P028 Profil tensionnel des patients diabétiques : apport de la MAPA dans le diagnostic, le traitement et le pronostic

P028 Profil tensionnel des patients diabétiques : apport de la MAPA dans le diagnostic, le traitement et le pronostic

cette étude était d’évaluer la prévalence d’identifier les facteurs prédictifs de l’hyperuricémie chez des patients diabétiques de type 2 Camerounais...

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cette étude était d’évaluer la prévalence d’identifier les facteurs prédictifs de l’hyperuricémie chez des patients diabétiques de type 2 Camerounais. Patients et méthodes Nous avons déterminé la concentration d’acide urique chez des patients diabétiques de type 2 suivis en consultations de diabétologie à l’hôpital général de Douala. L’hyperuricémie était définie par une concentration sérique d’AU > 70 mg/L (hommes) et > 60 mg/L (femmes). Les paramètres cliniques, biologiques et thérapeutiques ont été comparés entre les patients avec et sans hyperuricémie. Les Odd Ratio (OR) ont été utilisés pour rechercher les facteurs prédictifs dans un modèle de régression multivariée. Résultats Des 438 patients inclus, 193 (44,1 %) étaient des femmes. L’âge de la population variait de 20 à 85 ans avec une moyenne de 56 ± 10 ans. La prévalence de l’HU était de 38,1 %. (hommes : 40,4 %, femmes : 35,2 % ; p = 0,3). En analyse multivariée, la consommation d’alcool (OR 2,9 ; IC 95 % 1,5-5,3), l’IMC ≥ 25 kg/m² (OR 2,9 ; IC95 % 2,3-13,7), la rétinopathie diabétique (OR 2,4 ; IC 95 % 1,3-4,5), un débit de filtration glomérulaire < 60 ml/min (OR 5,6 ; IC 95 % 1,4-5,9), la prise d’hydrochlorothiazide (OR 3,2 IC 95 % 0,1-5) et de statine (OR 2,7 IC 95 % 1,2-6,6), étaient les facteurs positivement et significativement associés à l’HU (p < 0,05). La consommation de tabac (OR 0,3 ; IC 95 % 0,2-0,7) était négativement associée. Les autres variables n’étaient pas significativement associées. Parmi les patients hyperuricémiques, 47,9 % n’avaient pas de syndrome métabolique. Conclusion L’hyperuricémie est fréquente dans notre population de patients diabétiques de type 2 et a comme facteurs prédictifs la consommation d’alcool, le surpoids et l’obésité, la maladie rénale chronique, à la rétinopathie diabétique, la prise d’hydrochlorothiazide et la prise de statine. En revanche la consommation de tabac semble protectrice. Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.

P025 Intérêts et limites de la stratégie invasive coronaire chez les patients âgés diabétiques L. Bouzouba*,1,2, F. De Poli2, P. Leddet2, P. Couppie2, M. Hanssen2 1 2

Service cardiologie, CHU IBN ROCHD Casablanca, Maroc, USIC et unité interventionnelle, CH Haguenau, Haguenau, France.

*Auteur correspondant : [email protected]

Introduction La maladie coronarienne représente la première cause de morbimortalité chez le diabétique. Son incidence chez les sujets âgés augmente avec l’allongement de l’espérance de vie. L’objectif de notre travail est d’évaluer l’utilité et les risques de la stratégie coronaire invasive chez les diabétiques et d’en préciser les résultats, les complications et la mortalité hospitalière. Patients et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective, comparative menée sur 63 patients âgés (> 75 ans) et diabétiques, admis pour SCA au CH Haguenau entre août 2012 et août 2013. Résultats Sur un total de 6 patients âgés de plus de 75 ans diabétiques. L’âge médian était de 80 ± 4,3 ans, 54 % étaient des hommes. L’indication principale était un syndrome coronaire aigu, l’atteinte coronaire souvent tritronculaire. Un premier groupe (n = 21) a eu une coronarographie seule conduisant au renforcement du traitement médical (30,2 %) et au pontage dans 3,2 % cas. Le second groupe (n = 42) a eu une coronarographie suivie d’angioplastie percutanée (42), soit 66,7 % des cas. Le taux de succès primaire de l’ICP a été de 97 % (un seul cas d’echec). La voie radiale a été utilisée dans 57,1 % des procédures. Les échecs d’abord vasculaire et/ou les difficultés de cathétérisme (4,8 %) ont été assez rares. Les complications locales (1 cas d’hématome) et générales (1 cas d’AVC, 9 insuffisances rénales, 7 insuffisances cardiaques congestives, 7 troubles de rythme/conduction, 2 récidives de nécrose en intrahospitalier). Aucune mortalité hospitalière n’a été notée. Conclusion La coronarographie est réalisable chez les diabétiques préférentiellement par voie radiale avec un taux réduit de complications. Elle permet de proposer une angioplastie coronaire dans les deux tiers des cas. L’angioplastie percutanée coronaire est réalisable avec un taux élevé de succès, un risque acceptable de complications locales et générales. Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.

