Méningoencéphalite révélatrice d'une infection à Mycobacterium fortuitum

Méningoencéphalite révélatrice d'une infection à Mycobacterium fortuitum

Posters viral du groupe herl~s-varicelle-zona. Un lraltement par acydovir (Zovirax® I/V 5 mg/kg/j 3 fois par jour et pommade ophtalmique) Etait d6but...

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viral du groupe herl~s-varicelle-zona. Un lraltement par acydovir (Zovirax® I/V 5 mg/kg/j 3 fois par jour et pommade ophtalmique) Etait d6but6 ; le traltement antibiotique 6tait maintenu. L'6volution 6tait rapidement favorable. Les cultures virales permettaient d'isoler HSV r La malade signalalt des recurrences herl~tiques labiales intermittentes. Commentaires : L'absence de fi~vre et d'alt6ration de l'6tat gEn&al - habituelle dans I'EH - le syndrome 6rosif palp6bral et labial sup6fieur peuvent conduire au diagnostic de syndrome de Stevens Johnson. L'eed~me, le respect des muqueuses et surtout

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la pnSsence de v6siculopustules ombiliqu6es en pEriphErie des l~sions sont tr~s 6vocateurs d'EH chez un sujet porteur d'une dermatose, chronique ou non (brOlure, abrasion traumatique). Le cytodiagnostic de Tzank trouve ici une indication pfivil6gi6e (Grossin M. Ann Dermatol Venereol 2000 ; 127 : l l l l - 3 ) . La physiopathologie reste myst6rieuse ; le r61e d616t~re de la corticoth6rapie est discut6. L'6volution est en r~gle rapidement favorable sous acyclovir I/V et antibiothErapie antistaphylococique. I Service de dermatologie, eservice de mddecine interne (Pr Carli), HIA Sainte-Anne, BP 600, 83800 Toulon Naval, France

Poster 152

M6ningoenc6phalite r 6 v d l a t r i c e d ' u n e infection & Mycobacterium fortuitum I. Marie1, F. Hdron 1, F. Lecomte~, J. Henry2, A. Janvresse 2, H. L(~vesque 1, H. Courtois~ Si les manifestations cutanEes et pulmonaires sont les plus fr6quentes au cours des infections ~tMycobacteriumfortuitum, les complications neurologiques sont rares et de survenue tardive. Nous rapportons une observation, originale par le mode de rEvElation de l'infection ~ Mycobacterium fortuitum, ~ l'occasion d'une m6ningoenc6phalite. Une patiente de 64 ans, aux ant~c6dents de pneumopathie huileuse secondaire ~tl'ingestion chronique d'huile de paraffine, est hospitalis6e pour une h6mipar6sie gauche associ6e ~t une f6bricule ~t 38 °C Evoluant depuis une semalne. ,~ radmission, elle prEsente 6galement une d6sodentation temporospatiale. Les examens biologiques montrent : VS 110 mm/h, CRP 171 mg/L, leucocytes 7,5 G/L. Le scanner c6r6bral objective des 16sions pseudo-tumorales multiples, bilat6rales. La ponction lombaire met en 6vidence une prot6inorachie h 0,7 g/L, une glycorachie ~t 2,5 retool/L, des leucocytes ~t 45/mm 3 et des h6maties ~ 120/ mm 3, les analyses bact6riologiques et fongiques sont n6gatives. Les hEmocultures, les sErologies virales et bact6riennes sont Egalement negatives. Le scanner thoracique trouve un syndrome alv6olo-interstitiel aux bases pulmonaires. Le lavage broncho-

alv6olaire et les tubages gastriques montrent la pr6sence de

Mycobacteriumfortuitum, identifiEe aux cultures h une semaine. Le diagnostic de mEningoenc6phalite ~t Mycobacteriumfortuiturn, ~tporte d'entr~e pulmonaire, est retenu. L'6volution clinique est favorable ~tsix mois, avec am61ioration des 16sions scanographiques c6r6brales, sous trith6rapie associant rifampicine, ofloxacine et clarithromycine. L'atteinte du syst~me nerveux central est peu fr6quente au cours des infections ~tMycobacteriumfortuitum, comme en tEmoigne le faible nombre de cas d6crits dans la litt6rature. Elle se traduit, cliniquement, par une m6ningite ou une m6ningoencEphalite. Notre observation confirme l'int6r~t de rechercher une infection i~Mycobacteriumfortuitum chez les sujets prEsentant des manifestations neurologiques d'6tiologie ind6termin6e, ce d'autant que le contexte 6pidEmiologique est 6vocateur : immunod~pression, ant6c6dents r6cents de traumatisme ou de chirurgie cErEbrale, reals 6galement, comme chez notre patiente, existence d'une pneumopathie huileuse. I Ddpartement de rnddecine interne, eservice de radiologie, CHU RouenBoisguillaume, 76031 Rouen cedex, France

Poster 153

O s t 6 o m y 6 1 i t e s du p u b i s de I'athl6te : ~, p r o p o s de trois c a s P. S~,ve1, A. Boibieux 2, C. Pariset 2, P.L. Clouet 3, S. Tigaud 4, F. Biron2, C. Chidiac 2, D. Peyramond 2 Les ostEomyElites du pubis sont dEcrites dans trois situations : chez les enfants, les personnes ~g6es dans les suites d'une intervention sur le tractus gEnito-urinaire et chez les toxicomanes. Les principaux microorganismes sont Staphylococcus aureus (S. aureus), Pseudomonas aeruginosa et les autres bacilles ~t Gram n6gatif. Les ostEomy61ites du pubis peuvent 6galement survenir chez des athl6tes clans les suites d'une activitE sportive. Le germe responsable est S. aureus. I1 s'agit d'une infection rare dont 18 observations ont ~t6 publi6es. Nous rapportons trois observations suppl6mentaires.

I1 s'agit de trois sportifs (deux footballeurs et un tennisman) d'~ge jeune (Age moyen : 26 ans). La pr6sentation clinique comportait dans chaque cas : des douleurs pErin6ales ou de la hanche ; de la fi~vre ; une impotence fonctionnelle ; et une sensibilit6 de la symphyse pubienne. Dans nos trois observations, les h6mocultures 6taient positives ~ S. aureus. Darts deux observations, I'IRM mettait en 6vidence un processus inflammatoire de la symphyse pubienne, des branches iliopubiennes et des muscles obturateurs. Dans l'observation la plus ancienne, la scintigraphie osseuse montrait une hyperfixation de la symphyse et la tomodensitom6-

Rev Mc~dInterne 2001 ; 22 Suppl 1