O20 Différence de lipolyse entre le tissu adipeux sous-cutané et le tissu adipeux profond chez la femme obèse

O20 Différence de lipolyse entre le tissu adipeux sous-cutané et le tissu adipeux profond chez la femme obèse

ALFEDIAM en réponse à l’apeline sur des fragments d’hypothalamus de souris C57Bl6/J (standard, obésitogène ou eNOS KO). Cette technique permet de mes...

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en réponse à l’apeline sur des fragments d’hypothalamus de souris C57Bl6/J (standard, obésitogène ou eNOS KO). Cette technique permet de mesurer spécifiquement le NO en temps réel par l’intermédiaire de sondes implantées dans l’hypothalamus en condition ex vivo. Résultats : L’apeline perfusée en ICV provoque une diminution de la glycémie, une augmentation de la tolérance au glucose (indépendamment de la sécrétion d’insuline) et de la sensibilité à l’insuline. Ces effets passent par une augmentation de la libération de NO au niveau hypothalamique (ils ne sont pas retrouvés chez les souris invalidées pour la eNOS). Enfin, l’apeline ICV n’a pas d’effet chez la souris obèse insulino-résistante. Conclusion : Dans les conditions physiologiques, l’apeline centrale participe au contrôle de l’homéostasie glucidique via la production de NO mais n’a plus d’effet chez les souris obèses et insulino-résistantes. Référence : 1.þDray C, Knauf C, Daviaud D, Waget A, Boucher J, Buléon M. Apelin stimulates glucose utilization in normal and obese insulin-resistant mice. Cell Metab. 2008;8:437-45.

O20 Différence de lipolyse entre le tissu adipeux sous-cutané et le tissu adipeux profond chez la femme obèse I de Glisezinski1, MA Marques2, A Mairal2, R Anesia2, M Berlan2, M Lafontan2, D Langin2, P Chiotasso3

O22 Auto-anticorps anti-récepteur mélanocortine-4 et obésité JC Peter1, A Bekel1, AC Lecourt1, G Zipfel1, P Eftekhari2, M Nesslinger3, M Breidert3, S Muller2, L Kessler4, KG Hofbauer1 1

Applied Pharmacology, Biozentrum, Bale, Suisse ; Immunologie et chimie thérapeutiques, IBMC, Strasbourg ; Medizinische Klinik I, Stadtklinik, Baden-Baden, Allemagne ; 4 Maladies métaboliques et endocriniennes, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, Strasbourg.

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Objectif : La mobilisation des lipides à partir du tissu adipeux diffère en fonction de la localisation. Cette différence persiste-t-elle lors d’une obésité massive ? Le but de l’étude est de comparer, in vitro, la lipolyse du tissu adipeux sous-cutané à celle du tissu adipeux profond. Pour cela, du tissu adipeux souscutané abdominal et du tissu adipeux omental ont été prélevés en per-opératoire chez 22 femmes obèses (âge : 51 ± 9 ans, IMC : 43 ± 1 kg/m2). Résultats : L’effet max (en % de la basale) de l’isoprénaline est supérieur dans le tissu profond par rapport au tissu sous-cutané (p = 0,02). En présence d’insuline (10-7 M), l’effet max de l’isoprénaline est diminué dès 10-9 M pour le tissu profond (p < 0,001) et dès 10-8 M pour le tissu sous-cutané (p < 0,01). Cette inhibition de la lipolyse due à l’insuline est encore plus marquée avec la noradrénalineþ; cependant elle est moindre dans le tissu profond comparée au tissu sous-cutané. Par contre, il n’y a pas de différence significative entre le tissu sous-cutané et le tissu profond lors d’incubation avec d’autres agents lipolytiques : l’adrénaline (effet bêta et alpha-adrénergique), l’ANP (peptide natriurétique), l’ADA (inhibiteur de l’adénosine), l’OPC (inhibiteur de la phosphodiestérase), la Forskoline et le Dibutyril-AMPc (augmentent le taux d’AMPc). Par ailleurs, l’ajout de Bay (inhibiteur de la LHS) lors de l’activation de la lipolyse par l’isoprénaline inhibe de façon plus importante la lipolyse dans le tissu profond que dans le tissu sous-cutané. La mesure de l’activité de la LHS, supérieure dans le tissu profond, confirme ce résultat. La quantification par Western Blot des lipases, LHS et ATGL, et du cofacteur de l’ATGL, CGI-58 est en cours. Conclusion : Cette étude met en évidence que, chez l’obèse, la lipolyse induite par la stimulation bêta-adrénergique est supérieure dans le tissu adipeux profond par rapport au tissu adipeux sous-cutané et que l’effet antilipolytique de l’insuline est moindre dans le tissu adipeux profond. De plus, dans ce dernier, on observe une plus grande activité de la LHS. Ces résultats montrent la persistance d’une meilleure mobilisation des lipides dans le tissu adipeux profond chez la femme lors d’obésité morbide.

