MS technique in a “dilute & shoot” approach

MS technique in a “dilute & shoot” approach

S38 Posters / Toxicologie Analytique & Clinique (2014) 26, S31-S55 assay precision (n=12), expressed as % CV, was ...

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S38

Posters / Toxicologie Analytique & Clinique (2014) 26, S31-S55

assay precision (n=12), expressed as % CV, was <7.0% for different concentration levels. The percentage recovery ranged from 84 % to 117 % (urine) and from 88 % to 109 % (blood). Conclusion. – The results indicate that the newly developed ELISA kit is applicable to the detection of tramadol and the metabolite Odesmethyl tramadol in urine and blood. The reagents are liquid and ready to use. This represents a useful analytical tool for applications in toxicology. P18

Rapid determination of THC and THC-COOH in Oral Fluid by using LC/MS/MS technique in a “dilute & shoot” approach J. P. Pascali DtoLABS, analytical excellence centre, authorized agilent technologies partner lab, Resana (TV), Italy. Introduction. – Oral fluid (OF) is a new biological matrix for clinical and forensic drug testing, offering easy and non-invasive sample collection mainly accomplished with commercial disposable devices. Due to a stronger correlation than urine with blood concentrations, screening based on OF is greatly gaining value in DUID (Driving under the influence of drugs) programs worldwide (Strano-Rossi et al., 2012). Furthermore, cannabinoids are usually the most prevalent analytes in illicit drug testing and for this reason application of OF testing requires sufficient reliable data to support sensitive and specific cannabinoid detection for forensic purposes (Lee et al., 2013). Cannabinoids analysis has been historically performed using GC-MS technology, either with single quadrupole or triple quadrupole systems. However, in the last decade the role of LC-MS/MS in modern forensic toxicology laboratories has gained more relevance because of less extensive sample preparation, reliable results and versatility. Methods. – The present work describes a simple fully validated method for the determination of THC and THC-COOH in oral fluid by using liquid chromatography coupled to triple quad mass detection (LC-ESI-MS/MS). Chromatographic separations were carried out with a ZORBAX Eclipse Plus C18 RRHT (2,1 mm x 100 mm x 1,8 m) column in less than 8 minutes. Chromatography and mass spectrometric instrumental conditions were optimized in order to keep minimal sample preparation. Oral fluid samples were centrifuged and diluted prior to LC-MS analysis. Conclusions. – The lower limit of quantifications (LLOQ), defined as the lowest concentration with an intraday and inter-day accuracy RSD < 20 %, was 0.1 ng/mL in OF (0.0625 pg on column) for THC and 0.25 ng/mL in OF (0.156 pg on column) for THC-COOH. The limit of detection (LOD) defined as signal to noise ratio equal to 3 was 0.01 ng/mL in OF for THC (0.00625 pg on column) and 0.1 ng/mL (0.0625 pg on column) in OF for THC-COOH. Results are presented in terms of selectivity, matrix effect, linearity and reproducibility. P19

Un train peut en cacher un autre… : une intoxication aux stupéfiants avérée compliquée d’une atteinte traumatique cérébrale