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Patients et méthodes Cinquante-neuf diabétiques de type 2 normotendus dont 33 hommes et 26 femmes ont été colligés en consultation pour effectuer une MAPA des 24 heures. Les mesures ont été effectuées toutes les 15 minutes en diurne et toutes les 30 minutes en nocturrne. L’enrigistrement devait se dérouler en jour de semaine pour reproduire l’environnement socio-professionnel Un minimum de 50 mesures etait éxigé pour la validation de l’examen. Les valeurs retenues pour l’interprétation des résultats ont été celles préconisées par l’HAS. Résultats Ciquante et un patients étaient sous traitement oral et 8 patients en isulino-réquerence. La moyenne d’anciennté du diabète était de 6 ans. L’HTA masquée des 24 heures a été retrouvée chez 45,8 % des patients. L’effet Non Dipper a été retrouvé chez 72,9 % des patients. Conclusion Selon les résultats de notre étude, se contenter d’une mesure casuelle chez des diabétiques non hypertendus, c’est meconnaitre une HTA masquée chez un patient sur deux. L’HTA masquée dont le pronostic péjoratif est attesté par de nombreuses études doit etre recherchée chez les diabétiques. Le pourcentage élevé des Non Dipper retrouvé dans notre étude est en faveur de la superiorité de la MAPA comme méthode de mesure ambulatoire des pressions arterielles chez les diabétiques. Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.

P027 Suivi de la pression centrale et de la rigidité artérielle sur 24 heures avec le Mobilograph chez les diabétiques de type 2 hypertendus B. Merioud*, A. Rezki, M. Fysekidis, S. Millasseau, E. Cosson, P. Valensi Service d’endocrinologie, diabétologie, nutrition, CHU Jean-Verdier, Bondy, Bondy, France.

*Auteur correspondant : [email protected]

Introduction La pression artérielle centrale (PAc) et la vitesse de l’onde de pouls (VOP) sont des intégrateurs du risque cardio-vasculaire. Le Mobilograph® permet l’enregistrement ambulatoire de la pression humérale sur 24 heures et d’estimer la PAc par fonction de transfert sur le signal oscillométrique et la VOP d’après âge et pression artérielle. L’objectif était d’évaluer pression systolique humérale (PASp) et centrale (PASc) et VOP obtenues par Mobilograph sur 24 heures et de comparer les résultats à une mesure ponctuelle au cabinet. Patients et méthodes Nous avons inclus 20 diabétiques de type 2 hypertendus (63,7 ± 5,1 ans, IMC 30,3 ± 5,1 kg/m²). À la pose du Mobilograph, VOP et PAc étaient mesurées au cabinet par tonométrie (SphygmoCor®). Résultats Dix-neuf patients étaient « non dippers ». La baisse nocturne de PASc était inférieure à celle de PASp (1,2 ± 1,9 vs 4,4 ± 2,2 mmHg, p = 0,05). La VOP diurne était identique à la VOP nocturne (9,3 ± 0,98 vs 9,2 ± 0,9 m/s) avec une moyenne sur 24 heures de 9,3 ± 1,0 m/s. La VOP avec le Sphygmocor était à 10,0 ± 2,7 m/s pour une PASc de 136mmHg et une PASp de 153mmHg. VOP et PASc fournies par SphygmoCor étaient faiblement corrélées à celles par Mobilograph (r = 0,32 et 0,53 respectivement). La VOP sur 24 heures était, comme attendu, fortement corrélée à âge (r = 0,883), PASc (r = 0,568) et PASp (r = 0,554) tandis que ces corrélations étaient bien moindres avec la mesure unique par Sphygmocor (r = 0,334, 0,174 et 0,198). Conclusion La mesure sur 24 heures de PAc et VOP est possible chez les diabétiques de type 2 hypertendus, permettant d’éliminer un éventuel effet « blouse blanche » lors des mesures avec SphygmoCor. La VOP au Mobilograph très fortement corrélée à âge et pression artérielle pourrait représenter une bonne indication de la charge artérielle sur 24 heures. La valeur prédictive de VOP et PASc sur 24 heures par rapport aux mesures au cabinet reste à déterminer. Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.

