Oralair® real-world treatment pattern from a French cohort study

Oralair® real-world treatment pattern from a French cohort study

12e Congrès francophone d’allergologie – CFA 2017 / Revue française d’allergologie 57 (2017) 229–236 All-06 Les grandes familles d’allergènes commune...

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12e Congrès francophone d’allergologie – CFA 2017 / Revue française d’allergologie 57 (2017) 229–236 All-06

Les grandes familles d’allergènes communes aux arthropodes (acariens, insectes, crustacés), mollusques et nématodes

A. Barre ∗ , A. Delplanque , M. Simplicien , H. Benoist , P. Rougé ∗ UMR PharmaDev, université Paul-Sabatier, IRD, Toulouse, France ∗ Auteurs correspondants. Adresses e-mail : [email protected] (A. Barre), [email protected] (P. Rougé) Introduction Les allergies alimentaires causées par les aliments d’origine animale proviennent essentiellement de la consommation de crustacés et de mollusques, voire d’insectes comestibles. L’allergénicité de ces aliments dépend de quelques familles d’allergènes communes aux arthropodes, aux mollusques et aux nématodes. Méthodes Les alignements de séquences ont été effectués à l’aide du programme CLUSTAL-W. Les arbres phylogénétiques des tropomyosines, des ␣-amylases et des arginine kinases, ont été construits à partir des alignements de séquences (MacVector). Les modèles moléculaires des allergènes ont été construits avec YASARA Structure. Les superpositions des modèles moléculaires ont été réalisées avec CHIMERA. Résultats Les allergènes des arthropodes, mollusques et nématodes sont des protéines musculaires (tropomyosine, troponine C, myosine, actine, SCBP), des enzymes (␣-amylase, arginine-kinase, GST, trypsine, protéases à sérine, TPI) et des protéines circulantes (hemocyanine, hexamérine) ou structurales (tubulines). Ces protéines possèdent des séquences et surtout des structures très conservées. Elles se répartissent dans les arbres phylogénétiques en groupes distincts dont les affinités restent élevées mais varient selon les allergènes. Les tropomyosines des mollusques s’écartent nettement de celles des autres groupes et les tropomyosines d’insectes se répartissent en deux groupes, un proche des tropomyosines d’acariens, l’autre des tropomyosines de crustacés. Les ␣-amylases et arginine kinases des insectes et des crustacés sont très proches et s’écartent de celles des autres groupes. Discussion Les affinités phylogénétiques soulignent les possibilités de réactions et d’allergies croisées susceptibles d’intervenir entre les allergènes d’origine animale. Conclusion Globalement, les allergènes des insectes et des crustacés paraissent les plus proches tandis que les allergènes des mollusques s’écartent le plus des allergènes des autres groupes. Le risque de réaction allergique associé à la consommation d’insectes comestibles (entomophagie) par des patients allergiques aux crustacés doit être envisagé. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

http://dx.doi.org/10.1016/j.reval.2017.02.049 All-07

Identification de l’allergène impliqué dans l’allergie professionnelle aux drosophiles S. Colomb 1 , J.L. Bourrain 1 , P. Demoly 1 , V. Leduc 2,∗ 1 Pneumologie, CHU, Montpellier, France 2 Recherche, ALK - Courbevoie, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (V. Leduc) Introduction L’allergie respiratoire aux insectes est connue, mais la sensibilisation professionnelle, plus particulièrement, aux insectes de laboratoire est sous-estimée. Via le sondage d’une population de scientifiques (n = 59) étudiant la drosophile, Drosophila melanogaster, 11 patients présentant des symptômes respiratoires lors de la manipulation de cette mouche ont été isolés et étudiés. Méthodes Aux 11 patients symptomatiques, 2 patients témoins « non exposé » et « exposé-non symptomatique » ont été ajoutés. Des prick-test (SPT) à la drosophile « larve » et « adulte », à Dpt/Df ont été réalisés, les IgE spécifiques ® dosées par un couplage spécial ImmunoCAP , et les allergènes étudiés par SDS-PAGE/immunoempreinte. Résultats Sept des 11 patients symptomatiques présentaient des SPT positifs et des IgE spécifiques détectables (0,15 à 3,9 kUI/L). Quatre d’entre eux avaient également des SPT positifs à Dpt/Df. L’analyse par SDS-PAGE/immuno-