cinations associées à un traumatisme facial dans un contexte de poly-intoxication aux stupéfiants. Cas clinique. – Un homme de 38 ans est retrouvé au sol dans son appartement par les pompiers. Ceux-ci ont été avertis par la mère du patient, inquiète car il ne s’était pas présenté à son travail. Il a été retrouvé dans un état d’agitation extrême, avec de nombreux hématomes de la face, et immédiatement admis au service d’urgence le plus proche. Dans ce contexte d’agression supposée, la police se rend sur les lieux et trouve des petits sachets de poudre blanche, et une fiole de liquide indéterminé. Après analyse, ces substances sont identifiées comme de la 4-méthyl-N-méthylcathinone (méphédrone), 4-méthyl-N-éthylcathinone, et de la gamma-butyrolactone. Le patient n’a aucun antécédent médical connu. A son admission à l’hôpital, il reste agité et présente des hallucinations auditives et visuelles. Une ponction lombaire est réalisée à la recherche d’une étiologie infectieuse, ainsi qu’un TDM cérébral sans injection en urgence. Un traitement antibiotique et anti-viral est administré à titre préventif dans l’attente des résultats de ces examens. Le TDM cérébral a retrouvé la présence d’hypodensités temporales bilatérales, et la ponction lombaire n’a retrouvé aucun signe en faveur d’une infection virale ou bactérienne. En raison de la persistance des signes neurologiques dans ce contexte de toxicomanie, le centre antipoison a été contacté 48 h plus tard pour avis. Un screening toxicologique sur les urines effectué 48 h après l’exposition supposée est revenu positif pour l’aciclovir, les benzodiazepines et la loxapine (substances administrées au patient dans le cadre de sa prise en charge médicale) mais négatif pour les stupéfiants. En raison de la persistance des signes cliniques, une IRM cérébrale a été réalisée et a retrouvé des lésions hémorragiques temporales bilatérales. Discussion. – En raison de la clinique initiale, les étiologies suspectées à l’admission ont été une méningite infectieuse, et/ou un traumatisme crânien. Le diagnostic de méningite infectieuse a été rapidement écarté par la ponction lombaire. Mais dans la mesure où des substances toxiques avaient été retrouvées au domicile du patient, le diagnostic étiologique s’est orienté rapidement vers celui d’une intoxication sans qu’une cause traumatique n’ait été formellement éliminée, ce d’autant qu’au vu des données de la littérature, les intoxications avec ce type de stupéfiants peuvent donner des tableaux cliniques similaires à celui présenté par le patient. Néanmoins, la persistance des signes au delà de 48 h plaidait en défaveur d’une étiologie toxique, et c’est pourquoi l’IRM a été réalisée. Elle a posé sans aucun doute le diagnostic de lésions cérébrales hémorragiques post-traumatiques. Il est facile d’imaginer que l’agitation sévère en rapport avec la consommation de stupéfiants soit à l’origine d’une chute avec traumatisme crânien, expliquant l’hémorragie cérébrale. Le patient a eu une évolution favorable avec récupération ad integrum mais n’a pas eu le souvenir de ce qui s’est réellement passé. Conclusion. – Ce cas montre bien qu’il faut impérativement analyser les stupéfiants en cause et ainsi savoir la durée de leurs effets cliniques attendus pour ne pas méconnaître un autre diagnostic, à l’origine d’un retard de prise en charge. P20

MDMA and life-threatening complication: About of 2 unusual cases

P. Bernadet (1), O. Cassone (2), K. Titier (3), V. Dumestre-Toulet (4), A. Courtois (1), M. Labadie (1) (1) Centre antipoison et de toxicovigilance de Bordeaux, CHU de Bordeaux, Bordeaux, France ; (2) Service des urgences, CHU de Bordeaux, Bordeaux, France ; (3) Laboratoire de pharmacotoxicologie, CHU de Bordeaux, Bordeaux, France ; (4) Laboratoire Toxgen, Bordeaux, France.

H. Géniaux (1), K. Titier (1), N. Castaing (1), M. Griton (2), M. Videcoq (3), G. Miremont-Salamé (1), A. Daveluy (1), F. Haramburu (1), M. Molimard (1) (1) Service de pharmacologie, CHU, Bordeaux, France; (2) Service de réanimation, CHU, Bordeaux, France; (3) Service de médecine interne, centre hospitalier, Arcachon, France.

Introduction. – Nous rapportons le cas d’un patient de 38 ans pris en charge dans un service d’urgence pour agitation, confusion et hallu-

Objective. – Abuse of MDMA (3,4-methylenedioxymethamphetamine), also known as ecstasy, a psychoactive stimulant has been