Modification du comportement alimentaire de la femme au cours du cycle menstruel

Modification du comportement alimentaire de la femme au cours du cycle menstruel

SFE Paris 2013 / Annales d’Endocrinologie 74 (2013) 310–321 311 à des rats témoins de même âge. Le traitement dure cinq jours. Les animaux sont sacr...

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SFE Paris 2013 / Annales d’Endocrinologie 74 (2013) 310–321

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à des rats témoins de même âge. Le traitement dure cinq jours. Les animaux sont sacrifiés. Le plasma, les différents organes du système reproducteur sont congelés, d’autres sont fixés pour des études structurales. Les hormones sont évaluées par RIA au niveau plasmatique et testiculaire pour la testostérone, au niveau testiculaire pour l’œstradiol et plasmatique pour la FSH et LH. Les concentrations hormonales varient significativement à 30j et 40 jours. Ces résultats mettent en évidence l’influence de la leptine chez les animaux de 30 jours et 40 jours. Ils nous permettent de suggérer que les récepteurs à la leptine sont exprimés pendant cette période néonatale période au cours de laquelle s’installerait probablement la puberté. Pour en savoir plus Landry D, Cloutier F, Martin. LJ. Implications of leptin in neuroendocrine regulation of male reproduction. Reprod Biol 2013;13(1):1–14. Haussman GJ, Barb CR, Lents CA. Leptin and reproductive function. Biochimie 2012;94(10):2075–81.

logie pour une insuffisance cardiaque dont l’exploration échocardiographique avait retrouvé un dysfonctionnement du ventricule gauche systolique avec une akinésie du septum et une hypokinésie de la paroi antérieure. La fraction d’éjection était de 40 %. Le diagnostic de cardiopathie dilatée de non-compaction du ventricule gauche (non classée) a été posé. Une exploration abdominale a retrouvé au scanner une masse hémi-abdominale gauche, probablement une rate surnuméraire remaniée, avec une anomalie de position de la veine cave inférieure. Discussion.– Le syndrome de Turner doit être diagnostiqué précocement afin d’améliorer le pronostic vital du patient. La recherche de malformations associées nécessite un suivi et une surveillance spécifiques.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.231

Modification du comportement alimentaire de la femme au cours du cycle menstruel

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De nouvelles cibles des perturbateurs endocriniens : l’exemple du récepteur de la FSH M. Munier a,∗ , L. Gourdin a , G. Kauffenstein a , M. Chabbert a , R. Coutant b , P. Rodien b a CNRS 6214, Inserm U1083, Angers, France b CHU d’Angers, Angers, France ∗ Auteur correspondant. Objectif.– L’augmentation de l’incidence des pathologies de la reproduction chez l’Homme est souvent associée à l’exposition aux perturbateurs endocriniens (PE). Nous cherchons à identifier si le récepteur de la FSH (FSHR) peut être une cible des PE. Patients et méthodes.– Nous utilisons une lignée CHO exprimant le FSHR humain. L’activité du récepteur est évaluée en mesurant la production de l’AMPc par bioluminescence. Résultats.– Nos résultats montrent que le pesticide DDT augmente la production d’AMPc stimulée par la FSH de fac¸on dose-dépendante. Le DDT accentue plus précisément la réponse maximale du FSHR de 1,3 fois sans modifier ni la sensibilité pour la FSH, ni l’activité basale. Cet effet est dépendant de la présence du FSHR. À l’inverse, le DDT diminue l’activité basale (30 à 60 %) et la réponse maximale de 20 % du récepteur de la LH de fac¸on dose-dépendante. Le DDT agit donc de manière différentielle sur ces récepteurs. De plus, l’exposition du FSHR à un cocktail associant le DDT au cadmium amplifie l’effet du PE sur la réponse maximale à la FSH. De la même fac¸on, d’autres PE sont aussi capables de moduler l’activité du FSHR, tels que certains phtalates. Ainsi, alors que le DEHP semble n’avoir aucun impact sur l’activité du FSHR, son métabolite, le MEHP double la production d’AMPc stimulée par la FSH. Discussion.– Ces travaux suggèrent qu’au-delà de leurs effets sur les récepteurs nucléaires, les PE modifient aussi l’activité des RCPG et contribuent à une meilleure compréhension des mécanismes d’action des PE. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.232

