La recherche fondamentale en vogue aux instituts Max-Planck

La recherche fondamentale en vogue aux instituts Max-Planck

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I I ! i l l A CT U A LIT EI NOUVELLE-ZC:LANDE

Halte aux ,ncartades !

,ujetschauds Cellules souches et embryonnaires humaines, brevets et g~nome humain, collections d'echantillons bioIogiques et bases de donn~es g~netiques : scientifiques et juristes se sont r~unis a Bordeaux, les 22 et 23 juin, pour aborder ces sujets. Ce colloque international a introduit la r~union des ministres de la Recherche du G8, ~largi au Br~sil, a la Chine, ~ I'lnde et au Mexique, qui a d~but~ le lendemain.

Erratum Dans notre num~to 200, du mois de mai, I'article ,, Monsanto fait rizette ,, (p. 9) indiquait de fa~;on erron~e que les donn~es brutes du s~quen~;age du genome do riz, offertes par la societe Monsanto aux membres du programme public international de s~quen(;age du gP-nome du riz (IRGSP) ktaient ~galement mises ~ la disposition des scientifiques non membres de I'IRGSP, sur un site dont I'acc~s ~tait payant. L'acc~s ~ cette base de donn~es sera en far gratuit, mais un enregistrement sera exige, ainsi que I'acceptation de dispositions qui offrent ~ Monsanto la possibilit~ de n~gocier le premier une licence non exclusive sur tout brevet d~pos~.

1 euro = 6,56 FF 1 franc = 0,15 ~. 1 dolla~ US = 1,05 ,'~ I 0ol!ar austr. = 0.62 g I D,~ark = 0,51 <~ 1 livre = 1,63 g 100 yens = 1 ~-;

elbourne - Remue-mdnage au pays

Mdes kiwis : ~ la suite d'une enqu&e ayant mis au jour que les principaux organismes de recherche du pays poursuivaient des recherches non autorisSes sur des organismes g~n&iquement modifies (OGM), les autorit~s n~oz61andaises ont d6cid8 de suspendre le systhme d'autorisations locales pour les projets concernant les O G M dans tousles instituts, jusqu'h la finalisation du contr61e et de l'enregistrement des donn4es. Depuis juillet 1998, date de l'Accord sur les substances dangereuses et les organismes modifi4s (HSNO, N e w Zealand hazardous substances and new organisms act), quiconque souhaite importer, cultiver, tester en champs ou diss4miner des O G M sur le territoire doit d4poser une demande d'autorisation et s'inscrire auprhs de l'administration charg~e de g~rer les risques environnementaux, I'ERMA (Environmental Risk Management Authority). En accord avec la rSglementation de I'HSNO, les &udes ~ faible risque peuvent obtenir l'autorisation des comitds de s&urit~ biologique habilitSs par I'ERMA. C'est ce qui se passe dans 27 des plus grands centres de

recherche en biologie. L'enqu&e nationale a &6 lancde, au mois d'avril, lorsque l'un de ces comit& la Christchurch Medical School de

Plusieurs cas de recherches n o n a u t o r i s e e s sur les OGM o n t ete d~cel~s.

l'universitd d'Otago - a signal8 un cas de recherche non autoris~e. Puis des cas similaires ont ~td d&ouverts dans d'autres instituts ; si bien que les 27 sites se sont vus imposer la date

limite du 24 mai pour que toutes les &udes sur les O G M soient rendues conformes, faute de quoi ils se vertalent poursuivis. L'HSNO Act prdvolt des amendes pouvant atteindre 500 000 dollars n6o-zdlandais (247 500 euros). Au total, il y aurait 113 exemples de manquement fi ces proc6dures, et pr&s de 200 projets approuv~s avant luillet 1998 n'ont pas 6t6 enregistr& correctement fi I'EMRA. M~me si Ia grande majoritd de ces recherches est consid6r& faible risque, celles-ci sont n8anmoins pass&s au crible, afin d'&arter tout probl~me 6ventuel pour l'avenir. ~ La communautd scientifique est ddsormais alert&, ce qui est une bonne chose. A l'avenir, il n'y aura plus d'excuses a travailler sans autorisation. Actuellement, nous veillons ~ c e que l'ensemble des projets soit en conformit8 avec le rSglement ; nous n'aurons termind que lorsque nous serons s~rs d'avoir &art8 tous les risques potentiels - et que le systbme de contrdle sera suffisamment s~r % a confirm8 le directeur de I'ERMA, Bas Walker. Tim Thwaites