P028 Profil tensionnel des patients diabétiques : apport de la MAPA dans le diagnostic, le traitement et le pronostic L. Bouzouba*,1,2, I. Boukantar1, I. Nouamou1, R. Habbal1 1 2

Service cardiologie CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc, USIC et unité interventionnelle, CH Haguenau, France.

Résultats de la MAPA chez 59 diabétiques de type 2 non hypertendus

*Auteur correspondant : [email protected]

Z. Nadji*,1, M. Taleb1, F. Otmani2

Introduction L’hypertension artérielle est fréquemment associée au diabète type 2. Elle est responsable d’une majoration du risque cardio-vasculaire des patients diabétiques. Ainsi, le diagnostic précoce et son bon contrôle sont d’une importance capitale. Patients et méthodes Il s’agit d’une étude prospective sur 5 mois, portant sur des patients DT2 connus et traités, collectés de l’unité d’exploration non invasive du service de cardiologie du CHU Ibn Rochd de Casablanca pour une MAPA dans le cadre du diagnostic de l’HTA des patients non connus

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CHU de Sidi Bel Abbes, Sidi Bel Abbes, Algérie, CHU Mustapha Bacha, Alger, Algérie.

*Auteur correspondant : [email protected]

Introduction La MAPA permet d’avoir un aperçu plus fidèle des charges tensionnelles du nycthémere comparativement à la mesure casuelle. Quels résultats peut-on obtenir si on effectue une MAPA chez des diabétiques de type 2 non hypertendus ? C’est à cette question que tente de répondre cette étude.

SFD

Diabète – Bordeaux 2015

Diabetes Metab 2015, 41, A33-A124

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SFD

hypertendus et du suivi de l’efficacité thérapeutique des patients hypertendus connus et traités. Résultats L’étude a été menée chez 75 patients (34 hommes et 41 femmes ; sexratio : 0,77) d’un âge moyen de 69,0 ± 3,1 ans (42-77 ans). Sur un total de 36patients hypertendus : la MAPA avait révélé une HTA bien contrôlée dans 52,8 % des cas, une HTA non contrôlée dans 38,9 % dont 71,4 % était une HTA masquée. La discordance était retrouvée dans 36,1 % des cas. Les sujets ayant une HTA mal contrôlée étaient significativement plus âgés (p = 0,01) et plus souvent de sexe masculin (p = 0,002). Sur un total de 39 patients non connus hypertendus, la MAPA a posé le diagnostic de l’HTA dans 46,2 % des cas dont 50 % était une HTA masquée. 53,8 % étaient normotendus. La discordance entre la mesure clinique de la PA et la MAPA était dans 38,5 %. La dysrégulation nocturne de la PA était statistiquement différente entre les 2 groupes de patients (non hypertendu et bien contrôlé d’une part et hypertendu et non contrôlé d’autre part) avec respectivement 53,8 % et 46,2 %, p = 0,04, OR : 2,6 et IC : 1,07 et 6,8. Les patients dippers présentent moins de micro-macroangiopathie avec un p < 0,05. Conclusion L’HTA de nos patients DT2 est le plus souvent mal contrôlée. À travers ce travail, la MAPA s’avère intéressante chez tout patient hypertendu diabétique dans le diagnostic, l’adaptation thérapeutique et son apport pronostic.

Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.

P031 Dépistage de l’ischémie myocardique silencieuse chez le patient diabétique : stop ou encore ?

Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.

A. Moumen*, A. Meftah, S. Chekdoufi, H. El Jadi, A. Anas Guerboub, Y. Errahali, J. Issouani, S. Elmoussaoui, G. Belmejdoub

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*Auteur correspondant : [email protected]

Répartition du diabète en Afrique subsaharienne en fonction du statut sociale : cas du Gabon G. Padzys* Universite des sciences et techniques de Masuku, Franceville, Gabon.

*Correspondance : ([email protected])

Introduction Contrairement à une ancienne opinion encore très répandue qui considère le diabète sucré comme une maladie des pays et des hommes riches, cette affection constitue désormais de plus en plus une préoccupation majeure dans les pays en développement et particulièrement en Afrique subsaharienne. Selon l’OMS Le Gabon est le troisième pays d’Afrique subsaharienne le plus touché par la pathologie, par ailleurs très peut de données épidémiologiques sur le diabète existent pour ce pays. Patients et méthodes Le but de ce travail était de réaliser une étude rétrospective sur le diabète en milieu hospitalier en fonction du statut social des patients hospitalisés. La collecte des données à été effectué sur les registres des patients hospitalisés durant l’année 2012 au Centre hospitalier universitaire de Libreville. Résultats L’ensemble des résultats montre un total de 798 patients hospitalisés dont l’âge moyen était de 50,43 ans. La prévalence des patients Femmes (53 %) était significativement plus élevée que celle des Hommes. Dans l’ensemble des couches sociales les personne Sans emploi ont la prévalence la plus élevée soit 36 % suivit respectivement des Techniciens (25 %), Retraités (18 %), Administratifs (12 %), Militaires (4 %), Étudiants (5 %). Parmi les patients Sans activités les Femmes sont les plus touchés avec une prévalence de 79,66 %. Les résultats montrent également une complication de la pathologie. En effet sur les 798 patients hospitalisés 657 patients étaient des anciens cas, soit 82,33 %. Conclusion L’ensemble des résultats montrent une émergence du diabète dans l’ensemble des couches sociales de la population. Cette affection est plus marquée chez les Femmes Sans emploi. Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.

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Service d’endocrinologie et de diabétologie, Hôpital militaire d’instruction Mohammed-V, Rabat, Maroc.

Introduction La coronaropathie est la principale cause de décès du patient diabétique. Elle est souvent silencieuse d’où le retard diagnostique. Le dépistage systématique de l’ischémie myocardique silencieuse est actuellement largement débattu et les recommandations des sociétés savantes ne sont pas unanimes. L’objectif de notre travail est d’évaluer la prévalence de l’ischémie myocardique silencieuse et le coût du dépistage chez des diabétiques asymptomatiques. Patients et méthodes Étude prospective menée au sein du service d’endocrinologie incluant des patients diabétiques asymptomatiques sélectionnés selon les recommandations du dépistage de l’ischémie myocardique silencieuse de la SFC/ALFEDIAM 2004. L’étude a débuté le 1er janvier 2013 et s’étale sur 3 ans. Une coronarographie est réalisée si une ischémie myocardique est mise en évidence sur un test de dépistage. Le suivi ultérieur est effectué en consultation et par contact téléphonique. Résultats Jusqu’au 30 septembre 2014, 43 patients sont inclus dans l’étude. L’âge moyen des patients est de 60,67 ± 8,52 ans avec une prédominance masculine (51,2 %). Une ischémie myocardique silencieuse est dépistée chez 32,6 % des patients. 9,3 % ont une maladie coronaire significative traitée chirurgicalement avec succès. Le traitement médical est modifié chez 20,9 %. Le coût moyen du dépistage est d’environ 301 euros/patient. Aucun événement cardiovasculaire n’est noté chez nos patients. Conclusion Nos résultats initiaux ne semblent pas être en faveur du dépistage vu le taux de revascularisation faible et le coût élevé. Néanmoins ce dépistage a permis de renforcer le traitement médical chez 20,9 % des patients. La stratégie de dépistage devrait être redéfinie pour le réserver aux patients avec une très forte probabilité d’atteinte coronarienne significative pouvant tirer un bénéfice d’une revascularisation chirurgicale. Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.

