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Le Costa Rica fait fructifier ses plantes
_
ACT UALIT EI Politique et societe CANADA ...............................
Une industrie de biotechnologie en plein essor
Plastique biodegradable
L
e Canada serait-il en train de rattraper son retard par rapport aux Etats-Unis dans le domaine des biotechnologies? Une etude realisee par Ie cabinet Ernst & Young's revele en effet que le nombre d'entreprises specialisees dans ce domaine a double en deux ans, passant de 121 en 1994 a 250 l'an passe. Parmi elles, les 59 societes publiques canadiennes de biotechnologies ont vu leurs ventes s'accroitre de 36%,
L'lnstilut national sud-coreen de recherche surles essences forestieres a reussi a produire Ie poly-~-hydroxybutyrate
(PHB), polymere utilise pour la fabrication deplastiques biodegradables, a partir de peupliers transformes avec ungene bacterien. Le biopolymere ainsi produit serait capable de sedecomposer en dix mois. Toutefois, les sources asiatiques neprecisent ni la nature des organes vegetaux (feuilles, ecorce ...) dans lesquels Ie PHB estsynthetise, ni la quantile produite par ces peupliers transgeniques. Deux criteres pourtant indispensables pour juger I'interiit et la validite de cette technique de production originale.
Conferences de deliberation
au cours de la merne periode, atteignant le chiffre record de 490 millions de dollars canadiens en 1996, soit un peu moins de 2 milliards de francs. L'agroalimentaire est l'un des seeteurs qui a connu la plus forte progression. En revanche, la part relative du medical est en baisse : la sante ne represente plus que 55 % du chiffre d'affaires de l'industrie canadienne des biotechnologies (87 % aux EtatsUnis) au lieu des deux tiers en 1994.
JAPON
Le Costa Rica fait fructifier ses plantes
A
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)l
C'est Ie moyen retenu par Ie secretaire d'Etat a la Recherche, Fran~ois d'Aubert, pour mieux associer la societe a la prise dedecision dans Ie domaine de la recherche. La formule deja experimentee auDanemark et aux Pays-Bas consiste a inviter specialistes etcitoyens a debattre, sur plusieurs mois, d'« un sujetscientifique a forte implication sociaIe », Au terme deces echanges un « avis final» est remis au gouvernement. Selon F d'Aubert, quis'exprimait a I'occasion des Journees annueUes d'ethique, les 15et16 janvier derniers, « it faut aujourd'hui allerplusloindans Ie dialogue, encrean' des modes departicipation reelle ducitoyen aux decisions collectives »,
pres Merck, c'est au tour de la societe italienne Indena de s'investir au Costa Rica. Cette firme, speclalisee dans la recherche et la production de principes actifs d'origine vegetale, vient de signer un accord avec l'lnbio (Instituto nacional de biodiversidad) base Heredia. Pendant deux ans, Inbio selactionnera les plantes qui presentent Ie plus grand potentiel d'activite antimicrobienne et antifongique parmi celie utillsees traditionnellement en medecine locale. Indena a prefere cette approche ethno-rnedtcale au criblage systematique d'extraits vegetaux pour des raisons de coOts et de probabilite de succes, Les plantes retenues feront I'objet de tests in vitro et in vivo l'lnbio, finances par Indena, tandis que I'evaluation clinique se fera en Europe. Le choix du lieu de culture des plantes final/stes reviendra quant a lui a I'industriel italien qui s'est engage, conditions egales de coats, accorder une priorite aux cultivateurs costaricains. L'economie locale pourrait de cette maniere profiter de ce contrat, tandis qu'lnbio touchera des royalties, d'une valeur non communiquee, sur chaque produit commercialise. Le marc he qu'lndena espere toucher en premier est celui de la cosrnetlque, suivi par celui des produits pharmaceutiques. •
a
a
a
bllbon
L
6 BIOFUTUR 164 • Fevrier 1997
MM
usagedel'il1terferol1
'Institut pour la politique et l'economie medicales, organisme place sous la tutelle du rninistere japonais de la Sante, vient d'evaluer Ie co lit du traitement de l'hepatite C chronique par l'inrerferon. Alors que Ie cout de la prise en charge d'un million de patients par des strategies therapeutiques conventionnelles se chiffre a 14 200 milliards de yens (650 milliards de francs), l'utilisation d'interferon a-2a -la preparation la moins chere cornmercialisee actuellement au Japon - permettrait de reduire de 40 % le cout du traitement. Cette etude a egalernent permis de definir une strategic therapeutique optimale, qui prend en compte la variation de l'efficacite du traitement selon la souche virale incriminee, SeIon cette strategie, Ie genotype du virus de l'hepatite C present chez le malade doit avoir ete determine prealablement a la prescription d'interferon, le traitement etant alors li-
