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Les bonnes pratiques IRM en neuroradiologie pediatrique
J Radiol 2006;87:1194-1431 O Éditions Françaises de Radiologie, Paris, 2006
dimanche 22 octobre
Séances scientifiques et thématiques
Bonnes pratiques en IRM du crâne Séance organisée par la SFNR et le CIREOL
Responsables : André Gaston, Françoise Héran
Objectifs pédagogiques Promouvoir l'utilisation optimale des différentes méthodes d'imagerie. Analyse critique des indications et protocoles de I'IRM en pathologie cervico-encéphalique.
Président : André Gaston Modérateur : Catherine Oppenheim
10 h 3 0
Durée : 13 minutes
LES BONNES PRATIQUES IRM EN PATHOLOGIE HEMORRAGIQUE INTRACRANIENNE
10 h45
Durée : 13 minutes
LES BONNES PRATIQUES IRM EN NEURORADIOLOGIE PEDlATRlQUE G SOTO-ARES, S CARON,JM CUISSET, M VINCHON,V PIERRAT, A DRIZENKO, A ANDRÉ,JP PRUVO LILLE- FRANCE
Objectifs :Savoir interpréter le signal des hématomes intracrâniens et de I'hémorragie cérébro-méningée en IRM. Résumé : L'exploration en IRM de la pathologie hémorragique repose sur les séquences d'imagerie pondérées en Tl, en T2, FLAIR et surtout en T2*. Le signal hématique varie avec la nature et la localisation intra ou extra érythrocytaire des produits de dégradation de 1'Hb. A la phase aiguë, les produits de dégradation intra-érythrocytaire de 1'Hb apparaissent en hyposignal sur les séquences pondérées en T2 et le signal T l dépend de la nature des produits de dégradation de l'hémoglobine (déoxyHb en isohypo signal ou métHb en hyper signal). Plus tardivement les produits de dégradation, au stade de la métHb extracellulaire apparaissent en hypersignal T l et en hypersignal T2. Au stade chronique la concentration de l'hémosidérine dans le cytoplasme des macrophages se traduit par un hyposignal situé initialement en périphérie de l'hématome et mieux visible sur les séquences pondérées en T2*. L'imagerie de diffusion peut être trompeuse à la phase aiguë de l'hémorragie cérébrale - date à laquelle l'hématome se présente en diffusion restreinte-pouvant poser un problème diagnostique avec l'ischémie cérébrale à la phase aiguë. Ceci souligne la nécessité d'effectuer systématiquement une imagerie pondérée en T2* devant tout déficit neurologique vu à la phase aiguë. Le signal des hématomes extra-cérébraux suit le même profil évolutif que celui des hématomes parenchymateux mais avec une évolution plus lente. L'IRM permet également le diagnostic précoce de I'hémorragie cérébro-méningée sous la forme d'un hypersignal lié à la sphérocytose observée à la phase aiguë de l'hémorragie et observé sur la séquence FLAIR. Conclusion :Intérêt majeur de la séquence T2* dans le diagnostic de l'hémorragie. Mots clés : RM - Accident vasculaire cérébral, hémorragie
Résumé : Les particularités anatomiques et physiologiques du SNC de l'enfant influencent sa prise en charge en RM. L'environnement doit être adapté de façon à accueillir dans les meilleures conditions les parents et les enfants malades et de pouvoir les écouter et les informer avant et après l'examen. Les caractéristiques ergonomiques de l'installation sont importantes, mais aussi la nécessité d'une irnrnobilité absolue oblige à utiliser de moyens de contention particuliers ou de faire appel à la sédation ou l'anesthésie. Les antennes et les séquences employées doivent être adaptées. Les indications et les pathologies retrouvées peuvent différer de celles de l'adulte, ainsi la date de réalisation de l'examen est aussi un élément à prendre en compte et doit être bien choisie. Selon les indications, une étude complète cérébro-spinale doit être réalisée. La rapidité de l'examen ne doit pas être au détriment ni de la qualité ni du nombre de séquences. En général, l'étude doit comporter une imagerie en Tl axiale, en T2 dans le trois plans de l'espace et une séquence en inversion-récupération T l dans le meilleur plan selon les résultats initiaux et l'indication, le but étant d'obtenir une analyse tridimensionnelle et la meilleure différenciation entre la substance grise et la substance blanche. En pathologie médullaire, les coupes sagittales Tl et T2 seront complétées de coupes axiales centrées sur le niveau pathologique. Le rôle et l'intérêt de la réalisation de séquences complémentaires : injection de gadolinium, diffusion, Flair, angio-IRM, spectroscopie, imagerie fonctionnelle d'activation ... seront envisagés. W Mots clés : IRM
dimanche 22 octobre
Séances scientifiques et thématiques
Bonnes pratiques en IRM du crâne Séance organisée par la SFNR et le CIREOL
Responsables : André Gaston, Françoise Héran
Objectifs pédagogiques Promouvoir l'utilisation optimale des différentes méthodes d'imagerie. Analyse critique des indications et protocoles de I'IRM en pathologie cervico-encéphalique.
