Les calcifications de l’aorte abdominale sont des prédicteurs des calcifications des artères coronaires chez l’hémodialysé

Les calcifications de l’aorte abdominale sont des prédicteurs des calcifications des artères coronaires chez l’hémodialysé

Communications affichées : dialyse / Néphrologie & Thérapeutique 10 (2014) 291–330 Discussion et conclusion La prévalence de la FA est d’environ 33 % ...

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Communications affichées : dialyse / Néphrologie & Thérapeutique 10 (2014) 291–330

Discussion et conclusion La prévalence de la FA est d’environ 33 % dans ce travail et celle-ci semble augmenter le risque de décès chez les patients hémodialysés. Cependant, nous n’avons pas retrouvé de lien avec le risque d’AVC ni d’augmentation du risque d’accident hémorragique grave. Une étude prospective est nécessaire afin d’évaluer le bénéfice éventuel du traitement anticoagulant par AVK dans cette population fragile. Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. Pour en savoir plus Clase CM, Holden RM, Sood MM, et al. Should patients with advanced chronic kidney disease and atrial fibrillation receive chronic antiocoagulation? Nephrol Dial Transplant 2012;27: 3719–24. Winkelmayer WC, Patrick AR, Liu J, Brookhart MA, et al. The increasing prevalence of atrial fibrillation among hemodialysis patients. J Am Soc Nephrol 2011;22:349–57. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2014.07.016 AD16

Parodontite et mortalité totale et cardiovasculaire chez le patient hémodialysé : ORAL-D, une étude de cohorte multinationale P. Stroumza 1 , L. Frantzen 1,∗ , S. Trendel 2 , G. Strippoli 3 , ORAL-D investigators 1 Néphrologie, centre de dialyse de la résidence du Parc Diaverum, Marseille, France 2 UFSBD 13, Union franc¸aise pour la santé bucco-dentaire des bouches-du-Rhône, Marseille, France 3 Consorzio Mario Negri Sud, university Of Bari, Bari, Italie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (L. Frantzen) Introduction La parodontite (inflammation des tissus de soutien des dents) est associée à une plus grande survenue d’accidents cardiovasculaires dans la population générale. Notre objectif est d’évaluer l’association entre parodontite et mortalité globale et cardiovasculaire chez le patient hémodialysé. Patients et méthodes Quatre mille trois cent vingt patients hémodialysés (âge moyen 59,1 ans, 59 % d’hommes) ont bénéficié d’un examen bucco-dentaire complet avec la recherche de signes de parodontite. La sévérité de la parodontite est classée selon le score CPI (Community Peridontal Index) en suivant les recommandations de l’OMS. Nous avons étudié l’association entre parodontite et mortalité globale/cardio-vasculaire en stratifiant par pays et en ajustant pour l’âge, le sexe et le temps passé en dialyse. Résultats Sur 3337 patients non édentés, seulement 203 (6 %) ne présentaient pas de parodontite, 101 (3,0 %) une parodontite légère, 114 (3,4 %) une parodontite modérée et 2919 (87,5 %) une parodontite sévère. Durant un suivi médian de 24,2 mois, on a dénombré 650 décès, dont 325 sont d’origine cardiovasculaire. En analyse univariée, la présence d’une parodontite est significativement associée à une baisse de la mortalité totale (HR à 0,51 ; IC 95 % 0,39–0,65) et de la mortalité cardiovasculaire (0,55 ; 0,43–0,71) avec une corrélation « dose-dépendante » entre la sévérité de la parodontite et une meilleure survie ! La parodontite reste associée de fac¸on indépendante à une baisse de la mortalité globale (0,75 ; 0,57–0,98) après ajustement pour de possibles facteurs confondants, mais pas de la mortalité cardiovasculaire (0,75 ; 0,53–1,08). Discussion et conclusion La présence d’une parodontite prédit une meilleure survie chez le patient hémodialysé. Ces données, qui suggèrent que la parodontite pourrait être un marqueur de meilleure santé chez le dialysé, sont un nouvel exemple d’épidémiologie inversé chez le dialysé. Il s’agit potentiellement d’une autre variable à explorer afin de mieux comprendre la surmortalité en dialyse.

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Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2014.07.017 AD17

Y a-t-il une relation entre vitamine D, inflammation et la dysfonction diastolique ?

