Les rapports anatomiques du piercing de l’aile du nez

Les rapports anatomiques du piercing de l’aile du nez

Posters anatomo-chirurgicaux. La classification et la constitution de ces triangles permettent de mieux cerner les voies d’abord appropriées. Pour en s...

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Posters anatomo-chirurgicaux. La classification et la constitution de ces triangles permettent de mieux cerner les voies d’abord appropriées. Pour en savoir plus Rouviere H. Anatomie Humaine. Tome I, II, II. 1970. Bouchet A, Cuilleret J. Anatomie topographique, descriptive et fonctionnelle Tome I, II, III, IV. 1972—1980. Gregoire R, Oberlin S. Précis d’Anatomie 9e édition Tome I, II. 1972. Cabrol C. Anatomie Tome 1, 2, 3. 1978. 1980. 1992. Lahlaidi A. Anatomie topographique. Volume I, II, III, IV, V. 1986. http://dx.doi.org/10.1016/j.morpho.2012.08.101 PO 23

Les défis de développement du laboratoire d’anatomie clinique à l’université nationale du Rwanda : impact d’une coopération interuniversitaire J. Gashegu a,∗ , M. Rooze b Université Nationale du Rwanda, Butare, Rwanda b Université libre de Bruxelles, Bruxelles, Belgique ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (J. Gashegu)

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L’anatomie est un domaine clé de la formation médicale et doit faire l’objet d’une attention soutenue de la part de toute faculté de médecine. Le niveau d’organisation et de fonctionnement d’un laboratoire d’enseignement et de recherche en anatomie peut être un bon indicateur de la qualité d’une faculté de médecine. Depuis 2002, la faculté de médecine de l’UNR est engagée dans un processus de développement d’un laboratoire d’anatomie clinique à même de favoriser l’enseignement médical de qualité. Grâce à la coopération interuniversitaire entre l’UNR et la CUD au travers l’ULB, un laboratoire d’anatomie clinique est en place et malgré les défis à relever des séances de dissection ont pu être organisées à partir de l’année 2010. Cette évolution a nécessité un équipement, une législation spéciale, un engagement de l’équipe locale et un soutien scientifique et administratif du laboratoire d’anatomie de l’ULB. Nous présentons ce poster pour démontrer un modèle de coopération réussie malgré les moyens limités. http://dx.doi.org/10.1016/j.morpho.2012.08.102 PO 24

L’anatomie radiographique : Étienne Destot (1864—1918) O. Trost a,∗ , C. Salomon b , N.-M. Pierre b , P. Trouilloud b UFR de médecine, Dijon, France b Laboratoire d’anatomie, Dijon, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (O. Trost)

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Étienne Destot, prosecteur d’anatomie dans le laboratoire de L. Testut, construit une salle de radiographie à l’Hôtel-Dieu de Lyon des 1896, après avoir été à Strasbourg étudier les rayons X découvert en 1895 par Rontgen. Destot améliore les qualités de l’appareil de Rontgen et il travaille sur la traumatologie : fracture du poignet, fractures de la cheville, fracture du calcanéum, fractures du coude chez l’enfant. Il décrit à cette occasion en réalisant des simulations sur le cadavre une nouvelle anatomie fonctionnelle et traumatologique. Il désigne par le terme thalamus la surface articulaire talaire postérieure du calcaneus, terme repris par Boelher. Il introduit le terme troisième malléole pour désigner le bord postérieur de l’épiphyse distale du tibia. Au niveau du poignet, il étudie le déplacement du lunatum par rapport au scaphoïde lors de l’extension forcée. Au niveau du coude il met en évidence les rapports entre les cartilages de croissance et les fractures supra-condyliennes.

109 Étienne Destot est né à Dijon le 1er mars 1864, il fait ses études en Bourgogne jusqu’à l’âge de 20 ans, puis poursuit son cursus à Lyon en médecine à partir de 1884. Il doit partir en Algérie pour soigner une tuberculose avant de revenir à Lyon comme interne en 1886. Il est rec ¸u comme aide d’anatomie dans le laboratoire de L. Testut en 1880, il soutient sa thèse de médecine en 1892 : étude statistique sur la mortalité dans les services de chirurgie des hôpitaux de Lyon, ce qui lui attire les foudres des chirurgiens, lui qui se destinait à la chirurgie. Il continue comme prosecteur dans le laboratoire d’anatomie de L. Testut, puis devient médecin-électricien en 1895 pour développer l’électrothérapie et la galvanothérapie. Pour en savoir plus Destot E. Rayons de Rötgen. Lyon Med 1896;83(382):413—124. Destot E. Épreuves photographiques avec rayons X. Lyon Med 1896;83:482—4. Destot E. Fractures de l’astragale. Lyon Med 1897;85:195. Destot E. La troisième malléole, fractures marginales postérieures. Lyon Chirurgical 1913;9:256—74. Destot E. Traumatismes du poignet et rayons X. Librairie de l’Académie de médecine Paris, 1923. http://dx.doi.org/10.1016/j.morpho.2012.08.103 PO 25

Les rapports anatomiques du piercing de l’aile du nez J. Guez a,∗ , B. Lazaroo b , F. Tilotta c Université Paris Descartes, Paris, France b Paris, France c Urdia, EA 4465, université Paris Descartes, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (J. Guez)