Président : André Gaston Modérateur : Catherine Oppenheim
10 h 3 0
Durée : 13 minutes
LES BONNES PRATIQUES IRM EN PATHOLOGIE HEMORRAGIQUE INTRACRANIENNE
10 h45
Durée : 13 minutes
LES BONNES PRATIQUES IRM EN NEURORADIOLOGIE PEDlATRlQUE G SOTO-ARES, S CARON,JM CUISSET, M VINCHON,V PIERRAT, A DRIZENKO, A ANDRÉ,JP PRUVO LILLE- FRANCE
Objectifs :Savoir interpréter le signal des hématomes intracrâniens et de I'hémorragie cérébro-méningée en IRM. Résumé : L'exploration en IRM de la pathologie hémorragique repose sur les séquences d'imagerie pondérées en Tl, en T2, FLAIR et surtout en T2*. Le signal hématique varie avec la nature et la localisation intra ou extra érythrocytaire des produits de dégradation de 1'Hb. A la phase aiguë, les produits de dégradation intra-érythrocytaire de 1'Hb apparaissent en hyposignal sur les séquences pondérées en T2 et le signal T l dépend de la nature des produits de dégradation de l'hémoglobine (déoxyHb en isohypo signal ou métHb en hyper signal). Plus tardivement les produits de dégradation, au stade de la métHb extracellulaire apparaissent en hypersignal T l et en hypersignal T2. Au stade chronique la concentration de l'hémosidérine dans le cytoplasme des macrophages se traduit par un hyposignal situé initialement en périphérie de l'hématome et mieux visible sur les séquences pondérées en T2*. L'imagerie de diffusion peut être trompeuse à la phase aiguë de l'hémorragie cérébrale - date à laquelle l'hématome se présente en diffusion restreinte-pouvant poser un problème diagnostique avec l'ischémie cérébrale à la phase aiguë. Ceci souligne la nécessité d'effectuer systématiquement une imagerie pondérée en T2* devant tout déficit neurologique vu à la phase aiguë. Le signal des hématomes extra-cérébraux suit le même profil évolutif que celui des hématomes parenchymateux mais avec une évolution plus lente. L'IRM permet également le diagnostic précoce de I'hémorragie cérébro-méningée sous la forme d'un hypersignal lié à la sphérocytose observée à la phase aiguë de l'hémorragie et observé sur la séquence FLAIR. Conclusion :Intérêt majeur de la séquence T2* dans le diagnostic de l'hémorragie. Mots clés : RM - Accident vasculaire cérébral, hémorragie
Résumé : Les particularités anatomiques et physiologiques du SNC de l'enfant influencent sa prise en charge en RM. L'environnement doit être adapté de façon à accueillir dans les meilleures conditions les parents et les enfants malades et de pouvoir les écouter et les informer avant et après l'examen. Les caractéristiques ergonomiques de l'installation sont importantes, mais aussi la nécessité d'une irnrnobilité absolue oblige à utiliser de moyens de contention particuliers ou de faire appel à la sédation ou l'anesthésie. Les antennes et les séquences employées doivent être adaptées. Les indications et les pathologies retrouvées peuvent différer de celles de l'adulte, ainsi la date de réalisation de l'examen est aussi un élément à prendre en compte et doit être bien choisie. Selon les indications, une étude complète cérébro-spinale doit être réalisée. La rapidité de l'examen ne doit pas être au détriment ni de la qualité ni du nombre de séquences. En général, l'étude doit comporter une imagerie en Tl axiale, en T2 dans le trois plans de l'espace et une séquence en inversion-récupération T l dans le meilleur plan selon les résultats initiaux et l'indication, le but étant d'obtenir une analyse tridimensionnelle et la meilleure différenciation entre la substance grise et la substance blanche. En pathologie médullaire, les coupes sagittales Tl et T2 seront complétées de coupes axiales centrées sur le niveau pathologique. Le rôle et l'intérêt de la réalisation de séquences complémentaires : injection de gadolinium, diffusion, Flair, angio-IRM, spectroscopie, imagerie fonctionnelle d'activation ... seront envisagés. W Mots clés : IRM