Les facteurs liés aux patients impliqués dans l’immunogénicité des biothérapies dans les rhumatismes inflammatoires chroniques

Les facteurs liés aux patients impliqués dans l’immunogénicité des biothérapies dans les rhumatismes inflammatoires chroniques

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Communications posters électroniques / Revue du Rhumatisme 83S (2016) A163-A304

ment est instauré en ambulatoire. Cependant, il faut souligner dans certains cas des difficultés diagnostiques et thérapeutiques vue que les patients goutteux ont fréquemment des comorbidités. Patients et Méthodes. – C’est une étude descriptive, portant sur 52 patients dont le diagnostic retenu était une goutte. Les caractéristiques des atteintes articulaires et les modalités de prise en charge ont été analysées, ainsi que les comorbidités associées. Résultats. – La moyenne d’âge était de 61 ans (extrêmes allant de 26 à 88 ans) et 61,5 % des patients étaient des hommes. On a noté 2 cas de goutte familiale. Trente deux patients avaient une goutte secondaire : 15 cas secondaire à une insuffisance rénale dont 2 au stade d’hémodialyse, 16 cas secondaire à une prise médicamenteuse (diurétique thiazidique ; furosémide ou Aspirine faible dose) et un patient secondaire à une hémopathie (maladie de Vaquez). Quarante huit patients présentaient des facteurs de risques cardiovasculaires : diabète dans 30,8 % des cas, hypertension artérielle dans 53,8 % des cas, dyslipémie dans 57,7 % des cas, insuffisance rénale dans 38,5 % des cas et obésité dans 30 % des cas. Une insuffisance coronaire a été retrouvée dans 3,8 % des cas et une insuffisance cardiaque dans 5,8 % des cas. Un facteur déclenchant a été trouvé dans tous les cas : prise de purine d’origine animale dans 33,1 % des cas, origine médicamenteuse dans 52,5 % des cas, prise d’alcool dans 9,6 % des cas et post traumatique dans 4,8 % des cas. Parmi nos patients 28,6 % ont présenté une monoarthrite, 38,1 % une oligoarthrite et 33,3 % une polyarthrite. On a noté des tophus goutteux et des déformations articulaires chez 15,4 % et 17,3 % des cas respectivement. Une ponction articulaire réalisée dans 19,2 % des cas a montré des microcristaux d’urate de sodium dans 20 % des cas. La moyenne de la VS était de 18 mm, celle de la CRP de 19 mg/l, celle de l’uricémie de 447,8 umol/l. Les traitements reçus étaient : colchicine dans 94,2 % des cas, des anti-inflammatoires non stéroïdiens dans 26,9 % des cas, une corticothérapie orale à la dose de 5 à 10 mg/j dans 9,6 % des cas, allopurinol dans 94,2 % des cas et fébuxostat dans 1,92 % des cas. Discussion. – L’hyperuricémie est fortement associée aux manifestations cliniques du syndrome métabolique et a été considérée comme faisant partie de ce syndrome. Les patients goutteux ont une plus forte prévalence de diabète, de maladies cardiovasculaires et d’altération de la fonction rénale. Conclusion. – Devant une goutte, il faut chercher les comorbidités : HTA, diabète, maladie rénale, hyperlipidémie et obésité. En effet, la goutte est considérée comme un facteur de risque cardiovasculaire indépendant où l’inflammation joue un rôle majeur dans le développement de l’athérosclérose. Conflit d’intérêt. – aucun PE.Lu-105

Les facteurs liés aux patients impliqués dans l’immunogénicité des biothérapies dans les rhumatismes inflammatoires chroniques S. Jradi* (1) ; I. Mahmoud (1) ; I. Sfar (2) ; R. Tekaya (1) ; H. Zeglaoui (3) ; O. Saidane (1) ; E. Bouajina (3) ; Y. Gorgi (2) ; L. Abdelmoula (1) (1) Rhumatologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie ; (2) Immunologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie ; (3) Rhumatologie, CHU Farhat Hached, Sousse, Tunisie *Auteur correspondant : [email protected] (S. Jradi) Introduction. – La réponse thérapeutique vis-à-vis des anti-TNF alpha est très variable d’un patient à un autre et chez un même malade durant la période thérapeutique. Une des causes les plus décrite dans la littérature est l’apparition des anticorps anti-biomédicament (ADAb). À travers ce travail nous allons rechercher les facteurs impliqués dans l’immunogénicité. Matériels et Méthodes. – Étude transversale multicentrique, qui a consisté à suivre des patients atteints de PR ou de SPA mis sous infliximab (INF), adalimumab (ADL) ou etanercept (ETA) depuis au moins 6 mois. Une recherche des ADAb a été pratiquée par la

