73e Congrès franc¸ais de médecine interne, Lille, 29, 30, 1er juillet 2016 / La Revue de médecine interne 37S (2016) A89–A200
Conclusion La CGM est une entité rare dont le diagnostic peut être concomitant à celui de la maladie cœliaque. Elle est associée à un mauvais pronostic. La place de l’imagerie dans le diagnostic reste capitale, la tuberculose reste un diagnostic à éliminer sous nos cieux d’où la nécessité d’une confirmation histologique. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.revmed.2016.04.126 CA114
Impact de la cytolyse hépatique sur le taux d’hémoglobine au cours des hépatites auto-immunes
A. Labidi ∗ , H. Hassine , I. Ghribi , N. Ben Mustapha , M. Serghini , L. Zouiten , M. Fekih , J. Boubaker , A. Filali Service de gastro-entérologie A, hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : asma
[email protected] (A. Labidi) Introduction Il a été observé chez les insuffisants rénaux chroniques (IRC) une nette amélioration des taux de l’hémoglobine (Hb) au moment de la survenue d’une cytolyse hépatique due à l’augmentation de la production hépatique de l’érythropoïétine [1]. Nous nous sommes intéressés à étudier la relation entre le taux des transaminases et celui de l’Hb chez les patients ayant une hépatite auto-immune (HAI) au cours de laquelle la cytolyse est quasi-constante. Patients et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective colligeant des patients qui ont été suivi sur une période de 10 ans [2006–2015] pour HAI. Le diagnostic de l’HAI reposait sur des critères biologiques, immunologiques et histologiques. Ceux-ci ont été relevés pour chaque patient à partir des dossiers médicaux. La saisie et l’analyse des données ont été réalisées au moyen du logiciel SPSS version 22.0. Le test de Spearman a été utilisé afin de chercher la corrélation entre le taux d’Hb et le taux des transaminases. Résultats Au total, 22 patients ont été inclus, d’âge moyen 50,5 ans [15–74]. Il s’agit de 18 femmes (81,8 %) et de 4 hommes. Une cytolyse a été notée chez tous les patients sauf un avec un taux moyen des ALAT à 837 UI/L [25–4219] et des ASAT à 796 UI/L [26–4202]. Le taux moyen de l’Hb était de 11,3 g/dl [8,2–14,3]. Il y avait une corrélation positive significative entre le taux des transaminases et celui de l’HB : – ASAT et Hb : rho de Spearman : +0,517 ; p = 0,014 ; – ALAT et Hb : rho de Spearman : +0,45 ; p = 0,05. Discussion Des études antérieures menées chez des patients ayant une IRC, il a été observé que le taux de réticulocytes était constamment élevé suggérant que l’amélioration de l’anémie est due à la stimulation de l’érythropoïèse médullaire et non pas à une augmentation de la durée de vie des globules rouges. Par ailleurs, le décalage entre l’hyper-transaminasémie et la crise réticulocytaire suggère que le foie intervienne au moment de la régénération hépatocytaire plus qu’au moment de la cytolyse. Conclusion Dans notre étude, il y a une corrélation positive significative entre le taux des transaminases et celui de l’Hb suggérant le rôle de l’érythropoïétine hépatique dans la l’érythropoïèse médullaire. Plus d’études ciblées sont nécessaires afin de mieux définir les mécanismes physiopathologiques de cette corrélation. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. Référence [1] Meyrier., et al. The liver and erythropoiesis in chronic renal failure. Nephron 1981;29:3–6. http://dx.doi.org/10.1016/j.revmed.2016.04.127
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Les tumeurs stromales du tube digestif : à propos de 12 cas
H. Elloumi ∗ , M. Ben Hmida , A. Belkhamsa , S. Bouaziz , S. Ben Hmida , I. Cheikh Gastroentérologie, hôpital Bougatfa de Bizerte, Bizerte, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : loumi
[email protected] (H. Elloumi) Introduction Bien que rares (< 1 % des néoplasies digestives), les tumeurs stromales gastro-intestinales (GIST) constituent les tumeurs mésenchymateuses les plus fréquentes du tube digestif. Ils siègent le plus souvent au niveau de l’estomac et du grêle et restent longtemps asymptomatiques. Le but de ce travail est d’étudier les particularités cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutives des GIST. Patients et méthodes Étude rétrospective descriptive (2008–2015) colligeant tous les patients ayant un GIST hospitalisés aux services de gastro-entérologie et de chirurgie générale de l’hôpital Habib Bougatfa de Bizerte. Résultats Douze cas de GIST ont été inclus. Il s’agissait de 7 femmes et de 5 hommes. L’âge moyen était 55 ans (41 ans–75 ans). Les circonstances de découverte les plus fréquentes étaient des douleurs abdominales (10 cas) associées à une hémorragie digestive haute (4 cas). L’altération de l’état général n’a été rapportée que chez un seul patient. La durée moyenne des symptômes était de3 mois (1–9 mois). L’examen physique trouvait une sensibilité abdominale (5 cas), une masse de l’hypochondre gauche (3 cas), des mélénas (2 cas). L’examen clinique était normal dans 2 cas. La tumeur a été visualisée à la fibroscopie digestive haute dans 6 cas et sur l’échographie abdominale dans 5 cas. La tomodensitométrie abdomino-pelvienne a permis d’évoquer le diagnostic de GIST chez tous les patients. Le diagnostic a été confirmé après résection de la tumeur chez tous les malades. L’étude immunohistochimique a montré que toutes ces tumeurs expriment le CD117. La localisation de la tumeur était gastrique (6 cas), grêlique (4 cas), duodénale (1 cas) et colique (1 cas). La taille moyenne de la tumeur était de 5,8 cm (3–12 cm). Il n’y avait pas de métastases à distance ni d’extension locorégionale en dehors d’un cas de tumeur jéjunale fistulisée qui a envahi le mésocôlon et le côlon transverse. Le traitement était chirurgical chez tous les malades. Le potentiel agressif était intermédiaire dans 10 cas, faible dans un cas et haut dans un autre cas (tumeur jéjunale fistulisée). L’évolution était favorable chez 9 patients. Une métastase hépatique est survenue un an après le traitement chirurgical dans le cas de la tumeur jéjunale à haut risque d’agressivité, d’ou la décision était de le traiter par imatinib (Glivec). L’évolution sous Glivec était favorable. Le recul moyen était de (1–4 ans). Conclusion Le diagnostic de tumeur stromale a été amélioré par le progrès de l’immuno-histochimie. Leur potentiel de malignité demeure difficile à évaluer. La résection chirurgicale est le traitement à visée curative des tumeurs localisées. Les inhibiteurs sélectifs de tyrosines kinases (l’imatinib) semblent être prometteurs dans le traitement des formes malignes métastatiques. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.revmed.2016.04.128 CA116
Profil étiologique des pneumopathies interstitielles dans un service de médecine interne
T. Ben Salem ∗ , Z. Teyeb , N.H. Guediche , M. Lamloum , F. Said , M. Khanfir , I. Ben Ghorbel , M.H. Houman Service de médecine interne, hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (T. Ben Salem)