M. Busuioc ∗ , M. Bouiller Néphrologie-dialyse, centre hospitalier Emile Roux, le Puy-en-Velay, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Busuioc) Introduction La carence en vitamine D est fréquente et peut contribuer à l’augmentation du risque cardiovasculaire. Nous avons supposé que les niveaux sériques de 25-hydroxyvitamine D [25 (OH) D] seraient inversement associés à l’inflammation et à une dysfonction diastolique. Nous avons donc étudié la relation entre les niveaux de sérum de vitamine D des mesures échocardiographiques et les paramètres inflammatoires. Patients et méthodes L’étude transversale inclut les patients hémodialysés dans notre centre suivis entre novembre 2011 et décembre 2013. Nous avons mesuré le taux de 25 (OH) D et protéine C-réactive, et les données échocardiographiques de la masse ventriculaire gauche et la dysfonction diastolique. Résultats Nous avons rapporté notre expérience pour 57 patients (28 femmes, 29 hommes) dont l’âge moyen était de 71 (45–92). L’indice de masse ventriculaire gauche, le diamètre de l’oreillette gauche, le temps de relaxation isovolumique, et E/A ratio étaient significativement plus élevés chez les patients avec des niveaux inférieurs de 25 (OH) D. Les concentrations sériques de 25 (OH) D ont été séparées en trois groupes : bas (< 20 ng/mL), modéré (20–45 ng/mL) et haut niveaux (> 45 ng/mL). 70 % des patients ont présenté une dysfonction diastolique et 30 % ont une fonction diastolique normale. Chez tous les patients, la gravité de la dysfonction diastolique a été corrélée négativement avec la 25 (OH) D (p < 0,001) et positivement corrélée avec l’âge (p < 0,001), l’hypertension (p = 0,001), diabète (p = 0,012), CRP (p < 0,001). Discussion et conclusion Les niveaux de 25 (OH) D sériques sont significativement associés à une dysfonction diastolique VG et indice de masse VG. Nous avons également trouvé une association significative entre la dysfonction diastolique et de la CRP. Des études longitudinales sur des effectifs populationnels plus importants sont nécessaires pour établir ou réfuter fermement un lien de causalité entre les niveaux de vitamine D et une dysfonction diastolique et indice de masse VG. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2014.07.018 AD18

Les calcifications de l’aorte abdominale sont des prédicteurs des calcifications des artères coronaires chez l’hémodialysé

M. El Amrani ∗ , M. Asserraji , M. Benyahia Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, hôpital militaire d’Instruction Mohammed V, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. El Amrani) Introduction Les maladies cardiovasculaires représentent la première cause de décès chez les patients hémodialysés. Sur ce terrain, les calcifications cardiovasculaires surviennent à un âge

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plus précoce et progressent plus rapidement que dans la population générale. Patients et méthodes Quarante-neuf patients en hémodialyse chronique, 26 hommes et 23 femmes âgés en moyenne de 56,4 ans, avec une ancienneté moyenne en hémodialyse de 85 mois ont bénéficié d’un dépistage avec quantification des calcifications des artères coronaires (CAC) par cardioscanner 64 barrettes ultrarapides, et des calcifications de l’aorte abdominale (CAA) par radiographie abdominale sans préparation (ASP) de profil. Résultats Les CAA sont présentes dans 51 % des cas, et les CAC dans 69,4 % des cas. Les CAC sont présentes chez 88 % des patients porteurs de CAA. Il existe une différence significative du score calcique coronaire (SCC) entre les patients avec et sans CAA (394,6 vs 58, p = 0,003). De même, le score calcique aortique (SCA) est significativement plus bas chez les patient sans CAC en comparaison avec les patients porteurs de CAC (0,4 vs 5,35, p = 0,006). Il existe une corrélation significative positive entre le SCC et le SCA. L’étude de la courbe ROC (SCA vs présence de CAC) montre une aire sous la courbe à 0,766 et une sensibilité de 60,6 % et une spécificité de 93,3 % pour la prédiction des CAC par l’ASP dès un SCA ≥ 1. Discussion et conclusion Nos résultats confirment la fréquence accrue des calcifications vasculaires chez l’hémodialysé. Les CAA sont corrélées aux CAC qui constituent un prédicteur de mortalité globale et cardiovasculaire d’où la nécessité d’un dépistage précoce et d’un suivi régulier vu le risque de progression. Le recours à l’ASP constitue un moyen fiable et peu onéreux pour le dépistage des calcifications vasculaires en hémodialyse qu’il convient de considérer pour tout patient. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2014.07.019 AD19