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Introduction.— Le nez constitue la limite antérieure des cavités nasales et est constitué d’un squelette ostéocartilagineux en forme d’auvent recouvert par des muscles et des téguments, soutenu par une charpente cartilagineuse sagittale médiane, la cloison ou septum nasal. L’objectif de cette étude est d’évaluer les risques du piercing effectué au niveau des ailes du nez. Patients et méthode.— L’étude a été menée sur des têtes humaines fraîches prélevées après injection du réseau carotidien à l’aide de latex coloré de manière à visualiser les trajets artériels. Résultats.— L’auvent cartilagineux est formé principalement de deux cartilages pairs et symétriques : le cartilage latéral du nez et le grand cartilage alaire. L’auvent cartilagineux prolonge en avant l’auvent osseux et donne une certaine souplesse à la partie antérieure du nez. Il est composé de deux parties : le cartilage latéral du nez est une lamelle triangulaire à sommet antéro-inférieur qui prolonge en bas l’os nasal. Il s’articule, d’une part, avec son homologue controlatéral pour constituer les parois du dos du nez, et, d’autre part, avec le cartilage septal. Le grand cartilage alaire a la forme d’un U ouvert vers l’arrière. Il se compose de deux branches : Une branche médiale se recourbe pour former le bord médial de la narine et une branche latérale a une forme convexe et forme le bord libre de la narine. Des cartilages accessoires peuvent venir combler les espaces compris entre les cartilages principaux. L’assemblage des différents cartilages de l’auvent est assuré par un tissu fibreux qui se continue avec le périoste et le périchondre. Conclusion.— Cette étude a mis en évidence précisément la structure anatomique des ailes du nez que le réseau artériel labial est riche et très superficiel. Le risque de blessure lors de la réalisation de piercing existe et donc être pris en compte. Pour en savoir plus Bonfils P, Chevallier JM. Anatomie. ORL. Paris: Médecine-Sciences Flammarion, 1998, 402 pages.

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94e Congrès de l’association des morphologistes Clermont-Ferrand, 15—17 mars 2012

Delattre JF. Le nez, la cavité nasale et les sinus para-nasaux. In: Anatomie clinique. Vol. 3 : Tête et cou (Chevrel J.P., Fontaine C.). Paris: Springer-Verlag France, 1996, p. 213—32. http://dx.doi.org/10.1016/j.morpho.2012.08.104 PO 26

Évolution des connaissances sur le cingulum de Déjerine à nos jours et reconstitution tridimensionnelle à partir d’IRM de quatre étudiants volontaires D. Bouriez Faculté de médecine, Paris, France Adresse e-mail : [email protected] Broca, à la fin du xixe siècle, émet l’hypothèse que « [les extrémités du cingulum] relient la racine olfactive interne à la racine olfactive externe telle une raquette dont le pédoncule olfactif représente le manche » 1. En 1895, Déjerine rédige un ouvrage remarquable sur l’anatomie des centres nerveux, travail de dissection et de coloration histologique, où il décrit le trajet du cingulum mais où il ne donne pas de conclusions quant à l’hypothèse de Broca. Son travail restera inégalé jusqu’à l’arrivée de l’IRM Diffusion Tensor Imaging (DTI) qui permet de visualiser les faisceaux d’association dans l’espace et sur des coupes. Grâce à cette technique, de nombreuses équipes, notamment celle de Catani 2 ont effectué des travaux décrivant précisément l’anatomie de ce faisceau. Le but de cette étude est de retracer l’historique des connaissances anatomiques sur le cingulum, de l’impliquer dans la pathologie

psychiatrique et neurologique et enfin, de fournir une image tridimensionnelle et individualisée de ce dernier. L’historique et l’implication dans la pathologie humaine du cingulum ont été étudiés grâce à une recherche bibliographique sur PubMed. (Nerve Fibers’[Mesh]) AND ‘‘Gyrus Cinguli/anatomy and histology’’[Mesh]) AND ‘‘Diffusion Tensor Imaging’’[Mesh]. La reconstruction tridimensionnelle a été faite grâce à la technique de DTI-MRI ou IRM sur quatre étudiants (deux jeunes femmes et deux jeunes hommes), puis les images ont été visualisées grâce au logiciel Trackvis. D’après Catani 2 : « Le cingulum est un faisceau d’association médial qui est à l’intérieur du gyrus cingulaire qui suit le trajet du corps calleux. » Déjerine, lui, le décrit comme « un faisceau arqué, a direction sagittale, situé à la face interne de l’hémisphère et qui concourt à former, en grande partie, la masse blanche des première et deuxième circonvolutions limbiques (gyrus cingulaire et gyrus parahippocampique). » Grâce à une recherche bibliographique, il a été mis en évidence que le cingulum joue un rôle dans les processus cognitifs et qu’une baisse de son Facteur d’Anisotropie (FA) est en lien avec des maladies psychiatriques telles que la schizophrénie. La description anatomique du cingulum a été l’objet de controverses jusqu’à ce que la tractographie mette d’accord les différents auteurs en permettant la visualisation tridimensionnelle de ce faisceau. Pour en savoir plus Dejerine. Anatomie des centres nerveux tome I, p. 749. Catani. A diffusion tensor imaging tractography atlas for virtual in vivo dissections. p. 1108. http://dx.doi.org/10.1016/j.morpho.2012.08.105