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empreinte des extraits de larves (LD) et d’adultes (AD) de drosophile montre une reconnaissance de plusieurs allergènes. Les sérums des patients témoins ne reconnaissent aucun allergène (LD et AD). Six des sept patients avec SPT positif, reconnaissent un allergène de 80 kDa, présent dans la larve et l’adulte. Un patient reconnait deux allergènes supplémentaires à 40 et 28 kDa (LD et AD), et un allergène de 45 kDa (AD seul) est reconnu par 3/7 patients. Un anticorps anti-Pen m 1 et un sérum témoin « IgE crevette » détectent la tropomyosine dans les deux extraits, sans que celles-ci ne soient reconnues par les patients. Des anticorps anti-LSP1 et LSP2 (larva serum protein), protéines majeures de l’hémolymphe des insectes, ont permis d’identifier l’allergène de 80 kDa comme étant LSP2. Conclusion Des cas d’allergie professionnelle à la drosophile ont été décrits dans la littérature. Les allergènes connus sont Dro m 7 (tropomyosine-36 kDa), Dro m 9 (arginine kinase-40 kDa) et Dro m MnSOD (23 kDa). L’étude de sept patients cliniquement allergiques démontre l’implication de l’allergène LSP2 à 80 kDa. Les LSP sont des hexamérines, protéines de stockage des insectes. Tandis que les acariens ne disposent pas d’hexamérine, un homologue est décrit chez les blattes (Per a 3/Bla g 3). Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

http://dx.doi.org/10.1016/j.reval.2017.02.050 All-08 ®

Oralair real-world treatment pattern from a French cohort study M. Drouet 1,∗ , P. Blin 2 , P. Demoly 3 , B. Falissard 4 , S. Lignot-Maleyran 2 , H. Maizi 2 , S. Lorrain 2 , R. Lassalle 2 , C. Droz-Perroteau 2 , N. Moore 2 , M. Molimard 2 1 Unité d’Allergologie générale, CHU d’Angers, Angers, France 2 Université de Bordeaux, Bordeaux PharmacoEpi Inserm CIC Bordeaux CIC1401, Inserm U1219, CHU de Bordeaux, ADERA, Bordeaux, France 3 Département de pneumologie et addictologie, CHRU de Montpellier, Montpellier, France 4 CESP/Inserm U1018, Paris, France ∗ Corresponding author. E-mail address: [email protected] (M. Drouet) Introduction Allergic rhinitis (AR) has been reported to affect between 20% ® and 40% of the world population. Oralair obtained indication for the treatment of grass pollen allergic rhinitis with or without conjunctivitis in adults, adolescents and children (above the age of 5) with clinically relevant symptoms, confirmed by a positive skin test and/or a positive titre of specific grass pollen IgE. The French Health Technology Assessment agency requested to set up a ® post-authorisation cohort study to describe Oralair real-world treatment pattern and patients characteristics. ® Methods Patients with an initiation of Oralair before pollen season in 2015, were included in a cohort study and followed by allergy specialists to the end of the pollen season. Results 90 allergy specialists included 280 adults and 203 children, with a mean age of 33.8 years and 11.8 years at inclusion, 49.6% men and 63.5% boys, age of onset of AR = 15.2 (±10.2) and 4.0 (±2.9) years, 87.1% and 83.7% with conjunctivitis, 41.4% and 34.3% had asthma, 87.9% and 85.2% of AR classified as persistent during the year before, 98.6% and 92.6% as moderate-severe (ARIA ® classification). A skin test was performed for all patients. Oralair was started 3–5 months before pollen season for 85.1% and continued during pollen season for most patients, with a mean duration of 2.5 months. Treatment was discontinued early (< 2 months) in 11.3% of adults and 10.1% of children, generally because of an adverse event (83.7%). At the end of follow-up, AR during pollen season was classified as intermittent for 75.0% of adults and 85.7% of children, and mild severe for 61.8% and 66.0%. The following symptoms reported during the year before were no longer reported during the 2015 pollen season: nasal congestion (52.6% of patients), rhinorrhea (50.1%), repeated sneezing (48.9%), conjunctivitis (48.4%) and nasal pruritus (47.8%). ® Conclusion This study shows that the conditions of Oralair prescriptions by allergy specialists followed the indication recommendations well, and were associated with an improvement of AR severity observed for more than 3 patients

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12e Congrès francophone d’allergologie – CFA 2017 / Revue française d’allergologie 57 (2017) 229–236

out of 5, with a resolution of main previous AR symptoms for about half of the patients. Disclosure of interest competing interest.