méthode ELISA sur un prélèvement sanguin fait le jour de la perfusion ou de l’injection. Résultats. – Il s’agit de 49 patients suivis pour PR (dont 42 femmes et 7 hommes) et de 71 patients suivis pour SPA (dont 24 femmes et 47 hommes) d’âge moyen de 50,81 ans pour la PR et de 43,05 ans pour la SPA. Pour la SPA, les patients était suivis pour spondylarthrite ankylosante dans 46 cas, rhumatisme psoriasique dans 13 cas et rhumatisme des entérocolopathies dans 12 cas. Pour la PR, le facteur rhumatoide était positif dans 35 cas et les anti CCP étaient positif dans 18 cas. Quarante patients étaient sous etanercept (SPA n = 22, PR n = 18), 40 patients sous adalimumab (SPA n = 27, PR n = 13) et 40 patients sous infliximab (SPA n = 22, PR n = 18). Soixante patients étaient sous DMARDs associés aux anti TNF alpha dont 46 cas sous méthotrexate. Le tableau 1 résume les analyses statistiques sur les facteurs liés aux patients impliqués dans l’immunogénicité. Le taux des ADAb-ETA était négatif. Il n’a pas était noté de corrélation entre le type du rhumatisme et le taux des ADAb (p = 0,472). Tableau 1 Les facteurs liés aux patients impliqués dans l’immunogénicité des biothérapies dans les rhumatismes inflammatoires chroniques (RIC) (calcul du p).

Âge

Sexe

Âge début du RIC

Durée du traitement

BMI

MTX associé

SLZ associé

Dose MTX

0,651

0,239

0,181

0,633

0,543

0,904

0,783

0,609

Corticothérapie associée

AINS associé

Dose si INF

Crétinine

0,693

0,467

0,171

0,822

Clairance de la crétinine

réaction allergique

switch antérieur

observance thérapeutique

0,662

0,157

0,321

0,87

FR

Anti CCP

AAN

HLA B27

0,973

0,915

0,443

0,376

Conclusion. – Parmi les facteurs influençant l’efficacité thérapeutique l’immunogénicité reste une piste émergente. Des études à plus large échelle sont nécessaires pour expliquer le contexte de leur apparition. Conflit d’intérêt. – aucun PE.Lu-106

Étude Observationnelle de profils douloureux chez les patients fibromyalgiques : Étude PROFIB M. Cadenne* (1) ; AS. Blanchet (1) ; M. Martial (2) ; E. Frison (3) (1) CETD, C.H.U Pellegrin, Bordeaux ; (2) Consultation douleur chronique, CHIC Sud-Gironde, La Réole ; (3) Isped, Université Bordeaux 2, Bordeaux *Auteur correspondant : [email protected] (M. Cadenne) Introduction. – Le Syndrome Fibromyalgique est cliniquement très polymorphe. L’objectif principal de cette étude est d’identifier des profils (ou clusters) douloureux, afin d’orienter la thérapeutique en fonction de la symptomatologie clinique, donc de la physiopathologie sous-jacente. Patients et Méthodes. – Il s’agit d’un étude observationelle prospective bi-centrique (CETD CHU de Bordeaux et Consultation Douleur Sud-Gironde) réalisée sur des patients affectés du syndrome fibromyalgique selon les critères 2010 de l’American College of Rheumatology [1]. Chaque sujet (après consentement) a rempli un questionnaire d’évaluation des douleurs neuropathiques (NPSI) qui permet d’évaluer les différentes composantes de la douleur avec un score de 1 à 10 : constrictions, paresthésis/dysesthésies, douleurs paroxystiques, douleurs provoquées et brûlures [1]. L’étude statistique des données anonymisées, réalisées par l’Institut de Santé Publique, d’Epidémiologie et du Développement est une classifica-