J Radiol 2009;90:1360-1433 © Éditions Françaises de Radiologie, Paris, 2009 édité par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés
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Séances scientifiques
10 h 40
Durée: 7 minutes
LES SEQUENCES EN PHASE ET OPPOSITION DE PHASE ET LES TUMEURS RENALES
Imagerie génito-urinaire Séance organisée par la SIGU
R Ferre (1), D Eiss (1), J Hayoun (1), N Grenier (2), S Merran (1), JM Carréas (1), 0 Hélénon (1) (1) Paris - France, (2) Bordeaux - France
Responsable: Olivier Hélénon
Correspondance: kn638@yahoo,fr
Objectifs pédagogiques Connaître les innovations technologiques en imagerie génitounnalre. Connaître les performances et indications des nouvelles techniques. Connaître les dernières évolutions des stratégies diagnostiques.
Modérateurs: Catherine Roy, Jean-Michel Corréas 10 h 30
Durée: 7 minutes
BIOPSIES DES PETITES TUMEURS SOLIDES DU REIN: QUEL CRITERE POUR EN POSER LES INDICATIONS? F Curros-Doyon, S Mérigeaud, J Lacroix, RThuret. P Taourel Montpellier - France Correspondance:
[email protected]
Objectifs : Rapporter les performances de la biopsie dans les tumeurs solides du rein de moins de 4 centimètres et le taux de lésion bénignes en fonction de la taille et du rehaussement. Matériels et méthodes : Quatre vingt sept tumeurs solides rénales < 4 centimètres (0,9 à 4 cm, moyenne 2,3 cm écart type 0,9 cm) chez 83 patients ont été biopsiées de façon consécutive avec une aiguille 18G et au moins deux passages sous fluoroscanner. Les tumeurs ont été classées selon leur taille « 2cm et > 2 cm), et le taux de rehaussement évalué sans puis à la phase néphrographique (important: > de 40UH, et modéré de 10 à 40 UH). Résultats: La procédure a toujours été possible. Le taux de bénignité était de 31 %. Le diamètre tumoral était < 2 cm dans 44 % des cas et entre 2 et 4 cm dans 56 % de cas. Le taux de bénignité était de 39 % parmi les tumeurs < 2 cm et 24 % pour les tumeurs > 2 cm. Les tumeurs se rehaussent de façon importante dans 63 % de cas et de façon modérée dans 37 % des cas. Le taux de bénignité était de 27 % pour les tumeurs se rehaussant de façon importante et de 40 % pour les tumeurs se rehaussant de façon modérée. Conclusion: La biopsie des tumeurs solides du rein est toujours réalisable. Elle est utile puisque le taux de bénignité est élevé quels que soient les critères pris en terme de taille et de rehaussement. Mots clés : Rein, tumeur
Objectifs: Préciser le comportement des carcinomes à cellules rénales et des angiomyolipomes (sans et avec graisse macroscopique) sur les séquences en phase et opposition de phase en IRM. Evaluer l'intérêt de cette séquence dans le diagnostic des angiomyolipomes pauvres en graisse détectables en TDM. Matériels et méthodes: Etude rétrospective multicentrique de 150 masses rénales avec corrélation histologique dont 30 angiomyolipomes. L'intensité du signal a été mesurée par une ROI positionnée sur la tumeur et la rate (avec calcul du ratio du pourcentage). Résultats: Les premiers résultats montrent une chute de signal en opposition de phase de 3 sur 4 angiomyolipomes sans graisse macroscopique et un sur 7 angiomyolipomes avec graisse macroscopique. 23 % (11128) des carcinomes (9 carcinomes à cellules claires, 6 carcinomes papillaires) se caractérisent par une chute de signal d'au moins 15 %. Le ratio de chute est comparable à celui de certains angiomyolipomes. Il existe également 15 sur 48 (31 %) carcinomes en chute de signal en phase (5 carcinomes à cellules claires, 4 papillaires, 2 oncocytomes, 2 chromophobes et 1 adénome métanéphrique). Conclusion: Sur la séquence en opposition de phase, la chute de signal n'est pas spécifique d'un angiomyolipome. Mots clés : Rein, tumeur
10 h 50
Durée: 7 minutes
CONFRONTATIONS ANATOMOPATHOLOGIQUES ET TOMODENSITOMETRIQUES DE LA CICATRICE DE RADIOFREQUENCE RENALE SUR DES MODELES PORCINS P Soufeyrand, F Cohen, V Vidal, L Daniel, PH Rolland, JM Bartoli, G Moulin, C Chagnaud M André Marseille - France Correspondance: philippe,souteyrand@ap-hm,fr
Objectifs: Comparaison imagerie-anatomopathologie de la viabilité tissulaire centrale et périphérique et de l'homogénéité de la cicatrice après radiofréquence rénale. Matériels et méthodes: Vingt procédures de radiofréquence rénale étaient réalisées sur 5 porcs anesthésiés avec des aiguilles coaxiales de Leveen 2cm, sous guidage tomodensitométrique. Le protocole de chauffe suivait les recommandations du constructeur. Trois scanners injectés étaient réalisés (avant, après procédure, et avant explantation) avec prises de densité séquentielles sur la cicatrice. Les reins explantés à 4 semaines étaient étudiés en anatomopathologie. Résultats: L'abcès d'une cicatrice était la seule complication. Le centre des 19 autres lésions était hétérogène et associait des tissus nécrotiques et ischémiques avec disparition du tissu rénal. En périphérie existaient des tissus apoptotiques et une zone intermédiaire mésenchymateuse. La majorité des cicatrices ne présentait pas de rehaussement et correspondait à de la nécrose en anatomopathologie. On distinguait 2 types de rehaussement (entre 10 et 20 UH, et> 20 UH) qui pouvaient être associés à des tissus nécrotiques.
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