103 Personnekment fs regrette que ces parties ne soient pas plus nombreuses. Oil peut & mon avis se demander s’il n’y a pas d’inconvenient 8 vouloir etudier une :Li Tongue p&iode. ou p!ut& une s&ie d’epoques sous l’aspect synchronique. Quoique .‘%I.Bally ait reussi B Oviter la plupart des ecueils que presente cette me&ode et cel;3 surtout parce qu’if a limit& l‘obiet de son expose 8 I’attique -a il me semblle toutefois que sur quelques points son argumentation pourrait gagner en force persu&ve par I’aUgati~n de faits d’ordrlz historique. Au 5 43 M. Baily nous apprend que dans t@x@ etc. le circonflexe symbolise, pour les sujets parlants, Ie sentiment d’une contraction qui avait &e effective & une epoque pr+hellknique; ,,ceIuki r&&e” d’une comparaisoa avec ZQO~OB qui presente une contraction effective. Mais cette Impre::*ion d’avoir affair-e & une contraction effective, sur quels faits etait-eUe fondee dans la langue deal environs de 400? On est tent6 de croire que c’est seulement & la vue des formes contract&es ;i cot& des formes nonecontract& avec lesquelles :es avaient faernil.iaris& les po&nes homtriques etc., que les sujets parlants avaient conscience des contractions effect&es B une epoque ancienne de l’attique. uand
M. Bally
&tit
(5 47) que les adverbes -des contract& grecs et accenkk
en -OS: d9tiv4s
d krotcniques
sent
campris comme 2n constiquence (2tczJ&~‘~~ftj~), je crabs que sa mankre de formuler les chases p&se pro\‘oquer des malentendus. Gs adverbes qui sent d’anciens instrumentaux en ,C ou d”anciens abkntifs en +-zwl, provien.nerPt sans doute de formes contract&es & une epoque ptihekiqtre comme le prouvent p. ex. les formes en -Bf dissyllabique du Altindische Gmmatik, I, p. 49; Debrunner-Wackernagel,
@gvedr (voir Wackernagel, id., III, p. 3). L’accent
circonflexe est done ancien et, en grsc, un heritage de I’indo-europeea. Les sujets parlants qui navaient aucune conscience des contractions indsleuropkanes co&h& raient cette forme comme xatl&jY, xdov’. A plusieurs endroits de plus amples renvt>is & la littgrature CO~Sultfk et me cf. 0 54 et P 59 sur I’extension PO1 que moina succincte auraiefit dt& les bknvaus: de conent du vocatif % toute la flexion; voir Wheeler, Nonainakccent, p. 116; VendryesI o.c., p. 154; Dieterich, I. I? f6,1; Schwyzer, Griecksche Gramrr~~ik I, p. 380. De m&e, M. BaUy faisse de c&e la question de savoir si Se mot iuwgck ,,beau~pkre’” % c&t du skt. &&ra,,p+re du mari”, est oxyton, la pklpart des noms nt& masculins &ant oxytons; dans ce cas on expliquerait de Ia &me faGon ct SIG.~E~&, qui nest meme pas en accord :Qves la loi de wheeler Qvoir vendryes, t 183:, ou bien le mot &u& ayant requ son accent de i;uvgd, d’apres h~plicatkm don&e entre autrcs par Schwyzer, o.c., p. 381. En gcnkal M. Bally n’a pas r&v6 complktement tous les faits concernant le dkplacement de l’accent vers la fin du mot. Pour teymiaer je me demande s.i p* 12, 1. 8 et 10 nous me de vrions pas Iire ‘(&syst&ne d”) accentuation’ au heu d’ ‘accent’. J. CXDWDA.