mite aux seuls patients infectes par une souche de genotype 2a ou 2b. Dans le cas du genotype 1b, l'adrninistration de la cytokine depend ensuite de la nature de la sequence virale NS5A. En effet, la presence de la sequence sauvage ayant ere associee a des phenomenes de resistance a l'interferon, la cytokine ne peut etre adrninistree qu'a des patients presentant soit une sequence NS5A interrnediaire resultant d'une a trois mutations dans la region 2209-2248, soit une sequence NS5A mutee compranr plus de trois mutations. La mise en oeuvre d'une telle demarche permettant de limiter les prescriptions d'interferon, et done le cofit global du traitement, l'Institut pour la politique et l'econornie medicales preconise en consequence que Ie sequen"age de NS5A soit rem bourse par l'assurance sociale japonaise. (jpn Chern Week 37, 1904 et Pharma Japan 1531, 19) Anne-Lise Berthier
Deux projets [apenais de theraple genlque
a
Pascale PeignenSeraline
Malgre ces resultats encourageants, le Canada reste loin derriere son grand voisin du Sud. Son secteur biotechnologies n'atteint pas, en taille, le dixieme de celui des Etats-Unis. En revanche, il se positionne mieux visa-vis de la concurrence europeenne, Une seule solution pour combler ce retard: mettre d'avantage de produits sur Ie marche. (Gene Engineering News [decernbre 1996])
D
eux nouvelles 6quipes japoneises ont d6pose au ministere de la Sant6, leKoselshO,une demand. d'autorisation pour la r6alisation d'experi-
rnentationscllniques de thfnpie g6nique. La pnIIni8re 6manede I'lnstitut des sciences midIcaIes de l'unive1s1t6 de Tokyo et vise Ie traitement du n6phrome par tnln8fection de8cellules tumoraies par Ie gine codant Ie GM-CSF (granulocyte macrophage-colony stimulating factor). Mis au point "universlt6 d'Okayama sousla dit'8ction de Kanzaburo Tani, Ie second protocoIe pr6sentll concerne Ie traltement du cancerdes poumons non petites cellules. II combine una c~ anticanc6rausa classique falsant appal I'administration de QIspIatIne alatranaformatlon des ceIIuIes carte6reuses aI'aide d'un vecteur ad6novlral exprimant un ADN. p53 normal. • A-LB
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ACT UALIT EI Politique et societe CANADA ...............................
Une industrie de biotechnologie en plein essor
Plastique biodegradable
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e Canada serait-il en train de rattraper son retard par rapport aux Etats-Unis dans le domaine des biotechnologies? Une etude realisee par Ie cabinet Ernst & Young's revele en effet que le nombre d'entreprises specialisees dans ce domaine a double en deux ans, passant de 121 en 1994 a 250 l'an passe. Parmi elles, les 59 societes publiques canadiennes de biotechnologies ont vu leurs ventes s'accroitre de 36%,
L'lnstilut national sud-coreen de recherche surles essences forestieres a reussi a produire Ie poly-~-hydroxybutyrate
(PHB), polymere utilise pour la fabrication deplastiques biodegradables, a partir de peupliers transformes avec ungene bacterien. Le biopolymere ainsi produit serait capable de sedecomposer en dix mois. Toutefois, les sources asiatiques neprecisent ni la nature des organes vegetaux (feuilles, ecorce ...) dans lesquels Ie PHB estsynthetise, ni la quantile produite par ces peupliers transgeniques. Deux criteres pourtant indispensables pour juger I'interiit et la validite de cette technique de production originale.
Conferences de deliberation
au cours de la merne periode, atteignant le chiffre record de 490 millions de dollars canadiens en 1996, soit un peu moins de 2 milliards de francs. L'agroalimentaire est l'un des seeteurs qui a connu la plus forte progression. En revanche, la part relative du medical est en baisse : la sante ne represente plus que 55 % du chiffre d'affaires de l'industrie canadienne des biotechnologies (87 % aux EtatsUnis) au lieu des deux tiers en 1994.
