de l’enfant et de l’adulte
C. Thibult ∗ , I. Gavilan , V. Darrouzet , V. Franco Vidal , R. Dauman Hôpital Pellegrin, CHU de Bordeaux, Bordeaux, France ∗ Auteur correspondant. But de la présentation.— L’ASSR est une réponse électrophysiologique stable évoquée par un stimulus auditif rapide, répété périodiquement pendant une durée prolongée. Il recherche en conduction aérienne, le seuil d’audition électrophysiologique de chaque oreille sur les 500, 1000, 2000 et 4000 Hz. Un nouveau stimulus, le CE-chirp* , semble prometteur pour cet examen, mais peu d’études sont disponibles à son sujet. Il apparaissait nécessaire d’étudier la faisabilité et la fiabilité de l’ASSR, avant de l’intégrer à nos examens cliniques. Matériels et méthodes.— Il s’agit d’une étude prospective qui a concerné 229 sujets normo-entendants ou porteurs de surdité de perception, soit 382 oreilles (sujets non nécessairement testés de fac ¸on bilatérale) : 51 % avaient une audition normale et 49 % une surdité. L’âge moyen était de 12,5 ans [0,5 mois—78 ans]. Les seuils ASSR ont été comparés à ceux obtenus avec l’audiométrie et avec les potentiels évoqués auditifs précoces (PEAP), en fonction de l’âge des sujets testés et des conditions de réalisation de l’ASSR. L’ASSR utilisait le CE-chirp* , calibré en dB HL, le PEAP des clics non filtrés calibrés en dB nHL et l’audiométrie des sons purs calibrés en dB HL. Résultats.— Quel que soit le groupe de sujets étudié, la différence moyenne de seuils entre l’ASSR et l’audiométrie, fréquence par fréquence, n’excédait pas 6 dB (différence non significative). La différence moyenne de seuils entre l’ASSR et le PEAP n’excédait pas 5 dB et n’était significative que chez les nourrissons âgés de moins de un an, normo-entendants ou porteurs de surdité légère (p < 0,0001). La durée moyenne d’un ASSR était de 30 minutes. Conclusion.— L’ASSR constitue un examen complémentaire fiable dans l’évaluation de l’audition, notamment chez le nourrisson dans
les suites du dépistage, l’enfant porteur de troubles du comportement ou chez le sujet simulant une surdité. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.066 065
Intérêt des produits de distorsion acoustique dans l’évaluation des traumatismes sonores par musique amplifiée S. Milhe De Saint Victor ∗ , V. Darrouzet , V. Franco Vidal CHU-Hôpital Pellegrin, Bordeaux, France ∗ Auteur correspondant.
But de la présentation.— L’exposition à des sons de forte intensité peut induire une altération des cellules ciliées externes de la cochlée, identifiable par la mesure des produits de distorsion acoustique. L’objectif principal était d’évaluer les modifications des produits de distorsion acoustique après exposition à un concert de musique amplifiée. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer la corrélation entre modification des produits de distorsion acoustique et intensité sonore, facteurs de risque, signes cliniques d’alerte, ainsi que l’efficacité des bouchons de protection en mousse. Matériels et méthodes.— Il s’agit d’une étude prospective portant sur 33 sujets, réalisée au cours de neuf concerts dont l’intensité sonore a été mesurée avec un sonomètre. Nous avons effectué 54 enregistrements avant-après concert, 33 sans bouchons et 21 avec bouchons. Les facteurs de risque étudiés étaient la consommation alcoolo-tabagique, l’aspirine ou les anti-inflammatoires non stéroïdiens, le surpoids et l’habitus musical. Les signes cliniques d’alerte étaient l’hypoacousie, les acouphènes et l’hyperacousie. Résultats.— Nous avons observé une diminution statistiquement significative de l’amplitude des produits de distorsion acoustique chez les sujets-concerts sans bouchons, qui prédominait sur les fréquences 5000 et 6000 hertz. Cette diminution était corrélée à l’intensité sonore. La diminution d’amplitude était moindre chez les sujets-concerts avec bouchons, l’efficacité des bouchons n’était pas totale. Le seul facteur de risque statistiquement significatif était la consommation habituelle d’alcool. Les signes cliniques n’étaient pas corrélés à la diminution d’amplitude des produits de distorsion acoustique. Conclusion.— L’exposition à un concert de musique amplifiée peut induire une altération des cellules ciliées externes de la cochlée en l’absence de port de bouchons de protection, ce risque est diminué en cas de port de bouchons en mousse. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.067 066
Étude psychoacoustique des mécanismes de la discrimination auditive en milieu bruyant D. Bonnard a,∗ , L. Demany b , C. Micheyl c , C. Semal b , R. Dauman a , V. Darrouzet a a CHU de Bordeaux-Pellegrin, Bordeaux, France b UMR CNRS 5287, université Bordeaux-Segalen, Bordeaux, France c University of Minnesota, Minneapolis, États-Unis ∗ Auteur correspondant. But de la présentation.— La sensibilité aux rapports de fréquences entre composantes de sons complexes est une propriété fondamentale du système auditif. Elle intervient notamment dans la ségrégation entre des sources sonores différentes et joue probablement un rôle essentiel dans la perception de la parole en milieu bruyant. Le but de cette étude était de caractériser les mécanismes auditifs impliqués dans la discrimination de rapports de fréquences chez les sujets normo-entendants. Matériels et méthodes.— Cette étude évaluait la capacité de six sujets normo-entendant à discriminer des rapports de fréquences
Otologie Audiologie 13 octobre 2012 14 h 30 — 16 h 00 Salle : 351 064
