Neurolyse assistée par endoscopie du nerf ulnaire – évaluation rétrospective de 40 premiers cas et revue de la littérature

Neurolyse assistée par endoscopie du nerf ulnaire – évaluation rétrospective de 40 premiers cas et revue de la littérature

89e réunion annuel de la Société franc¸aise de chirurgie orthopédique et traumatologique / Revue de chirurgie orthopédique et traumatologique 100S (20...

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89e réunion annuel de la Société franc¸aise de chirurgie orthopédique et traumatologique / Revue de chirurgie orthopédique et traumatologique 100S (2014) S211–S324 S251

groupe PRP et 46,4A8,6 ans dans le groupe contrôle. Six patients sont sortis de l’étude, trois dans chaque bras. À 6 mois de recul, aucune différence statistiquement significative n’a été observée entre les groupes sur l’amélioration relative moyenne de la douleur (PRP – 63,2A22,4 %, contrôle – 69,7A25,1 %, p = 0,24). Aucune différence statistiquement significative n’a été observée pour les critères secondaires. Dans les deux groupes, la douleur a diminué de manière significative entre deux visites consécutives de 6,8A0,8 (PRP) et 7A1 (contrôle) à l’inclusion, à 2,5A1,6 (PRP) et 2,1A1,6 (contrôle) à 6 mois, et 1,65A1,5 (PRP) et 1,8A2,1 (contrôle) à 12 mois. À 6 mois, 34 % de l’ensemble des patients étaient asymptomatiques et 66 % à 1 an. La proportion de patients avec une douleur persistante à 12 mois était de 23,8 % dans les deux groupes. Conclusions Dans cette étude randomisée contrôlée, deux injections intra-tendineuses écho-guidées de PRP n’étaient pas plus efficaces que deux injections de solution saline dans le traitement de l’épicondylite d’évolution récente. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2014.09.098 132

Neurolyse assistée par endoscopie du nerf ulnaire – évaluation rétrospective de 40 premiers cas et revue de la littérature

Étienne Sautier ∗ , Giorgio Gresta , Rémi Philippot , Fréderic Farizon Les clématites, 205 rue du Général-de-Gaulle, 69530 Brignais, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (É. Sautier) Introduction Le syndrome de compression du nerf ulnaire est le 2e syndrome canalaire le plus fréquent du membre supérieur. Notre travail a pour but de valider l’utilisation d’une technique miniinvasive endoscopique pour la neurolyse du nerf ulnaire au niveau du coude en étudiant les résultats cliniques à moyen terme. Matériel et méthode Les patients opérés d’une compression simple et stable du nerf ulnaire entre février 2011 et janvier 2014 ont été pris en compte dans l’étude, rétrospective continue, monocentrique et mono-opérateur. Nous avons utilisé la technique décrite par Hoffmann et Siemionow en 2006. Une incision cutanée d’environ 2 cm est pratiquée en regard du ligament arciforme de Osborne, le tissu sous-cutané est repoussé à l’aide d’un spéculum, ce qui permet une neurolyse sous contrôle endoscopique. La gravité préopératoire est évaluée selon la classification de Dellon. L’évaluation fonctionnelle spécifique d’une atteinte du nerf ulnaire décrit par JC Mac Dermid en 2013, noté sur 200, a été utilisée pour évaluer la gêne fonctionnelle préopératoire et le résultat postopératoire. Résultats Quarante patients (40 nerfs) ont été opérés, 31 patients ont pu être inclus 16 femmes et 15 hommes, le sexe ratio est de 0,94. L’âge moyen est de 57,06 ans [36–87]. Le recul moyen est de 17,74 mois [1–34]. Huit patients sont stade 1 de Dellon, 13 patients sont stade 2 et 10 sont stade 3. La durée moyenne des interventions est de 44,97 minutes [16–75]. Vingt-sept patients (87,1 %) se disent satisfait avec une amélioration du score fonctionnel, 3 (9,7 %) se disent non satisfaits avec tout de même une amélioration du score fonctionnel et 1 présente une aggravation du score. En moyenne le score préopératoire est de 113,1 [181–25] et le score postopératoire est de 34 [135–0]. Nous relevons 2 complications - un retard de cicatrisation résolutif par des traitements locaux et une algodystrophie. Une patiente décrit une récidive de la symptomatologie après avoir été améliorée pendant plusieurs mois, Conclusion En comparaison avec la technique classique, la technique endoscopique nous a paru fiable avec un taux de réussite et une amélioration fonctionnelle comparable tout en présentant les

avantages d’une technique mini-invasive. Le contrôle visuel offert par la technique endoscopique permet un contrôle de la bonne libération et limite le risque de complications liée aux techniques mini-invasives non assistées par endoscopie, lésions de branches nerveuses motrices, lésions vasculaires et lésions du nerf ulnaire notamment. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2014.09.099 133

Reconstruction du ligament collateral latéral par greffe tendineuse autologue dans l’instabilité rotatoire postéro-latérale de coude – technique chirurgicale et etude rétrospective de 18 cas a plus de 5 ans de recul moyen

Émilien Vernet ∗ , Luc Favard , Jacky Laulan 55, avenue Jean-Jaurès, 75019 Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (É. Vernet) Introduction a- L’instabilité rotatoire postéro-latérale de coude est une pathologie rare touchant les sujets jeunes suite à un traumatisme du coude. Ses aspects ont été démembrés par O’Driscoll et al. depuis 1991. Son diagnostic est clinique et repose sur la positivité du lateral pivot-shift test. Le but de notre étude était d’évaluer les résultats cliniques et fonctionnels à long terme des ligamentoplasties externes chez les patients présentant une instabilité postero-latérale de coude. rotatoire postero-latérale de coude. Matériel et méthode Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique continue de 19 cas, 11 hommes et 8 femmes opérés entre 1995 et 2010. L’âge moyen était de 37,8 ans (20–63). La technique chirurgicale consistait en une reconstruction du faisceau ulnaire du ligament collatéral latéral par un greffe tendineuse autologue de palmaris longus. Résultats 18 patients ont pu être inclus avec un recul moyen de 61 mois. Aucune reprise chirurgicale n’a été nécessaire. La durée moyenne de l’arrêt de travail était de 3,2 mois (2–7) et tous les travailleurs manuels ont repris leur activité. Les mobilités postopératoires moyennes étaient de 0 8 135 en flexion–extension et de 88 0 74 en prono-supination. Le lateral pivot-shift test était toujours négatif à la révision. Les scores moyens d’index de performance de la Mayo Clinic et du Quick-DASH étaient respectivement de 89,85 (60–100) et 21,4 (0–63). Tous les patients étaient très satisfaits ou satisfaits du résultat. Conclusion L’instabilité rotatoire postero-latérale de coude est une pathologie méconnue. Son traitement, toujours chirurgical, repose sur la reconstruction du plan ligamentaire collatéral latéral par greffe tendineuse autologue de palmaris longus. Elle apparaît comme une technique chirurgicale fiable, reproductible, et constitue la technique de référence dans les instabilités chroniques. Son indication reste cependant à préciser dans les instabilités aiguës post-traumatique. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2014.09.100 134

Étude de survie de la prothèse de totale de coude de Coonrad–Morrey dans la polyarthrite rhumatoïde – à propos de 54 cas revus au recul moyen de 7 ans et maximum de 16 ans

Thuy Trang Pham ∗ , Sandrine Huguet , Stéphanie Delclaux , Nicolas Bonnevialle , Michel Rongières , Paul Bonnevialle , Pierre Mansat