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Neologistic Jargon aphasic
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BOOK REVIEWS
I’avantage de ne pas caricaturer les positions et de tenter dc rctenir de chacune d’elles ce qui est peut-&tre utile pour la question etudite. A la lumitre de cette discussion les donnees actuelles sur l’ontogenese du geste de prehension et de la prevalence manuelle sont examinees; la signification des differents criteres possibles de lateralhe est discutte (on retrouvcra cette discussion plus detaillee au chapitre 5). Le chapitre 2 expose et justifie la methode et la technique d’observation utilisees. Le chapitre 3 expose les criteres de classification des conduites de prehension et de manipulation qui seront utilists dans le recueil et l’analyse des rtsultats. Les resultats concernant les relations entre les differentes formcs successives de coordination manuelle et le developpement perceptive-moteur sont exposes dam le chapitre 4. Les rtsultats concernant ies relations entre formes de coordination manuelle et type de prevalence manuelle sont ensuite examines au chapitre 5. Le chapitre 6 fournit un tableau d’ensemble des resultats otenus et une mise en forme Claire de l’ordre de fliation ontogenetique des formes de coordinations manuelles en relation avec le developpement neuro-moteur et le developpement cognitif. Le chapitrc se termine sur une discussion concernant les determinants de la prevalence manuclle. L’approche Ctant gentrale, le corps de resultats qui s’en degage est nouveau et important. Le reproche que l’on peut faire a cette recherche est de demarrer I’analyse de la synergie manuelle au moment de l’apparition, vers 4-5 mois, de la prehension. Les donnees recueillies par l’auteur sur la prevalence manuelle anterieurement a cette periode sont utilisees dam la discussion, mais l’organisation des synergie brachiomanuelles dans les premiers mois de la vie n’a pas ete Ctudiee. Ccci pose un probleme dans la mesure ou I’interprttation d’une conduitc est susceptible d’etre modifiee dans une certaine mesure selon que l’on prend ou non en consideration les conduites chronologiquement anterieures. La methode d’anaylse utilisee par l’auteur pour reperer la filiation entre conduites successives permet neanmoins d’eviter cette hypotheque, Enfin, l’auteur a voulu etre concis: le travail du lecteur n’est pas toujours facilite. Mais il serait regrettable que le lecteur se laisse rebutc alors que cette etude remarquable et tres interessante tant du point de vue thtorique et methodologiquz, que du point de vue des faits apportes devrait interesser aussi bien le psychologue, le neurologue et le pediatre que les chercheurs interesses par le developpement sensori-moteur et cognitif du nourrisson. S. DE SCIIONEK
Neologistic Jargon Aphasic. Neurolinguistics 3. H. BUCKINGHAMand A. KERTESL. Swets & Zeitlingcr Amsterdam, 1976, 1OOpp. Dutch guilders 35.
B.V.,
DAM cette collection consacree au langage pathologique, les auteurs presentent une analyse detaillee des neologismes qui apparaissent dans le langage spontane de trois patients, aphasiques de Wernicke. Apres avoir rappel& les grands traits de ce syndrome, ils definissent leur objectif qui est de prcciser les origines, sans doute diverses, des neoformes rencontrees et de les expliquer par reference a un modele de fonctionnemcnt construit sur la distinction de la semantique et de la phonemique avec une intrication entre les composantes: perseveration (sur le plan syntagmatique), substitution (sur le plan paradignatique) et anomie (remplissage de lacunes dans le discours).
Les trois sujets Ctudies sent decrits sur le plan neurologique et offrent tous le tableau traditionnel: logorrhee, deficit a la comprehension, anosognosie (chez un sujet), des neologismes phonetiques en grand nombre. L’analyse de ces neoformes revele que les suites de phonemes sont conformes aux patterns de la langue, que les affixes morphologiques normaux apparaissent sur les neologismes, que les categories grammaticales sont respect&s (si l’on etudie la distribution des neologismes dans la phrase) et que ce sont surtout des noms qui present de tels accidents. Les auteurs relevent alors que deux phenomenes jouent un role important dans l’explication des neologismes: les perseverations qui n’inttressent pas seulement la phrase, mais en depassent les frontieres, et l’anomie (aphasie amnesique), puisque la neoforme peut remplacer une “absence” dc mots en un point du discours, les deux phcnomenes, surtout le second, n’etant pas ntcessairement lies au syndrome principal. Par ailleurs, le discours de I’aphasique de Wernicke est syntaxiquement correct; conservation des patterns prosodiques, des schemas des phrases declaratives, interrogatives, etc. Lc paragrammatisme, tout a fait different de l’agrammatisme des aphasiqucs moteurs, est une consequence des ntologismes. Ceci se manifeste a t’occasion d’un examen plus pousse des phrases complexes (coordonnees, relatives, completives) et de la pronominalisation. Quant aux syntagmes stereotypes qui soutiennent les enonds, ils sont trait&s en quelque sorte comme des lexemes simples. L’accent est mis sur l’origine des assonances et alliterations qui se rcpetent h distance et paraissent relever de la perseveration. Une description, classique dans sa forme generale, minutieuse; tions qualitatives sur les neologismes et qu’il s’agisse de simples d’un modele a posteriori.