Faisabilité et fiabilité de l’Auditory Steady State Response (ASSR) dans l’évaluation auditive de l’enfant et de l’adulte
C. Thibult ∗ , I. Gavilan , V. Darrouzet , V. Franco Vidal , R. Dauman Hôpital Pellegrin, CHU de Bordeaux, Bordeaux, France ∗ Auteur correspondant. But de la présentation.— L’ASSR est une réponse électrophysiologique stable évoquée par un stimulus auditif rapide, répété périodiquement pendant une durée prolongée. Il recherche en conduction aérienne, le seuil d’audition électrophysiologique de chaque oreille sur les 500, 1000, 2000 et 4000 Hz. Un nouveau stimulus, le CE-chirp* , semble prometteur pour cet examen, mais peu d’études sont disponibles à son sujet. Il apparaissait nécessaire d’étudier la faisabilité et la fiabilité de l’ASSR, avant de l’intégrer à nos examens cliniques. Matériels et méthodes.— Il s’agit d’une étude prospective qui a concerné 229 sujets normo-entendants ou porteurs de surdité de perception, soit 382 oreilles (sujets non nécessairement testés de fac ¸on bilatérale) : 51 % avaient une audition normale et 49 % une surdité. L’âge moyen était de 12,5 ans [0,5 mois—78 ans]. Les seuils ASSR ont été comparés à ceux obtenus avec l’audiométrie et avec les potentiels évoqués auditifs précoces (PEAP), en fonction de l’âge des sujets testés et des conditions de réalisation de l’ASSR. L’ASSR utilisait le CE-chirp* , calibré en dB HL, le PEAP des clics non filtrés calibrés en dB nHL et l’audiométrie des sons purs calibrés en dB HL. Résultats.— Quel que soit le groupe de sujets étudié, la différence moyenne de seuils entre l’ASSR et l’audiométrie, fréquence par fréquence, n’excédait pas 6 dB (différence non significative). La différence moyenne de seuils entre l’ASSR et le PEAP n’excédait pas 5 dB et n’était significative que chez les nourrissons âgés de moins de un an, normo-entendants ou porteurs de surdité légère (p < 0,0001). La durée moyenne d’un ASSR était de 30 minutes. Conclusion.— L’ASSR constitue un examen complémentaire fiable dans l’évaluation de l’audition, notamment chez le nourrisson dans
les suites du dépistage, l’enfant porteur de troubles du comportement ou chez le sujet simulant une surdité. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.066 065
Intérêt des produits de distorsion acoustique dans l’évaluation des traumatismes sonores par musique amplifiée S. Milhe De Saint Victor ∗ , V. Darrouzet , V. Franco Vidal CHU-Hôpital Pellegrin, Bordeaux, France ∗ Auteur correspondant.
But de la présentation.— L’exposition à des sons de forte intensité peut induire une altération des cellules ciliées externes de la cochlée, identifiable par la mesure des produits de distorsion acoustique. L’objectif principal était d’évaluer les modifications des produits de distorsion acoustique après exposition à un concert de musique amplifiée. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer la corrélation entre modification des produits de distorsion acoustique et intensité sonore, facteurs de risque, signes cliniques d’alerte, ainsi que l’efficacité des bouchons de protection en mousse. Matériels et méthodes.— Il s’agit d’une étude prospective portant sur 33 sujets, réalisée au cours de neuf concerts dont l’intensité sonore a été mesurée avec un sonomètre. Nous avons effectué 54 enregistrements avant-après concert, 33 sans bouchons et 21 avec bouchons. Les facteurs de risque étudiés étaient la consommation alcoolo-tabagique, l’aspirine ou les anti-inflammatoires non stéroïdiens, le surpoids et l’habitus musical. Les signes cliniques d’alerte étaient l’hypoacousie, les acouphènes et l’hyperacousie. Résultats.— Nous avons observé une diminution statistiquement significative de l’amplitude des produits de distorsion acoustique chez les sujets-concerts sans bouchons, qui prédominait sur les fréquences 5000 et 6000 hertz. Cette diminution était corrélée à l’intensité sonore. La diminution d’amplitude était moindre chez les sujets-concerts avec bouchons, l’efficacité des bouchons n’était pas totale. Le seul facteur de risque statistiquement significatif était la consommation habituelle d’alcool. Les signes cliniques n’étaient pas corrélés à la diminution d’amplitude des produits de distorsion acoustique. Conclusion.— L’exposition à un concert de musique amplifiée peut induire une altération des cellules ciliées externes de la cochlée en l’absence de port de bouchons de protection, ce risque est diminué en cas de port de bouchons en mousse. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.067 066
Étude psychoacoustique des mécanismes de la discrimination auditive en milieu bruyant D. Bonnard a,∗ , L. Demany b , C. Micheyl c , C. Semal b , R. Dauman a , V. Darrouzet a a CHU de Bordeaux-Pellegrin, Bordeaux, France b UMR CNRS 5287, université Bordeaux-Segalen, Bordeaux, France c University of Minnesota, Minneapolis, États-Unis ∗ Auteur correspondant. But de la présentation.— La sensibilité aux rapports de fréquences entre composantes de sons complexes est une propriété fondamentale du système auditif. Elle intervient notamment dans la ségrégation entre des sources sonores différentes et joue probablement un rôle essentiel dans la perception de la parole en milieu bruyant. Le but de cette étude était de caractériser les mécanismes auditifs impliqués dans la discrimination de rapports de fréquences chez les sujets normo-entendants. Matériels et méthodes.— Cette étude évaluait la capacité de six sujets normo-entendant à discriminer des rapports de fréquences