Mesure de la concentration dans l’air d’un composé organique volatil (COV), le limonène, libéré par la pulvérisation d’un mélange de 41 huiles essentielles de la gamme Puressentiel®

Mesure de la concentration dans l’air d’un composé organique volatil (COV), le limonène, libéré par la pulvérisation d’un mélange de 41 huiles essentielles de la gamme Puressentiel®

19e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, 30 janvier—1er février 2015 98 Mesure de la concentration dans l’air d’un composé organique...

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19e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, 30 janvier—1er février 2015 98

Mesure de la concentration dans l’air d’un composé organique volatil (COV), le limonène, libéré par la pulvérisation d’un mélange de 41 huiles essentielles de la gamme Puressentiel® S. Ortega , M. Ott , A. Dazy , F. De Blay Pôle de pathologie thoracique, HUS, Strasbourg, France Introduction Les huiles essentielles sont de plus en plus utilisées et parfois recommandées par les fabricants pour la lutte contre les allergènes (acariens, moisissures). But Mesurer la concentration de limonène, dans l’air, lors d’utilisation d’un spray composé d’un mélange de 41 huiles essentielles (HE) recommandé pour détruire les acariens. Matériel et méthode La quantification du préhaptène majeur (le limonène) a été appréciée de 2 fac ¸ons différentes. Dans la première, le contenu de limonène a été mesuré par pesage, sachant que le produit contient 4,5 % de limonène. Dans la deuxième : dans une cabine de 9 m3 , 4 pulvérisations de spray HE ont été réalisées et le limonène mesuré par un appareil à photo ionisation (ppbRAE3000® , Katrem® , France). Pour chacune des 2 quantifications, les tests ont été renouvelés 3 fois. Le choix de 4 pulvérisations a été suivi selon les recommandations du fabricant. Résultat La masse de limonène mesurée par pesage était en moyenne de 57,7 ± 2,0 mg (pour 4 pulvérisations). Ainsi, pour une pièce de 9 m3 la concentration théorique était estimée à 6,4 mg/m3 . En revanche, la mesure directe de limonène dans l’air dans la pièce était de 15 mg/m3 (n = 3). Conclusion Des travaux ont montré que des concentrations de COV de 2500 ␮g/m3 (5 mg/m3 ) sont capables d’induire des réactions bronchospastiques chez les asthmatiques. Il est important que les allergologues pensent à interroger les patients sur l’utilisation de certaines huiles essentielles pouvant aggraver potentiellement les symptômes d’asthme. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.045 99

Asthme et reflux gastro œsophagien L. Senhaji , F.-Z. El Otmani , B. Amara , M. Serraj , M. El Biaze, M.-C. Benjelloun Service de pneumologie, CHU Hassan II, Fès, Maroc Introduction L’asthme est une maladie inflammatoire chronique des voies aériennes. La prévalence du RGO est variable selon les études avec un retentissement sur le contrôle de l’asthme. L’objectif principal de notre étude est d’évaluer la prévalence du RGO dans une population d’asthmatique. Matériel et méthodes Nous avons mené une étude prospective, en collaboration avec le service d’hépatogastroentérologie, portant sur 139 malades asthmatiques répondant aux critères diagnostiques de l’American Thoracique Society, ayant consulté ou étant hospitalisé au service de pneumologie au CHU Hassan II de Fès à partir de mars 2010. Cette étude consistait à réaliser une PH-métrie chez ces malades. Résultats Seul 75 malades ont réalisé cet examen, les autres l’ont refusé ou ne l’ont pas toléré. L’âge moyen de nos patients est 47,64 ans [15—71 ans] avec une prédominance féminine (sex-ratio 2,5). Des signes cliniques de RGO sont notés dans 57,3 % des cas et 12 % des malades étaient déjà sous traitement antisécrétoire. Les sujets naïfs représentaient 23 % de nos malades et les anciens asthmatiques 77 % dont 41 % n’étaient pas contrôlés, 17 % partiellement contrôlés et 16 % totalement contrôlés. La PH-métrie a montré un RGO acide chez 39 malades (52 %) dont seulement 17 (soit

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43,7 %) étaient symptomatiques. Le RGO est confirmé chez 53,7 % des malades non contrôlés (p = 0,02), 35,3 % des cas partiellement contrôlés et seul 20 % de ceux totalement contrôlés. À travers cette étude, nous concluons que la prévalence de RGO est augmentée chez notre population d’asthmatiques et qu’il y a une corrélation entre RGO et le niveau de contrôle de l’asthme ce qui nous pousse à nous demander s’il ne serait pas bénéfique de demander une PH-métrie chez tout patient asthmatique. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.046 100

Effets à court terme de l’exposition aux spores extérieures d’Alternaria et de Cladosporium (Cla) sur la rhinoconjonctivite allergique traitée (RCAT) à Clermont-Ferrand pendant 5 ans夽 M. Cheriaux 1 , C. Segala 2 , S. Martin 2 , J.-P. Besancenot 3 , N. Dupuy 3 , M. Thibaudon 3 , D. Caillaud 1 1 CHU G Montpied, pneumologie-allergologie, 63003 Clermont-Ferrand 2 Sepia-Santé, 56150, Baud 3 Réseau national de surveillance aérobiologique, 69690 Brussieu Introduction La relation entre l’exposition aux pollens et la RCA traitée est bien connue1 . L’objectif de cette étude est de voir si l’exposition aux moisissures extérieures met en évidence la même association. Méthodes L’assurance-maladie (régime général) a fourni les données de consommation de médicaments anti-allergiques (maa) par les 300 000 habitants du grand Clermont pendant 5 ans (2008—12). Un épisode de RCAT était défini par la prescription sur une même ordonnance d’un maa par voie orale ET par voie locale (nasale ou oculaire). Les relations entre les variations quotidiennes de la concentration de spores de moisissures et les variations quotidiennes de RCAT étaient analysées par un modèle de régression de Poisson, en tenant compte de la pollution atmosphérique, des données météorologiques, et des pollens. Résultats Toutes classes d’âge confondues, le risque de RCAT associée à une augmentation d’un interquartile de la concentration de spores extérieures n’augmentait pas de fac ¸on significative. En revanche, en analyse par sous-classe d’âge, on observe, pour la classe d’âge ≥ 65 ans, une augmentation significative de la RCA traitée avec Cla : RR [intervalle de confiance] : 1,03 [1,001—1,07]. Conclusion L’exposition aux spores extérieures de Cla est associée à une augmentation de la RCAT chez les sujets de plus de 65 ans sur le grand Clermont pendant une période d’observation de 5 ans. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. 夽

Travail soutenu par la Société franc ¸aise d’allergologie. Caillaud D. Airborne pollen levels and drug consumption for seasonal allergic rhinoconjunctivitis. Allergy, 2014, Ahead of print.

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http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.047 101

Asthme et allaitement maternel S. Maiouak , H. Benjelloun , N. Zaghba , A. Bakhatar , N. Yassine, A. Bahlaoui CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc Les bienfaits de l’allaitement maternel sont multiples et certains. Son effet protecteur contre la survenue d’allergie suscite beaucoup