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Le Costa Rica fait fructifier ses plantes
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C'est Ie moyen retenu par Ie secretaire d'Etat a la Recherche, Fran~ois d'Aubert, pour mieux associer la societe a la prise dedecision dans Ie domaine de la recherche. La formule deja experimentee auDanemark et aux Pays-Bas consiste a inviter specialistes etcitoyens a debattre, sur plusieurs mois, d'« un sujetscientifique a forte implication sociaIe », Au terme deces echanges un « avis final» est remis au gouvernement. Selon F d'Aubert, quis'exprimait a I'occasion des Journees annueUes d'ethique, les 15et16 janvier derniers, « it faut aujourd'hui allerplusloindans Ie dialogue, encrean' des modes departicipation reelle ducitoyen aux decisions collectives »,
pres Merck, c'est au tour de la societe italienne Indena de s'investir au Costa Rica. Cette firme, speclalisee dans la recherche et la production de principes actifs d'origine vegetale, vient de signer un accord avec l'lnbio (Instituto nacional de biodiversidad) base Heredia. Pendant deux ans, Inbio selactionnera les plantes qui presentent Ie plus grand potentiel d'activite antimicrobienne et antifongique parmi celie utillsees traditionnellement en medecine locale. Indena a prefere cette approche ethno-rnedtcale au criblage systematique d'extraits vegetaux pour des raisons de coOts et de probabilite de succes, Les plantes retenues feront I'objet de tests in vitro et in vivo l'lnbio, finances par Indena, tandis que I'evaluation clinique se fera en Europe. Le choix du lieu de culture des plantes final/stes reviendra quant a lui a I'industriel italien qui s'est engage, conditions egales de coats, accorder une priorite aux cultivateurs costaricains. L'economie locale pourrait de cette maniere profiter de ce contrat, tandis qu'lnbio touchera des royalties, d'une valeur non communiquee, sur chaque produit commercialise. Le marc he qu'lndena espere toucher en premier est celui de la cosrnetlque, suivi par celui des produits pharmaceutiques. •
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6 BIOFUTUR 164 • Fevrier 1997
MM
usagedel'il1terferol1
'Institut pour la politique et l'economie medicales, organisme place sous la tutelle du rninistere japonais de la Sante, vient d'evaluer Ie co lit du traitement de l'hepatite C chronique par l'inrerferon. Alors que Ie cout de la prise en charge d'un million de patients par des strategies therapeutiques conventionnelles se chiffre a 14 200 milliards de yens (650 milliards de francs), l'utilisation d'interferon a-2a -la preparation la moins chere cornmercialisee actuellement au Japon - permettrait de reduire de 40 % le cout du traitement. Cette etude a egalernent permis de definir une strategic therapeutique optimale, qui prend en compte la variation de l'efficacite du traitement selon la souche virale incriminee, SeIon cette strategie, Ie genotype du virus de l'hepatite C present chez le malade doit avoir ete determine prealablement a la prescription d'interferon, le traitement etant alors li-
mite aux seuls patients infectes par une souche de genotype 2a ou 2b. Dans le cas du genotype 1b, l'adrninistration de la cytokine depend ensuite de la nature de la sequence virale NS5A. En effet, la presence de la sequence sauvage ayant ere associee a des phenomenes de resistance a l'interferon, la cytokine ne peut etre adrninistree qu'a des patients presentant soit une sequence NS5A interrnediaire resultant d'une a trois mutations dans la region 2209-2248, soit une sequence NS5A mutee compranr plus de trois mutations. La mise en oeuvre d'une telle demarche permettant de limiter les prescriptions d'interferon, et done le cofit global du traitement, l'Institut pour la politique et l'econornie medicales preconise en consequence que Ie sequen"age de NS5A soit rem bourse par l'assurance sociale japonaise. (jpn Chern Week 37, 1904 et Pharma Japan 1531, 19) Anne-Lise Berthier
Deux projets [apenais de theraple genlque
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Pascale PeignenSeraline
Malgre ces resultats encourageants, le Canada reste loin derriere son grand voisin du Sud. Son secteur biotechnologies n'atteint pas, en taille, le dixieme de celui des Etats-Unis. En revanche, il se positionne mieux visa-vis de la concurrence europeenne, Une seule solution pour combler ce retard: mettre d'avantage de produits sur Ie marche. (Gene Engineering News [decernbre 1996])
D
eux nouvelles 6quipes japoneises ont d6pose au ministere de la Sant6, leKoselshO,une demand. d'autorisation pour la r6alisation d'experi-
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