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16e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise, Lyon, vendredi 27 au dimanche 29 janvier 2012
CLUD, hôpital Jacques-Monod, Le Havre, France Chirurgie thoracique, hôpital Jacques-Monod, Le Havre, France
Objectif.— Évaluation de l’effet de la neurostimulation électrique transcutanée (TENS) sur la douleur aiguë provoquée par l’ablation d’un drain pleural après chirurgie thoracique. Méthodes.— Étude comparative de type avant/après. Ont été inclus durant 12 mois les patients porteurs de drains de calibre no 28 après une chirurgie thoracique. Les patients du groupe témoin (n = 14, inclus entre mars et août 2010) ont bénéficié d’une antalgie médicamenteuse (actiskenan 5 mg + xanax 0,25 mg).Ceux du groupe Tens (n = 18, inclus entre septembre 2010 et février 2011) ont bénéficié d’une séance d’au moins 30 minutes de Tens associé à la même antalgie médicamenteuse avant l’ablation du drain. Évaluation de la douleur par échelle numérique (EN), avant et après ablation du drain. Le critère retenu de modification de la douleur était la différence entre l’EN avant le geste et l’EN maximale exprimée immédiatement après le geste. Résultats.— Trente-deux patients inclus (26 H et 11 F, âge 55 ± 19,8 ans) et 50 gestes d’ablations évalués. Il a été observé une diminution de la moyenne d’écart d’EN de 0,8 point chez le groupe Tens comparé au groupe témoin (3,55 ± 2,8 versus 4,35 ± 3,1 p = 0,2). Cet effet était particulièrement sensible dans le groupe des pleuroscopies vs thoracotomies. L’expression de la douleur intense (EN ≥ 8) a diminué de 17 % chez les patients du groupe Tens comparé au groupe témoin. Il n’a pas été retrouvé de relation entre l’effet antalgique du Tens et l’âge, le sexe. Conclusion.— Le Tens a potentiellement un effet antalgique supplémentaire chez certains patients lors de l’ablation d’un drain chirurgical. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.238 177
Lymphangiome kystique médiastinal solitaire (LKM) N. Khobta a , P. Tomasini a , D. Trousse b , P. Astoul a Service d’oncologie, hôpital Nord, Marseille, France b Service de chirurgie thoracique, hôpital Nord, Marseille, France
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Les tumeurs épithéliales thymiques (à propos de neuf cas) K. El Fadi , H. Benjelloun , N. Zaghba , S. Hilali , N. Yassine , A. Bakhatar , A. Bahlaoui Service des maladies respiratoires, CHU Ibn-Rochd, Casablanca, Marocs Les tumeurs thymiques sont des tumeurs rares, elles constituent un groupe hétérogène des tumeurs du médiastin antéro-supérieur. Notre travail est une étude rétrospective concernant neuf cas de tumeurs épithéliales thymiques, concernant cinq hommes et quatre femmes. La moyenne d’âge est de 38 ans (extrêmes : 18 à 65 ans). Le syndrome parathymique n’est retrouvé en aucun cas. Le tableau clinique est dominé par la douleur thoracique. Une pleurésie hémorragique est notée dans un cas. La découverte était fortuite dans quatre cas. La radiographie thoracique a objectivé un aspect d’élargissement médiastinal dans cinq cas. La TDM thoracique a montré une masse médiastinale antérieure dans sept cas, une énorme masse des trois étages du médiastin antérieur dans deux cas. La confirmation diagnostique est obtenue par ponction biopsie transpariétale dans trois cas, par médiastinoscopie dans deux cas, par biopsie chirurgicale dans un cas, et par biopsie exérèse de la masse thymique dans trois cas. Il s’agit de cinq cas de thymomes, quatre cas de carcinomes thymiques. Le traitement était chirurgical dans trois cas, associé à une chimioradiothérapie dans cinq cas. À travers ce travail, nous insistons sur la rareté des tumeurs thymiques et ses difficultés thérapeutiques. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.240 179
