Congrès de la SFE – Strasbourg 2005 anomalies des marqueurs nutritionnels hormonaux, sans aménorrhée secondaires (V. Tolle JCEM 2003) Le but de notre étude est d’évaluer la balance énergétique des MC, pour tenter de comprendre le mécanisme de cette maigreur. Matériels et méthodes : Nous avons comparé, de manière prospective 3 groupes de jeunes femmes appariées par l’âge : MC (n = 7) AM (n = 6) et des témoins (T n = 13), sur les critères suivants : 1) la balance énergétique par l’enquête alimentaire (Suvimax), le métabolisme de base mesuré par calorimétrie indirecte, la dépense énergétique totale avec l’eau doublement marquée, l’activité physique par le questionnaire Mospa, 2) la composition corporelle (impédancemétrie et DEXA), 3) leptine, IgF1, T3l plasmatique, 4) des questionnaires psychiatriques Résultats : La dépense énergétique totale des MC est de 2002 vs 2098 Kcal pour les T, l’apport est de 18O7 vs 1997 kcal pour les T. Environ 10 % de différence entre apports et dépenses permet de parler de balance énergétique équilibre pour les MC comme les T. Le % de masse grasse des MC en DEXA (18 %) est intermédiaire entre celui des T (25 %) et des AM (9 %). La leptine, IgF1, T3l des MC est comparable à celle des T. L’analyse psychiatrique soutient l’absence de trouble du comportement chez les MC. Conclusion : Avec un IMC inférieur à la normalité, nous montrons pour la première fois, par des techniques de référence, que les MC ont une balance énergétique équilibrée, qui les maintient à un poids stable. Le métabolisme énergétique n’explique donc pas la maigreur physiologique, attesté par la normalité des hormones. Comme dans l’obésité, un déterminisme génétique et héréditaire est probablement en cause comme le montre certains arbres généalogiques.
424 P049 HARMONISATION DE LA PRISE EN CHARGE INFIRMIÈRE DES PATIENTS ATTEINTS D’HÉMOCHROMATOSE J. Liebaert, M.-F. Wright, C. Defachelle, C. Vansevendonck, C. Dernoncourt, P. Pinquet, H. Lerouge, C. Girardot, M.-C. Vantyghem CHRU Lille Clinique Linquette rue du prof Laguesse 59037 Lille Cedex. Méconnue du grand public, l’hémochromatose est l’une des maladies génétiques les plus fréquentes puisqu’elle touche une personne sur 300 en France. Cette affection, silencieuse avant 35 ans, est à l’origine de complications graves si elle n’est pas dépistée précocement. Cette notion d’hérédité, la nécessité d’une surveillance au long cours, d’une prise en charge multidisciplinaire et d’un traitement par saignées itératives conduisent à une légitime inquiétude de la part du patient. Le rôle de l’infirmière est double. Il est d’une part une mission d’information, d’éducation et d’autre part une mission de soins plus techniques dans le cadre de la réalisation de saignées. L’aspect psychologique du patient est pris en compte par l’infirmière. L’information donnée concernera la maladie ellemême, l’intérêt du dépistage, le déroulement du traitement et ses résultats, le suivi. Par une démarche éducative l’infirmière responsabilise le patient. Le soin comportera la réalisation des saignées, leur surveillance, la tenue du carnet de suivi, la vérification de l’assiduité du patient.
Ann. Endocrinol. Indépendamment du suivi individuel du patient et dans le cadre d’un futur réseau multidisciplinaire régional, l’objectif actuel de l’équipe infirmière est d’une part d’homogénéiser le protocole thérapeutique des saignées (éléments à vérifier avant chaque saignée, matériel, surveillance, rythme, risques et contre-indication) car pratiqué dans différentes unités de la clinique sans protocole commun et d’autre part de créer un carnet de suivi destiné au patient. En conclusion, l’édiction des nouvelles recommandations de l’ANAES et l’augmentation des saignées dans la clinique nous conduisent à proposer l’harmonisation des pratiques de soin et de suivi au sein de la clinique. Ce projet a l’intérêt également de rapprocher les équipes soignantes autour d’une problématique commune.
P050 EFFECT OF DIFFERENT DIALYSIS MEMBRANES ON ENDOGENOUS ANTIOXIDANT ENZYME ACTIVITY AND LIPID PEROXIDATION IN HAEMODIALYSIS PATIENTS A.A. Hadi (1), A. Saleh (1), I. Waked (2) (1) Clinical Chemistry department, Theodor Bilharz Research Institute. (2) Nephrology department, Theodor Bilharz Research Institute. Dialysis membranes are one of the most important devices in modern medicine.Excessive production of free radicals and reactive oxygen metabolites was recorded in chronic renal failure patients,especially after dialysis. Elevated level of erythrocytes and plasma malondialdehyde (MDA)and 4-hydroxynonenal (4-HNE)indicators of lipid peroxidation have been observed in uraemic patients which more significantly increased in haemodialysis on bioincompatible membranes. Aim to clarify the most suitable type of the haemodialysis membranes in order to minimize the disequilibrium between the levels of oxidant and antioxidant factors in Haemodialysis patients.This study was conducted on 79 subjects classified into 5 groups : the 1stgroup 14 apparently healthy volunteers, the 2nd 13 patients with end stage renal disease (ESR predialysis),the 3rd group18 patients with ESRD on haemodialysis using cuprophane membrane,the 4th 14 using polysulphone membrane and the 5th 20 using Hemophane membrane.Estimation of Superoxide dismutase (SOD),Glutathione peroxidase (GPx,Catalase and lipids peroxides (MDA+4-HNE.Results : Serum lipid peroxides (MDA and 4-HNE)were significantly increased in all patients compared to the control and more significantly elevated in the 3 dialysed groups compared to the predialysis and also significantly higher in the cuprophane group when compared to the other 2 membranes. Significantly decreased levels of endogenous antioxidant enzymes,SOD, GPx and plasma catalase in all patients when compared to the control.SOD and catalase were significantly lower in the dialyzing groups when compared to the predialysis one while GPx showed significant decrease only on using cuprophane membrane but not with polysulphone and haemophane. Significant negative correlation between serum lipid peroxides and each of the three antioxidant enzymes. Conclusion : Our study confirmed the presence of disequilibrium between the oxidative stress and the antioxidant protective enzymes in uraemic patients