Cartographie des calcifications de l’arbre coronaire du dialysé

M. El Amrani ∗ , M. Asserraji , M. Benyahia Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, hôpital Militaire d’Instruction Mohammed V, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. El Amrani) Introduction Les maladies cardiovasculaires représentent la première cause de décès chez les patients hémodialysés. Sur ce terrain, les calcifications cardiovasculaires surviennent à un âge plus précoce et progressent plus rapidement que dans la population générale. Patients et méthodes Quarante-neuf patients en hémodialyse chronique, 26 hommes et 23 femmes âgés en moyenne de 56,4 ans, avec une ancienneté moyenne en hémodialyse de 85 mois ont bénéficié d’un dépistage des calcifications coronaires (CC) par cardioscanner 64 barrettes sans injection de produit de contraste. Les CC étaient étudiées au niveau de 6 artères coronaires avec détermination du score calcique coronaire d’Agatston (SCCA). Résultats Les CC concernaient 69,4 % des cas et se répartissaient comme suit : IVA 69,4 %, ACD 36,7 %, ACx 32,7 %, ADiag 29,6 %, ACG 20,4 %, IVP 8,2 %. Les CC siégeaient dans une artère chez 22,4 % des cas, dans 2, 3 ou 5 artères chez 10,2 % des cas respectivement, dans 4 artères chez 14,3 % des cas et au niveau des 6 branches chez un seul patient. Le SCCA moyen était de 331,1, et de 522,2 chez les 10 patients suivis pour cardiopathie ischémique (p = 0,09). Le SCCA moyen par branche se présentait comme suit : IVA 88,5, ACx 69,8, ACD 46,6, ADiag 15,8, ACG 6, IVP 2,8. Les CC étaient significativement associées à des facteurs de risque cardiovasculaire classiques (âge, sexe masculin, hypertension artérielle systolique, diabète, antécédent de cardiopathie ischémique). Discussion et conclusion Les CC dans notre série sont superposables à la topographie décrite de l’athérosclérose coronaire avec laquelle elles partagent plusieurs facteurs de risque. Des études

autopsiques confirment que les CC des patients insuffisants rénaux sont plus intenses et sont associées à des remaniements histologiques plus complexes en comparaison avec la population générale. D’autres études confirment que les CC du dialysé représentent un marqueur puissant de mortalité chez l’hémodialysé. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2014.07.020 AD20

Les calcifications coronaires n’affectent pas la fonction systolique du ventricule gauche chez l’hémodialysé chronique

M. El Amrani ∗ , M. Asserraji , M. Benyahia Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, hôpital militaire d’Instruction Mohammed V, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. El Amrani) Introduction Les maladies cardiovasculaires représentent la première cause de décès chez les patients hémodialysés. Sur ce terrain, les calcifications cardiovasculaires surviennent à un âge plus précoce et progressent plus rapidement que dans la population générale. Patients et méthodes Quarante-neuf patients en hémodialyse chronique, 26 hommes et 23 femmes âgés en moyenne de 56,4 ans, avec une ancienneté moyenne en hémodialyse de 85 mois ont bénéficié d’un dépistage des calcifications coronaires (CC) par cardioscanner 64 barrettes ultra-rapides, et d’une évaluation de la fraction d’éjection systolique du ventricule gauche (FEVG) par échocardiographie transthoracique après dialyse. Résultats Les CC concernaient 69,4 % des cas avec une localisation préférentielle au niveau de l’artère IVA (69,4 %). Elles étaient associées à des facteurs de risque cardiovasculaire classiques (âge, sexe masculin, pression artérielle systolique, diabète, antécédent de cardiopathie ischémique). Le score calcique coronaire moyen était de 331,1, et de 522,2 chez les 10 patients suivis pour cardiopathie ischémique (p = 0,09). La comparaison des groupes avec et sans CC n’objectivait aucune différence significative concernant la FEVG (60,5 % vs 65,9 %, p = 0,135). Discussion et conclusion Notre étude prouve que les CC du dialysé n’affectent pas la fonction systolique du VG bien qu’elles partagent plusieurs facteurs cardiovasculaires avec l’athérosclérose coronaire. En effets, la pathogenèse des CC du dialysés est complexe et multifactorielle et se traduit essentiellement par un dépôt intimal et une médiacalcose souvent asymptomatiques. Dans les cas avancés, les CC peuvent constituer le lit de lésions athéromateuses et induire des lésions ischémiques d’où l’intérêt d’un dépistage précoce. Bien qu’il n’existe pas de relation entre les CC et la FEVG dans notre série, les CC demeurent un prédictif majeur de morbimortalité cardiovasculaire chez le dialysé. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2014.07.021 AD21

L’intervalle QTc en per-hémodialyse N. Zenasni 1,∗ , A. Kasongo 2 , J. Belhachmi 3 , A. Izem 4 , S. Mdaghri 4 , S. El Khayate 4 , M. Zamd 4 , G. Medkouri 4 , M. Benghanem Gharbi 4 , B. Ramdani 4 1 Néphrologie dialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc 2 Cardiologie et maladies vasculaires, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc 3 Biologie, secteur Libéral, Casablanca, Maroc