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.233 P1-089

F. Hadj Kacem , I. Kammoun , W. Garbouj , A. Laanani , Z. Turki , C. Ben Slama Service d’endocrinologie et des maladies métaboliques, Institut national de nutrition, université Tunis El Manar, Tunis, Tunisie La variabilité des habitudes alimentaires au cours du CM est constatée par plusieurs femmes. But.– Décrire les habitudes et les troubles du comportement alimentaire des femmes à différents moments du cycle menstruel (CM). Sujets et méthodes.– Étude prospective incluant 30 femmes, âgées de 16 à 43 ans, bien réglées et sans antécédents pathologiques. Un questionnaire sur les habitudes alimentaires a été fait pour chaque femme, à chacune des trois phases du CM (folliculaire, péri-ovulatoire et lutéale tardive). Résultats.– Un trouble du comportement alimentaire a été noté chez 17 parmi les 30 femmes étudiées : 15 (50 %) à type d’impulsions et deux (6,6 %) à type de boulimie. Quant aux impulsions alimentaires, 13 ont été décrites au cours de la phase lutéale tardive et deux au cours des menstruations. Elles intéressent les aliments sucrés chez neuf femmes (le chocolat en particulier) et les aliments salés chez six femmes. Quant à la boulimie, elle a été rapportée par deux femmes au cours des menstruations, alors que ce trouble n’a pas été décrit pendant les autres phases du cycle menstruel. Discussion.– Les impulsions aux aliments sucrés (et surtout au chocolat) observées dans notre travail au cours de la phase lutéale tardive ont été constatées par plusieurs auteurs ; cependant, on ne dispose pas, actuellement, d’explications claires à ce phénomène. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.234 P1-090

Variabilité des paramètres anthropométriques de la femme durant le cycle menstruel : étude de 30 femmes

Syndrome de Turner et malformations atypiques (à propos d’un cas)

F. Hadj Kacem , I. Kammoun , S. Hamdi , I. Rachdi , Z. Turki , C. Ben Slama Service d’endocrinologie et des maladies métaboliques, Institut national de nutrition, université Tunis El Manar, Tunis, Tunisie

Introduction.– Le syndrome de Turner est une aberration chromosomique qui s’exprime par un retard de croissance et un tableau d’impubérisme pouvant s’associer à des affections viscérales, métaboliques et endocriniennes qui peuvent majorer le risque de morbi-mortalité. Observation.– La patiente M.S., âgée de 38 ans, aux antécédents personnels d’otites bilatérales à répétition et de psoriasis, a été adressée au service d’endocrinologie par son cardiologue pour l’exploration d’une aménorrhée primaire et d’un retard statural. La taille de notre patiente était de 145 cm (–3 DS/M.SEMPE) avec un impubérisme total. La malade était suivie en cardio-

Plusieurs études ont suggéré une modification significative des paramètres anthropométriques des femmes au cours des différentes phases du cycle menstruel (CM). But.– Étudier la variation des paramètres anthropométriques [poids (P) et tour de taille (TT)] des femmes au cours du CM. Patients et méthodes.– Étude prospective incluant 30 femmes, âgées de 16 à 43 ans, bien réglées et sans antécédents pathologiques. On a mesuré, pour chaque femme, le P et le TT pendant les phases folliculaire, péri-ovulatoire et lutéale tardive, au cours d’un même CM. Résultats.– Le P moyen de nos participantes est significativement plus bas au cours de la phase péri-ovulatoire par rapport à la phase lutéale tardive (p = 0,022) et à la phase folliculaire (p = 0,017). Cependant, le TT moyen est comparable au cours des trois phases du CM.

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M.E.A. Amani ∗ , M. Derradji , A. Bounekta , N. Medjadi , N. Benabadji EHU 1er Novembre, 1954, Oran, Algérie ∗ Auteur correspondant.