P032 Sous quel traitement antihypertenseur sont nos patients diabetiques de type 2 hypertendus ? (à propos de 134 patients)

Déterminants de l’hypertension artérielle chez le diabétique en Côte-d’Ivoire

S. Deghima*, S. Aouiche, A. Boudiba

K. F. Acka*, F. Kokora Ekou, P. Konan, E. Kouakou, S. Koffi, T. Kouakou, A. Akpesse, O. Ake, D. Kouassi

Introduction L’association Diabète-HTA est fréquente, elle augmente le risque cardio-vasculaire et accélère la survenue de complications dégénératives. Le contrôle optimale des chiffres tensionnels est indispensable chez le patient diabétique de type 2 (DT2). L’objectif de notre travail est d’évaluer le profil tensionnel de nos patients DT2 et analyser le traitement antihypertenseur utilisé ainsi que son efficacité. Matériels et méthodes Étude rétrospective descriptive portant sur 318 patients DT2 dont 134 sont hypertendus. Résultats Parmi les 318 patients DT2 étudiés, 134 sont hypertendus (41,8 %), l’âge moyen est de 60 ans ± 10,5, sexe ratio H/F = 2, 91 % sont assurés. La durée moyenne d’évolution du diabète est de 9,6 ans ± 6,8, le BMI moyen est de 27,3 kg/m², 31 % sont tabagiques, 63,4 % ont une dyslipidémie. L’HbA1c moyenne est de 7,8 %. Pour le traitement de l’HTA, 12 % sont sous monothérapie, 53,7 % bithérapie, 12,7 % trithérapie et 3 % quadrithérapie, les ARAII sont prescrits en première ligne 53 %, suivis des diurétiques 39,5 % et les inhibiteurs calciques 27,6 %, l’association la plus fréquente est ARAII-diurétiques 38,2 % et ARAII-inhibiteurs calciques 20,9 %, l’équilibre tensionnel est bon chez 84 %.

Institut national de sante publique, Abidjan, Côte-d’Ivoire.

*Auteur correspondant : [email protected]

Introduction L’hypertension artérielle (HTA) est le facteur de risque le plus fréquent de nombreuses maladies cardiovasculaires. Sa coexistence avec le diabète amplifie ce risque. Le but de notre travail était d’analyser les Déterminants de l’hypertension artérielle chez le diabétique en Côte d’Ivoire. Patients et méthodes Il s’agissait d’une enquête transversale descriptive et analytique par étude de dossiers de patients diabétiques suivis au Centre antidiabétique de l’Institut national de santé publique de Côte d’Ivoire de février à juin 2013. Ont été considérés hypertendus les patients qui bénéficiaient d’un traitement antihypertenseurs mentionné dans le dossier. Afin d’identifier les éventuels déterminants de l’HTA, nous avons effectué une analyse bivariée à l’aide du test de Chi2. Les tests statistiques ont été réalisés au seuil de signification de 5 %. Résultats Au total, 2 375 dossiers ont été dépouillés. L’âge moyen était de 55,7 ans (ET : 18,5 ans) avec des extrêmes de 22 et 92 ans. On notait une prédo-

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minance féminine (60,5 %). La prévalence de l’HTA était de 44,9 % (1066/ 2375), significativement plus importante chez les femmes (47,1 %) que chez les hommes (41,5 %) avec p = 0,007. On notait une augmentation significative de la prévalence de l’hypertension artérielle avec les tranches d’âge. Par ailleurs, l’hypertension artérielle était fortement corrélée à l’obésité avec 56,4 % des patients à IMC ≥ 30 kg/m² vs 41,1 % des patients à IMC < 30 kg/m². La présence d’une dyslipidémie était également prédictive d’une hypertension artérielle dans une proportion de 69,8 % contre 30,2 %. Conclusion Cette étude révèle la fréquence élevée de l’hypertension artérielle chez le diabétique en Côte d’Ivoire. Sa prévention et sa prise en charge dans cette population à risque cardiovasculaire majeur devraient tenir compte des facteurs identifiés.

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Service diabétologie, CHU Mustapha Pacha, Alger.

*Auteur correspondant : [email protected]