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fasalazine), d’identifier les facteurs associés à un handicap fonctionnel (HAQ-DI supérieur à 0,5 à un an) et à une progression structurale (progression du score de Sharp supérieure à 1 et 5 points à un an). Les variables qualitatives ont été comparées par un test de Fisher, les variables quantitatives par un test de Student ou de Mann Whitney. Une analyse par régression logistique a été utilisée pour identifier les facteurs prédictifs indépendants dans l’analyse multivariée. Résultats. – 172 patients ont été analysés : 81 % de femmes avec un âge moyen de 49,5 ± 12,8 ans. Le DAS 28 moyen était à l’inclusion de 5,5 ± 1,1. Une majorité de patients ont été traités par méthotrexate (57 %). Un traitement instauré de façon précoce, c’està-dire dans les trois mois suivant le premier gonflement articulaire était associé de façon significative à une réponse EULAR bonne ou modérée à un an (OR = 2,41 IC 95 % [1,07-5,42] p = 0,03). Les taux de réponse observés n’étaient pas influencés par le type de traitement prescrit en première ligne (méthotrexate versus les autres csDMARDs). La présence d’érosions à l’inclusion était associée de façon significative à une progression du score de Sharp supérieur à un point (p = 0,03) et à cinq points (p = 0,03) à un an. Un HAQ supérieur ou égal à 1 à l’inclusion et un tabagisme actif étaient associés de façon significative à un HAQ supérieur à 0,5 à un an. Conclusion. – Nos résultats suggèrent que plus que la présentation clinique ou paraclinique c’est bien le délai d’instauration du csDMARD qui impacte fortement le pronostic. Les autres facteurs pronostiques et le type de traitement choisi ne semblent pas avoir d’influence particulière dans cette catégorie particulière de malades. Conflit d’intérêt. – aucun
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patients. Par aiileurs, les PR en phase 3 sont les plus sujettes à l’inertie médicale évaluée à 62 % des consultations Les principaux déterminants évoqués sont liés au patient : « l’anxiété du changement thérapeutique » et « l’anxiété des effets secondaires d’un nouveau médicament » (22 %), « les préférences du patient influant sur le choix thérapeutique du médecin » (33 %), et « l’absence de changement thérapeutique souhaité par le patient car il se sent soulagé par le traitement actuel » (43 %). Les médecins mentionnent également : « la réapparition de polyarthralgie lors de la décroissance des corticoïdes » (14 %), et « la corticothérapie maintenue pour PR en activité avec DMARDs en cours d’adaptation » (17 %). Discussion. – Bien que les résultats de l’étude puissent refléter la pratique d’une école, l’adhésion des médecins aux recommandations concernant les DMARDs est forte, alors qu’elle apparaît plus nuancée pour la corticothérapie. Le non respect du sevrage cortisonique fortement conseillé dans les recommandations n’est pas uniquement le fait du prescripteur, le patient influence aussi les décisions médicales, et favorise le maintien d’un traitement qui le soulage. Se pose alors la question de l’applicabilité en vie réelle des recommandations. Conclusion. – La corticothérapie au long cours est le motif majeur de l’inertie médicale dans le traitement de la PR dans notre étude. Cette observation soulève 2 questions : la difficulté d’arrêter un traitement avec un effet symptomatique puissant et, la rigueur peut être excessive des recommandations au regard d’un traitement largement utilisé en pratique courante. Conflit d’intérêt. – aucun PE.Ma-035
Le kyste hydatique des parties molles PE.Ma-034
Application des recommandations du traitement de la polyarthrite rhumatoïde en pratique quotidienne – prévalence et causes de l’inertie médicale A. Piquot* (1) ; T. Barnetche (1) ; F. Busquet (1) ; L. Scouppe (1) ; E. Langlois (2) ; T. Schaeverbeke (3) (1) Rhumatologie, CHU – Hôpitaux de Bordeaux, Bordeaux ; (2) Sociologie, Université de Bordeaux, Bordeaux ; (3) Rhumatologie, Chef de service, Bordeaux *Auteur correspondant :