mais on regrette de n’avoir que des indicahypotheses explicatives formulees a partir J. Dusots
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I’avantage de ne pas caricaturer les positions et de tenter dc rctenir de chacune d’elles ce qui est peut-&tre utile pour la question etudite. A la lumitre de cette discussion les donnees actuelles sur l’ontogenese du geste de prehension et de la prevalence manuelle sont examinees; la signification des differents criteres possibles de lateralhe est discutte (on retrouvcra cette discussion plus detaillee au chapitre 5). Le chapitre 2 expose et justifie la methode et la technique d’observation utilisees. Le chapitre 3 expose les criteres de classification des conduites de prehension et de manipulation qui seront utilists dans le recueil et l’analyse des rtsultats. Les resultats concernant les relations entre les differentes formcs successives de coordination manuelle et le developpement perceptive-moteur sont exposes dam le chapitre 4. Les rtsultats concernant ies relations entre formes de coordination manuelle et type de prevalence manuelle sont ensuite examines au chapitre 5. Le chapitre 6 fournit un tableau d’ensemble des resultats otenus et une mise en forme Claire de l’ordre de fliation ontogenetique des formes de coordinations manuelles en relation avec le developpement neuro-moteur et le developpement cognitif. Le chapitrc se termine sur une discussion concernant les determinants de la prevalence manuclle. L’approche Ctant gentrale, le corps de resultats qui s’en degage est nouveau et important. Le reproche que l’on peut faire a cette recherche est de demarrer I’analyse de la synergie manuelle au moment de l’apparition, vers 4-5 mois, de la prehension. Les donnees recueillies par l’auteur sur la prevalence manuelle anterieurement a cette periode sont utilisees dam la discussion, mais l’organisation des synergie brachiomanuelles dans les premiers mois de la vie n’a pas ete Ctudiee. Ccci pose un probleme dans la mesure ou I’interprttation d’une conduitc est susceptible d’etre modifiee dans une certaine mesure selon que l’on prend ou non en consideration les conduites chronologiquement anterieures. La methode d’anaylse utilisee par l’auteur pour reperer la filiation entre conduites successives permet neanmoins d’eviter cette hypotheque, Enfin, l’auteur a voulu etre concis: le travail du lecteur n’est pas toujours facilite. Mais il serait regrettable que le lecteur se laisse rebutc alors que cette etude remarquable et tres interessante tant du point de vue thtorique et methodologiquz, que du point de vue des faits apportes devrait interesser aussi bien le psychologue, le neurologue et le pediatre que les chercheurs interesses par le developpement sensori-moteur et cognitif du nourrisson. S. DE SCIIONEK
Neologistic Jargon Aphasic. Neurolinguistics 3. H. BUCKINGHAMand A. KERTESL. Swets & Zeitlingcr Amsterdam, 1976, 1OOpp. Dutch guilders 35.
B.V.,
DAM cette collection consacree au langage pathologique, les auteurs presentent une analyse detaillee des neologismes qui apparaissent dans le langage spontane de trois patients, aphasiques de Wernicke. Apres avoir rappel& les grands traits de ce syndrome, ils definissent leur objectif qui est de prcciser les origines, sans doute diverses, des neoformes rencontrees et de les expliquer par reference a un modele de fonctionnemcnt construit sur la distinction de la semantique et de la phonemique avec une intrication entre les composantes: perseveration (sur le plan syntagmatique), substitution (sur le plan paradignatique) et anomie (remplissage de lacunes dans le discours).
Les trois sujets Ctudies sent decrits sur le plan neurologique et offrent tous le tableau traditionnel: logorrhee, deficit a la comprehension, anosognosie (chez un sujet), des neologismes phonetiques en grand nombre. L’analyse de ces neoformes revele que les suites de phonemes sont conformes aux patterns de la langue, que les affixes morphologiques normaux apparaissent sur les neologismes, que les categories grammaticales sont respect&s (si l’on etudie la distribution des neologismes dans la phrase) et que ce sont surtout des noms qui present de tels accidents. Les auteurs relevent alors que deux phenomenes jouent un role important dans l’explication des neologismes: les perseverations qui n’inttressent pas seulement la phrase, mais en depassent les frontieres, et l’anomie (aphasie amnesique), puisque la neoforme peut remplacer une “absence” dc mots en un point du discours, les deux phcnomenes, surtout le second, n’etant pas ntcessairement lies au syndrome principal. Par ailleurs, le discours de I’aphasique de Wernicke est syntaxiquement correct; conservation des patterns prosodiques, des schemas des phrases declaratives, interrogatives, etc. Lc paragrammatisme, tout a fait different de l’agrammatisme des aphasiqucs moteurs, est une consequence des ntologismes. Ceci se manifeste a t’occasion d’un examen plus pousse des phrases complexes (coordonnees, relatives, completives) et de la pronominalisation. Quant aux syntagmes stereotypes qui soutiennent les enonds, ils sont trait&s en quelque sorte comme des lexemes simples. L’accent est mis sur l’origine des assonances et alliterations qui se rcpetent h distance et paraissent relever de la perseveration. Une description, classique dans sa forme generale, minutieuse; tions qualitatives sur les neologismes et qu’il s’agisse de simples d’un modele a posteriori.
mais on regrette de n’avoir que des indicahypotheses explicatives formulees a partir J. Dusots