The authors have not supplied their declaration of

http://dx.doi.org/10.1016/j.reval.2017.02.051 All-09

Allergie au froment : caractérisation de nouveaux allergènes par immunoblot 2D et spectrométrie de masse J. Courtois 1,∗ , C. Bertholet 2 , P. Lukas 2 , E. Cavalier 2 , N. Gillard 3 , B. Quinting 4 , R. Gadisseur 2 1 CRIG, Liège, Belgique 2 CHU, Liège, Belgique 3 CER groupe, Liège, Belgique 4 Helmo, Liège, Belgique ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (J. Courtois) Introduction Le froment est une source allergénique complexe contenant un grand nombre de protéines qui sont difficiles à isoler et à identifier. Le but de ce projet est de développer une méthode de diagnostic capable de relier les allergènes spécifiques à une clinique particulière via western blot (WB) 2D. Ensuite, la technique de spectrométrie de masse (LC-MS/MS) a été utilisée pour identifier ces allergènes. Méthodes Une extraction protéique suivie d’une séparation sur base du point isoélectrique et du poids moléculaire des protéines ont été réalisées. Vingt-cinq patients présentant des IgE spécifiques (IgEs) pour le froment ont été sélectionnés et classés en 3 groupes : anaphylaxie alimentaire induite par l’effort (AAIE), dermatite atopique (DA) et rhinite pollinique (RP). Leur sérum a été analysé par WB 2D afin d’évaluer la réactivité de leurs IgEs. Les profils de sensibilisation ont été comparés et les spots protéiques d’intérêt identifiés par LC-MS/MS. Résultats Des profils de sensibilisation spécifiques ont été identifiés pour chaque groupe. Pour le groupe AAIE, les spots protéiques sont situés à 35 kDa, pH6-9 et à 37–50 kDa, pH5-6. Pour le groupe DA, le profil est localisé autour de 50 kDa, pH9 ; 10 kDa, pH9 et à 20–75 kDa, pH3. Pour le groupe RP, le profil est situé vers 90 kDa, pH9. Les analyses en LC-MS/MS de ces spots protéiques ont mis en évidence différents allergènes potentiellement intéressants tels que tri a 26, tri a bA, tri a 34 et tri a tritin. Discussion L’étude présentée répond à une demande clinique afin de prévoir les réactions croisées, d’adapter les régimes et de limiter le risque de choc anaphylactique. Néanmoins, les résultats restent à corréler à l’anamnèse. Les manifestations cliniques dépendent des allergènes impliqués et de la voie d’exposition. Ce projet vise à mettre en évidence de nouveaux allergènes qui pourraient être associés à une symptomatologie clinique spécifique. Conclusion Des profils de sensibilisation spécifiques ont été identifiés pour les 3 groupes, mais l’identification de certains spots protéiques est encore en cours d’analyse. À terme, il sera possible d’établir un lien entre la symptomatologie spécifique et les allergènes responsables nouvellement identifiés. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

http://dx.doi.org/10.1016/j.reval.2017.02.052 All-10

Sensibilisation cutanée aux pollens d’olivier chez les patients suivis pour allergie respiratoire à l’hôpital de l’Ariana, Tunisie H. Kwas 1,∗ , H. Gharsalli 2 , E. Guermazi 1 , I. Zendah 1 , A. Khattab 1 , I. Khouaja 1 , S. Maalej 2 , L. Douik Elgharbi 2,∗ , H. Ghédira 1 1 Service de pneumologie I, hôpital Abderrahmane Mami, Ariana, Tunisie 2 Service de Pneumologie D, hôpital Abderrahmane Mami, Ariana, Tunisie ∗ Auteurs correspondants. Adresses e-mail : [email protected] (H. Kwas), [email protected] (L. Douik Elgharbi)