[email protected] (A. Piquot) Introduction. – Les recommandations concernant la Polyarthrite Rhumatoi de (PR) sont accessibles, connues de tous et font l’objet d’un large consensus. Pourtant, leur application reste médiocre : traitement initié avec retard dans plus d’un tiers des cas, absence d’intensification thérapeutique malgré objectif non atteint dans 35 % à 45 % des cas (1). Cette non application des recommandations connues et acceptées définit l’inertie médicale. L’objectif de notre étude était d’évaluer la fréquence et les déterminants de l’inertie médicale dans la prise en charge thérapeutique de la PR au sein d’un service considéré comme référent. Matériels et Méthodes. – Étude descriptive sur une période de 5 semaines au sein d’un service de rhumatologie de CHU. Recensement des consultations ayant pour motif « PR ». Les 11 médecins consultant concernés n’étaient pas informé de l’étude. Analyse a posteriori de toutes les consultations. Identification des cas pour lesquels les recommandations 2014 de la SFR n’étaient pas respectées. Un questionnaire a secondairement été adressé aux médecins pour expliquer les raisons de la non-application des recommandations. Résultats. – Parmi les 120 consultations analysées, l’inertie médicale est évaluée à 63 dossiers (52,5 %). Dans 92 % des cas, il s’agit du maintien d’une corticothérapie sur une période de plus de 6 mois, dont 27 % entre 2 et 5 ans et 29 %, entre 5 et 10 ans. La posologie quotidienne prescrite est entre 5 mg à 10 mg chez 62 % des
K. Habboubi* (1) ; MA. Kedous (1) ; AA. Lahmar (1) ; M. Miladi (2) ; H. Annabi (2) ; M. Mbarek (1) (1) Orthopédie, Centre de Traumatologie et des Grands Brulés, Ben Arous, Tunisie ; (2) Urgences, Centre de Traumatologie et des Grands Brulés, Ben Arous, Tunisie *Auteur correspondant :
[email protected] (K. Habboubi) Introduction. – L’hydatidose est une anthropozoonose. Sa localisation au niveau des parties molles est rare et demeure peu connue. Le but de notre travail était de préciser les caractéristiques épidémiologiques, de proposer une démarche diagnostique, de codifier le traitement et de distinguer les facteurs de récidive. Matériels et Méthodes. – Il s’agissait d’une étude rétrospective sur une période de 33 ans. Nous avons colligé 26 cas de kyste hydatique des parties molles avec un recul minimum de 2 ans. Résultats. – L’age moyen était de 34,4 ans, avec une nette dominance féminine. 75 % des patients étaient d’origine rurale et le délai de consultation moyen était de 18,9 mois. Le plus souvent le tableau était celui d’une tuméfaction d’évolution lentement progressive dans les parties molles. Vingt deux kystes étaient sous-aponévrotiques. Neuf kystes étaient surinfectés. La localisation crurale latérale était la plus fréquente (7 cas) et dix patients avaient une autre localisation hydatique associée. L’échographie a été pratiquée dans tous les cas, L’imagerie par résonnance magnétique (IRM) dans 10 fois et la tomodensitométrie (TDM) dans 8 cas. La sérologie hydatiques a été pratiquée dans 17 cas et positive dans 15 cas. Vingt-cinq patients ont été opérés (17 périkystectomies totales, 6 périkystectomies partielles, une résection compratimentale et un drainage-aspiration-lavage). Cinq patients ont eu un traitement médical associée en postopératoire. Nos résultats ont été analysés avec un recul moyen de 4 ans. Deux cas de sepsis postopératoire ont été notés. Six patients ont présenté une récidive locale, dont trois ont été repris. Discussion. – La localisation du kyste hydatique dans les parties molles (KHPM) est rare. Le siège peutêtre musculaire sous-aponévrotique ou sous-cutané sus-aponévrotique. La localisation au