ALLEMAGNE

La recherche fondamentale en vogue aux instituts Max-Planck erne - Les biotechnologies, oui, mals en se focalisant sur la reB cherche fondamentale plut6t que sur les applications. Telle est en substance l'orientation qui devra &re donnde au domaine par le Max-Planck Gesellschaft (MPG), principal organisme de recherche fondamentale en Allemagne. Le prdsident du MPG, le biologiste Hubert Markl, a profit~ du congr~s annuel de l'organisme, les 7 et 8 juin derniers, pour dmettre un nouveau rapport - le ,~ Max-Planck 2000Plus ,, - fixant les orientations des 78 instituts de recherche du MPG en Allemagne. En sciences de la vie, il s'agira de mettre davantage l'accent sur la recherche fondamentale concernant les macromoldcules ADN, A R N et protSines - et d'dlargir les recherches sur des th~mes lids au projet G8nome humain. ~ Les biotechnologies appliqudes sont tr&s ddveloppSes en Allemagne, explique-t-il dans un entretien. Le MGP, q u a n t a lui, se concentrera sur la recherche fondamentale clans des domaines tels que la biologie cellulaire, la gSndtique mol&ulaire et la neurobiologie, susceptibles

6 BIOFUTUR 202 • Juillet-aoGt 2000

bien s~r de produire des rdsultats transfdrables a l'industrie ,,. Plusieurs instituts Max-Planck m~nent ~ pr&ent des recherches li&s aux biotechnologies : c'est le cas le l'Institut berlinois de gdn& tique mol~culaire, de l'Institut de recherche sur les cultures vSg8tales de Cologne, de l'Institut de biologie cellulaire et mol&ulaire et de gdn& tique et de l'Institut de biologie cellulaire ~ Heidelberg. De nombreux autres instituts et groupes de recherche se sont ddj~ sp8cialis& dans la recherche appliqu~e en biotechnologie : deux centres de recherche nationaux, le Gesellschaft fi~r Biotechnologische Forschung (Association pour la recherche en biotechnologie) Braunschweig, et le Forschungszentrum f/;ir Umwelt und Gesundheit (GSF, Centre de recherche sur la sant~ et l'environnement) ~ Munich, par exemple. Par ailleurs, H. Markl compte sur le Max-Planck 2000-Plus pour inciter les chercheurs des diffdrents instituts du MPG "a travailler davantage ensemble. Le MPG devrait 8galement

faciliter les relations entre ses chercheurs et les universitds allemandes, ou les groupes de recherche fi l'&ranger. Cette tendance - qui devrait impliquer entre autres des contacts plus &roits avec le CNRS et les autres instituts de recherche frangais - est renforc& par le mouvement gdn&al d'unification europdenne, comme par exemple la tentative de crSer une - a i r e de recherche europdenne % "l mSme de mieux coordonner les sciences des diff&ents pays. Apparemment, les chercheurs du Max-Planck (au nombre de 3 000) approuvent en grande pattie les recommandations du rapport. C'est le cas du prix Nobel Christiane Niisslein-Volhard, directeur de l'lnstitut Max-Planck de biologie du ddveloppement de Ti]bingen. Elle ddclare ~tre en accord avec les points principaux du rapport, et en particulier avec les incitations ddvelopper des contacts interdisciplinaires avec des chercheurs internationaux et fi crier des liens avec les universitds allemandes. Robert Koenig