Dysplasies fibreuses costales A. Traibi , F. El Oueriachi , M. El Hammoumi , A. Zidane , A. Arsalane , E.H. Kabiri Hôpital militaire, Rabat, Maroc Mots clés : Dysplasie fibreuse ; Côtes ; Résection chirurgicale
Les LKM sont des tumeurs vasculaires bénignes extrêmement rares (0,7 % à 4,5 % des tumeurs médiastinales). Ils sont observés dans 90 % des cas avant l’âge de deux ans, dans 60 % avant cinq ans et exceptionnellement à l’âge adulte. Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 16 ans, chez qui un contexte de fièvre avec dyspnée et douleurs thoraciques a fait poser le diagnostic de pleurésie infectieuse, traitée initialement par ponctions pleurales itératives, antibiothérapie et kinésithérapie. La tomodensitométrie thoracique objective une collection liquidienne de l’angle cardio-phrénique gauche et un épanchement pleural gauche diaphragmatique. L’exploration chirurgicale retrouve un volumineux kyste pleuro-péricardique (KPP). Des prélèvements cytologiques et bactériologiques sont réalisés, suivis d’une résection complète. L’examen histologique retrouve un LKM remanié. Le patient ne présente aucun signe de récidive à 43 mois. Seuls quelques cas de LKM à l’âge adulte ont été rapportés. La symptomatologie est fonction de la taille et de la topographie et est très variable. Il peut exister des complications (rupture, infection, hémorragie intra kystique ou syndrome de la veine cave supérieure en cas de localisation à droite). La transformation maligne est exceptionnelle. Le traitement de choix actuel est la chirurgie. La récidive est d’autant plus fréquente que l’exérèse chirurgicale a été incomplète avec 35 % de récurrence contre 6 % en cas d’exérèse complète. Le siège médiastinal antérieur de notre cas peut prêter confusion avec un kyste thymique congénital, un kyste bronchogénique ou un tératome. Une localisation antérieure basse peut faire discuter un KPP. Seuls les résultats histologiques permettent de redresser le diagnostic.
Introduction.— La dysplasie fibreuse est un trouble squelettique sporadique bénin qui peut affecter un seul os (forme monostotique) ou plusieurs os (forme polyostotique), 20 à 40 % des formes monostotiques de dysplasie fibreuse se localisent au niveau des côtes. Patients et méthodes.— Nous rapportons une étude rétrospective portant sur une série de sept cas de dysplasie fibreuse de la côte qui ont été opérés entre janvier 2004 et décembre 2009. Il s’agit de six hommes et une femme, l’âge moyen était de 30,4 ans, avec des extrêmes allant de 17 à 40 ans. La douleur thoracique était le principal symptôme, la présence de tuméfaction thoracique a été notée chez deux cas. Les patients ont été évalués par des examens radiologiques simples et tomodensitométriques. La résection costale a été réalisée chez les sept cas dans un but diagnostic et thérapeutique. Résultats.— Chez tous nos patients, une seule côte était atteinte. Il s’agissait donc de la forme monostotique et les sites atteints étaient la 5e côte (quatre cas) la 6e côte (deux cas) et la 2e côte chez un seul cas. Les examens radiologiques ont montré une lésion expansive et un amincissement de la corticale. La résection costale a été pratiquée chez les sept cas. La confirmation diagnostique était anatomopathologique. Les suites opératoires ont été simples chez tous les patients, sans récidive avec un recul moyen de 43 mois. Conclusion.— La dysplasie fibreuse représente environ 30 % des tumeurs bénignes de la paroi thoracique. Le plus souvent, elle est asymptomatique nécessitant une simple surveillance, lorsqu’elle est symptomatique sa résection est indispensable, pour éliminer une étiologie maligne et dans un but antalgique.
doi:10.1016/j.rmr.2011.10.239
doi:10.1016/j.rmr.2011.10.241