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niveau des muscles proximaux des membres inférieurs est la plus habituelle. Le KHPM se traduit mal en sérologie, mais elle apporte une certitude diagnostique, en cas de positivité. L’échographie est l’examen de choix et l’IRM sera préconisé pour les formes douteuses et le bilan locorégional. La TDM sera réservée pour le bilan d’extension, en dehors d’une atteinte osseuse assoxiée. La kystectomie en bloc reste la meilleure technique chirurgicale. La PAIR gardera des indications bien limitées. La confirmation diagnostique reste anatomopathologique. Le traitement médical par de l’albendazole sera préconisé systématiquement en postopératoire. L’évolution à distance reste favorable, bien que les taux de récidive reste assez élevés. Les kystes hydatiques satellites et l’extension à l’os seront les éléments péjoratifs de l’évolution de cette parasitose. Conclusion. – Le diagnostic des KHPM repose sur un faisceau d’arguments cliniques et radiologiques. Seule une véritable stratégie thérapeutique chirurgicale mais aussi médicale permettra de garantir une évolution favorable qui restera sous la menace d’une récidive locale, même à long terme. Conflit d’intérêt. – aucun PE.Ma-036
Etat bucco-dentaire chez les patients traités par bisphosphonates (BP) au cous du myélome multiple M. Brahem* (1) ; M. Jguirim (1) ; D. Chaabouni (2) ; M. Khemis (2) ; E. Chebil (3) ; H. Hachfi (4) ; S. Zrour (1) ; M. Younes (4) ; I. Bèjia (1) ; M. Touzi (1) ; T. Alaya (2) ; M. Khalifa (2) ; N. Bergaoui (1) (1) Rhumatologie, Fattouma Bourguiba, Monastir, Tunisie ; (2) Stomatologie, Fattouma Bourguiba, Monastir, Tunisie ; (3) Service orl, Fattouma Bourguiba, Monastir, Tunisie ; (4) Rhumatologie, Taher Sfar, Mahdia, Tunisie *Auteur correspondant :
[email protected] (M. Brahem) Introduction. – Le myélome multiple est une hémopathie maligne caractérisée la prolifération monoclonale néoplasique des cellules plasmocytaires au niveau de la moelle osseuse, c’est le second cancer hématologique touchant les sujets âgés (de 65 −70 ans). Les bisphosphonates sont des analogues non métabolisés de pyrophosphates, qui mènent à l’inhibition de l’activité ostéoclastique et sont largement prescrits dans le myélome multiple. On va s’intéresser à la particularité de l’état bucco dentaire chez les patients traités par BP. Patients et Méthodes. – Il s’agit d’une étude prospective de 12 patients atteints de myélome multiple suivis au service de rhumatologie FB monastir duant une l’année 2014 qui étaient traités par l’acide zolédronique par voie inta veineuse pendant au moins 6 mois. Résultats. – L’âge moyen de nos patients est 65,7 ans (56-83) dont 56 % des cas sont des femmes et 42 % sont des hommes. Tous nos patients avaient des atteintes osseuses : 75 % avaient un tassement vertébral, 33 % avaient une fracture pathologique. Le taux moyen d’infiltration plasmocytaire était à 32 %. 42 % présentent un MM à chaines légères, 17 % type IgA kappa, 8 % type IgA lambda, 8 % type IgG kappa et 25 % type IgG lambda. 83 % des patients sont classés stade 3a de DURIE ET SALMON et 17 % sont classés 3b. La moitié de nos patients étaient traités par le protocole de chimiothérapie dexa-thalidomide dont 42 % étaient bénéficié d’une autogreffe de la moelle osseuse. L’autre moitié par melphalan, prednisone et thalidomide. Le nombre des injections de BPs reçues était fixé par rapport à la date de l’examen clinique et radiologique. En fait, la moyenne d’injections était 14 avec un minimum de 6 injections et un maximum de 34 injections. La durée moyenne du traitement était 19,5 mois. À l’examen clinique exobuccal, 50 % des patients ont présenté une hypoesthésie labiomentonière et une seule patiente a présenté une tuméfaction génienne basse gauche. L’indice CAO moyen qui nous permet de mesurer le niveau de l’atteinte carieuse de cette population était de 17,4, cette valeur est