Introduction L’olivier est un arbre de la famille des oléacées très répandu en Tunisie et responsable d’une pollinose qui sévit sur le nord de la méditerranée. L’objectif de notre étude est de déterminer la prévalence de la sensibilisation cutanée à l’olivier et d’étudier le profil clinique. Méthodes Étude rétrospective portant sur une série de patients suivis pour asthme et/ou rhinite et/ou conjonctivite et/ou allergie cutanée entre 2010 et 2015 à la consultation d’allergologie à l’hôpital Abderrahmane Mami de l’Ariana, Tunisie. Tous nos patients ont bénéficié d’un interrogatoire minutieux et d’un examen clinique complet. Les prick-tests (PT) pour les principaux pneumallergènes ont été pratiqués avec des extraits standardisés. Résultats Ils sont inclus dans notre étude, 443 patients (326 femmes et 117 hommes) d’âge moyen de 35,4 ans. Les PT étaient positifs chez 90 % des patients. La prévalence de la sensibilisation cutanée à l’olivier était de 24,3 % (97 cas), occupant la deuxième place après les acariens (70,9 %) suivis des cinq graminées (20,7 %) et des phanères d’animaux (18 %). La monosensibilisation à l’olivier est notée dans 35 % des cas (34 cas). Une sensibilisation aux DF et DP était associée dans 40 % et aux 5 graminées dans 25 %. L’asthme est présent dans tous les cas. Il est contrôlé dans 54 % des cas. La conjonctivite est notée dans 14 % des cas et la rhinite dans 37 % des cas. Cette dernière est classée modérée à sévère dans 60 % des cas. Conclusion Il ressort de notre étude que la sensibilisation cutanée à l’olivier est fréquente ainsi que les manifestations allergiques qu’elle entraîne, ce qui justifie sa recherche systématique pendant l’interrogatoire et lors des tests allergologiques. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

http://dx.doi.org/10.1016/j.reval.2017.02.053 All-11

Une méthode d’élaboration d’extraits pour prick-tests lorsque l’extrait commercial n’est pas disponible : l’exemple du Ficus benjamina X. Van Der Brempt 1,∗ , C. Franc¸ois 2 , L.M. Vandezande 1 , R. Frognier 1 1 Allergopôle, clinique Saint-Luc, Namur, Belgique 2 Laboratoire EFR et allergies, clinique Saint-Luc, Namur, Belgique ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (X. Van Der Brempt) Introduction La diminution progressive de la variété des extraits pour pricktests mis à disposition par les laboratoires commerciaux, parallèlement à l’augmentation constante du nombre d’allergènes en cause, rend le diagnostic allergologique de plus en plus difficile. Nous avons mis au point une méthode artisanale de fabrication d’extraits pour prick-tests, basée sur les techniques utilisées par les laboratoires commerciaux, mais réalisable par un laboratoire d’analyses médicales de routine. Méthodes La méthode de fabrication d’un extrait de Ficus benjamina est exposée ici : – récolter la sève de Ficus dans un tube à essai par quelques incisions obliques sur le tronc ; – peser la sève récoltée (balance de précision ; 1–2 g suffisent) ; – ajouter dans le tube une quantité de solution de coca phénol [1] correspondant à la dilution souhaitée, selon la formule : Poids de l’allergène (g) × dilution désirée (minimum 1/10)/2 ; – mélanger, puis laisser incuber 24 h au réfrigérateur ; – mesurer le taux de protéines : prélever 1 mL, filtrer (filtre millipore 0,22–0,45 ␮), récupérer le filtrat (min 0,3 mL) pour dosage des protéines (labo) : min 0,09 g/L ; – si le taux est suffisant : filtrer le reste, peser, ajouter la même quantité de glycérol ; l’extrait est prêt. Résultats Validation de l’extrait : par dosage des protéines (tous les 3 mois), mais surtout par les tests sur patients connus comme allergiques au Ficus. Chaque prick-test positif au Ficus a été confirmé par le dosage des IgEs Ficus (CAP k81), et l’extrait semble très spécifique (pas de faux positifs) ; par contre la sensibilité n’a pas pu être établie. Péremption : l’extrait Ficus reste biologiquement actif au moins 18 mois.