Introduction : Le récepteur mélanocortine-4 (MC4R) fait partie d’une voie de signalisation hypothalamique majeure régulant l’appétit et la dépense énergétique. L’inactivation du MC4R par mutation génétique est connue pour induire une hyperphagie ainsi qu’une diminution de la dépense énergétique aboutissant à l’obésité. Des travaux antérieurs ont démontré que l’induction d’anticorps (Ac) dirigés contre le domaine N-terminal du MC4R induisait chez le rat une obésité ainsi qu’une résistance à l’insuline. Le but de notre étude est d’étudier la présence d’auto-anticorps (autoAc) dirigés contre le domaine N-terminal du MC4R dans le sérum de sujets de poids normal à obèses. Matériels et méthodes : Deux cent seize sera ont été étudiés. La présence d’autoAc a été mise en évidence par techniques Elisa directe et Elisa d’inhibition en utilisant comme cible un peptide dérivé du domaine N-terminal du MC4R. L’interaction de ces autoAc avec le MC4R natif a été confirmée par cytométrie en flux (FACS). Leurs effets pharmacologiques ont été évalués par mesure de l’activité adénylate cyclase (AC) de cellules HEK-293 exprimant le MC4R humain et après transfert passif des autoAc par injection intracérébroventriculaire chez le rat. Résultats : Les résultats positifs pour toutes les étapes Elisa, FACS et AC (prévalence : 3,6 %) ont été obtenus avec les sera provenant de personnes obèses ou en surpoids mais pas chez des individus ayant un IMC normal. Les paramètres d’interaction de ces autoAc ont été déterminés par résonance plasmonique de surface et par immunoprécipitation avec la protéine native MC4R. Il a enfin été démontré que ces autoAc augmentent la prise alimentaire des rats après un transfert passif. Discussion : Le fait que de tels autoAc n’aient été trouvés que chez des patients obèses ou en surpoids suggère un possible rôle dans le développement de l’obésité. Conclusion : Cette étude démontre pour la première fois l’existence chez l’homme d’autoAc dirigés contre le MC4R capables de bloquer son activité.

Service de médecine du sport, U858 Inserm, Toulouse ; Laboratoire de recherche sur les obésités, Inserm U858, Toulouse ; 3 Service de chirurgie digestive, Hôpital de Purpan, Toulouse.

O21 Des mutations du facteur de transcription hypothalamique SIM1 sont responsables d’obésité sévère monogénique de l’enfant F Stutzmann1, M Ghoussaini2, C Couturier2, V Vatin2, L Corset2, C Lecoeur2, B Balkau3, F Horber4, J Weill5, J Michaud6, D Meyre2, P Froguel2 1

Institut de biologie de Lille, CNRS-UMR 8090, Lille ; IBL - CNRS UMR 8090, IBL - CNRS UMR 8090, Lille ; 3 U780-IFR 69, Inserm, Paris ; 4 Klinik Lindberg, Wintherthur, Suisse ; 5 Service pédiatrique, CHRU, Lille ; 6 Centre de recherche en nutrition humaine, Hôpital Sainte Justine, Montreal, Canada. 2

Introduction : SIM1 joue un rôle important dans la différenciation neuronale du noyau para-ventriculaire de l’hypothalamus, siège de la régulation de la prise alimentaire. Les souris haplo-insuffisantes en SIM1 présentent une obésité hyperphagique. Des anomalies au locus 6q16 humain, incluant de façon hétérozygote des délétions et translocations équilibrées de la région contenant SIM1, sont responsables d’une obésité sévère et parfois d’un syndrome Prader-Willilike. Cependant il n’a jamais été formellement établi que des anomalies fonctionnelles de SIM1 pouvaient être responsables d’obésité monogénique. Patients et méthodes : Nous avons séquencé la région codante de SIM1 de 222 individus obèses, 66 patients atteints d’un syndrome Prader-Willi-like et

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291 individus non-obèses. L’impact fonctionnel des mutations a été testé par des expériences de gène rapporteur réalisées dans des cellules HeLa. Résultats : Nous avons mis en évidence 5 mutations rares non synonymes chez des patients obèses. Ces mutations n’ont pas été retrouvées chez les individus de poids normal et coségrègent avec l’obésité et le surpoids dans les familles des porteurs. Les expériences de gène-rapporteur ont permis de montrer une perte de fonction des protéines mutées par rapport à la protéine sauvage. De plus, les mutations SIM1 semblent être associées à un spectre clinique particulier. En plus d’une augmentation significative du z-score de l’IMC (+3,5 déviation standard, p = 6,29x10-4) et d’une perturbation du comportement alimentaire, les individus porteurs de mutations pathogéniques de SIM1 présentent notamment pour la plupart une diminution de la résistance à la leptine induite par l’obésité et une réponse à l’hyperglycémie provoquée par voie orale similaire aux individus non obèses. Certains patients présentent également un retard mental de type syndrome de Prader-Willi. Discussion : Des mutations de SIM ont été trouvées dans des formes syndromiques et monogéniques. Conclusion : SIM est à l’origine d’un nouveau syndrome.

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COMMUNICATIONS ORALES Pronostic des complications du diabète O23 Valeurs diagnostique et pronostique du score de l’UKPDS, des recommandations américaines et françaises dans le cadre de la recherche d’ischémie myocardique silencieuse E Cosson, B Chanu, MT Nguyen, C Balta, S Balta, J Pariès, P Valensi Endocrinologie diabétologie nutrition, Hôpital Jean Verdier, Bondy.

Objectif : L’objectif de l’étude était d’évaluer les valeurs diagnostique et pronostique du score UKPDS de risque d’événements coronariens à 10 ans (score UKPDS), des recommandations de l’American Diabetes Association (ADA) 1998 et de l’Alfediam-SFC 2004 pour le dépistage de l’ischémie myocardique silencieuse (IMS) chez les diabétiques. Patients et méthodes : Un dépistage d’IMS par scintigraphie myocardique et de sténoses coronaires (SC) par coronarographie en cas d’IMS a été réalisé entre 1992 et 2006 chez 781 diabétiques ayant au moins un facteur de risque cardiovasculaire associé ; 643 d’entre eux ont été suivis pour la survenue d’évé-