supérieure à 6,5 ce qui nous permet de dire que cette population présente un niveau d’atteinte carieuse très élevé. La moyenne des dents absentes était de 16 ± 8,7 dents par sujet. Un indice de plaque = 3 était présent chez 66,6 % des patients et un indice de plaque = 2 a été de 33,3 % (aucun patient n’a présenté un indice de plaque de 0 ou de 1). Toutes ces données nous permettent de dire que ces patents présentent un mauvais état buccodentaire. Les mobilités dentaires évaluées étaient généralement en rapport avec une lyse osseuse avancée. Au niveau du maxillaire l’incidence des sinusites maxillaires était de 16,6 %. Par ailleurs, on a décelé une ostéochimionécrose mandibulaire chez 3 patients, soit une incidence de 25 % des cas, ainsi l’absence de signes cliniques au niveau du maxillaire pouvant évoquer une OCN. Conclusion. – Notre étude a montré que les patients atteints de myélome multiple et qui ont été traités par BP avaient un état bucco dentaire médiocre. La relation de causalité est bidirectionnelle, en fait l’utilisation des BP en présence d’une mauvaise hygiène peut stimuler la survenue d’ostéochimionécrose, ainsi celte dernière en constitue un facteur altérant l’état bucco-dentaire chez ces malades. Une prise en charge dentaire est fortement recommandée chez tout patient à risque avant le début du traitement. Conflit d’intérêt. – aucun PE.Ma-037
Savons-nous bien prescrire les anti-inflammatoires non-stéroïdiens ? : résultats d’une enquête nationale auprès des rhumatologues français C. Barral* (1) ; P. Lafforgue (1) ; E. Senbel (2) ; V. Pradel (3) ; T. Pham (1) (1) Service de Rhumatologie, CHU Sainte Marguerite, Marseille ; (2) Rhumatologie, Cabinet Médical, Marseille ; (3) Biostatistiques, Hôpital Sainte-Marguerite, Marseille *Auteur correspondant :
[email protected] (C. Barral) Introduction. – Les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS) font partie des traitements les plus prescrits par les rhumatologues. Leur utilisation n’est pas dénuée de risque et requiert une connaissance solide de leurs modes d’actions, spécificités et interactions médicamenteuses. Objectif : Évaluer les pratiques des rhumatologues français concernant la prescription des AINS à l’aide de vignettes représentatives de situations cliniques quotidiennes. Matériels et Méthodes. – Étude descriptive prospective via un questionnaire en ligne comprenant 13 vignettes à choix multiples. Chaque vignette rédigée se basait sur les règles de bon usage des AINS de l’ANSM (2013), sur les RCP et sur la littérature. Six grands risques ont été évalués : gastro intestinal, cardiovasculaire, rénal, interactions médicamenteuses, grossesse/allaitement et risque allergique. Apres évaluation du questionnaire par un panel de 5 rhumatologues, 2 vignettes ont été éliminées du questionnaire, car trop discutables. Les rhumatologues ont été contactés par e-mail via la SFR et le SNMR. Les réponses ont été collectées du 9 Mars eu 25 Avril 2016 Analyse statistique : Les données continues ont été décrites par moyenne (SD) et les variables catégorielles ont été exprimés en pourcentages. Une réponse correcte donnait 2 points et une mauvaise 0. Certaines réponses étaient pondérées : par exemple, même si certains AINS peuvent prescrits chez la femme qui allaite, choisir de ne prescrire aucun AINS n’est pas une erreur et donnait une note égale à 1. La note globale correspondait à la moyenne des réponses aux 13 questions et était exprimée sur 100. Comparaison des résultats en fonction du risque évalué et des caractéristiques des rhumatologues : Chi-2 et ANOVA (SPSS 20,0). Résultats. – Sur les 1 038 rhumatologues ayant reçu le questionnaire, 273 (23,6 %) ont répondu : 147 (53,8 %) hommes, 59,0 % avait plus de 20 ans d’expérience et 33,6 % avaient une pratique exclusive hospitalière. Le score global était de 61/100 ± 13. Concernant les risques spécifiques, les scores (0-100) étaient les suivants : risque