P260 Comparaison des effets métaboliques de la sleeve gastrectomy et du bypass chez les patients obèses diabétiques : étude rétrospective monocentrique.

P260 Comparaison des effets métaboliques de la sleeve gastrectomy et du bypass chez les patients obèses diabétiques : étude rétrospective monocentrique.

SFD P260 Comparaison des effets métaboliques de la sleeve gastrectomy et du bypass chez les patients obèses diabétiques : étude rétrospective monocen...

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P260 Comparaison des effets métaboliques de la sleeve gastrectomy et du bypass chez les patients obèses diabétiques : étude rétrospective monocentrique. O. Hautier-Suply1, E. Letessier2, M. Krempf1, B. Cariou1 1

CHU Nantes, Endocrinologie, Nantes ; CHU Nantes, Chirurgie Digestive et Endocrinienne, Nantes.

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Objectif : La chirurgie bariatrique apparaît comme une nouvelle option thérapeutique pour le traitement du diabète de type 2 (DT2) chez le sujet obèse. Comparé au bypass, l’efficacité métabolique de la sleeve gastrectomy demeure discutée. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’évolution de l’équilibre glycémique, et des facteurs de risque cardiovasculaires chez des patients diabétiques obèses après chirurgie bariatrique. Patients et méthodes : Étude clinique observationnelle, rétrospective, monocentrique ayant analysé 60 patients (47 sleeve et 23 bypass) avec un suivi de 1 an. Les données cliniques et ont été recueillies à 3, 6 et 12 mois. Résultats : Les patients étaient âgés en moyenne de 50,2 ± 9,5 ans, avec une durée de diabète de 8,5 ± 9,6 ans. Toutes opérations confondues, l’IMC était diminué à 1 an de 45,4 ± 8,7 kg/m2 à 35,0 ± 8,3 kg/m2 (p < 0,0001). L’HbA1C (7,2 ± 1,6 % vs 6,2 ± 1,11 % p < 0,0001), le nombre de traitements antidiabétiques oraux (1,1 ± 0,7 vs 0,6 ± 0,7, p < 0,001), la dose quotidienne d’insuline (90 ± 61 UI vs 17 ± 27 UI, p < 0,05) ont été réduits à 1 an. Sur le plan lipidique, on a observé une augmentation du HDL-C (p < 0,0001) et une baisse des triglycérides (p < 0,05), sans variation significative du LDL-C. Le bilan hépatique s’améliore significativement à 1 an : ALAT (p < 0,01), ASAT (p < 0,05) et GGT (p < 0,05), de même que la nombre de traitements antihypertenseurs (1,81 ± 1,33 vs 1,20 ± 1,24, p = 0,0002). En appariant 2 groupes de 21 patients, il n’a pas été observé de différence significative sur l’amélioration de l’IMC et des paramètres métaboliques (HbA1C, bilan lipidique et hépatique, traitements antihypertenseurs) à 1 an entre les deux techniques chirurgicales. Conclusion : Après un an, la sleeve et le bypass améliorent de façon comparable le poids, l’équilibre glycémique et les facteurs de risque cardiovasculaires chez des patients DT2 obèses.

P261 Obésité infantile : principaux facteurs de risque E. Khadraoui, H. Tertek, N. Trabelsi, C. Demnati, A. Trimech, S. Dakhli, F. Ben Mami Institut National De Nutrition, Tunis, Tunisie.

Introduction : L’obésité infantile est multifactorielle résultant de l’interaction entre un terrain génétique et un environnement obésogène. L’objectif de cette étude est de déterminer et d’analyser les principaux facteurs de risque de l’obésité chez l’enfant. Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude comparant 2 groupes de 116 enfants, âgés de 6 à 10 ans : un groupe d’obèses (G1) et un groupe témoin (G2). Les 2þgroupes ont été appariés selon l’âge et le sexe. Résultats : Notre étude montre que la macrosomie et le rang de premier ou de dernier dans la fratrie sont statistiquement corrélée à l’obésité. En effet, 11 % des enfants obèses ont un poids de naissance supérieur à 4 000 g contre 4 % des enfants non obèses ; et le poids moyen à la naissance est significativement plus élevé chez les enfants obèses (3 550 ± 796 g pour G1 vs 3 057 ± 796 g pour G2 avec 0R = 5) ; quant au rang de premier ou de dernier dans la fratrie il multiplie par 8,6 le risque d’obésité. Le statut nutritionnel et économique des parents joue un rôle déterminant également, 40 % des enfants obèses ont des parents ayant un niveau de revenu élevé contre 11 % des enfants témoins (OR = 5,3), par ailleurs le risque d’obésité est multiplié par 3 pour les enfants ayant un parent obèse et par 9 pour les enfants ayant les deux parents obèses. Conclusion : Cette étude dévoile l’importance de la prévention et du dépistage d’un excès de poids pendant la grossesse ; et souligne la nécessité de mener des interventions préventives, éducationnelles et comportementales, dans les structures familiales.

P262 Glycémie et insulinémie des enfants obèses E. Khadraoui, H. Tertek, N. Trabelsi, N. Sahli, S. Dakhli, A. Trimech, F. Ben Mami Institut National De Nutrition, Tunis, Tunisie.

Introduction : La prévalence de l’obésité pédiatrique et de ses conséquences morbides ne cesse d’augmenter. Comme chez l’adulte elle est associée aux complications métaboliques et particulièrement aux anomalies de la glycorégulation. L’objectif de notre étude est d’analyser le profil glycémique et insulinémique des écoliers obèses. Patients et méthodes : Il s’agit d’une enquête transversale concernant 3 148 enfants âgés de 6 à 10 ans scolarisés dans la région de l’Ariana en Tunisie. Les enfants obèses ont été appariés à un groupe témoin d’enfants normo pondéraux. Résultats : La prévalence de l’obésité est de 3,7 %. La glycémie moyenne à jeun est significativement plus élevée chez les enfants obèses comparée aux enfants non obèses (respectivement 5,26 ± 0,27 mmol contre 4,14 ± 0,16 mmol avec p < 0,001). L’insulinémie est également significativement plus élevée chez les

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enfants obèses (9,46 ± 2,57 ∝U/l contre 7,17 ± 2,79 ∝U/l chez les enfants non obèses ; p < 0,001). Par ailleurs il existe une corrélation positive entre l’insulinémie et l’indice de masse corporelle (IMC) et ce aussi bien chez les obèses que chez les non obèses (soit respectivement r = 0,599 ; p < 0,001 et r = 0,510 ; p < 0,001). Conclusion : Afin de réduire les complications de l’obésité notamment métaboliques, la prise en charge de l’obésité infantile doit s’inscrire dans un programme national, et ce en prenant en considération la croissance et le développement de l’enfant.

P263 Profil lipidique de l’enfant et l’adolescent obèse N. Khélifi1, S. Boumefteh1, S. Bhouri1, H. Jammoussi1, A. Zammali1, O. Berriche1, C. Amrouche1, S. Blouza1 1 Unité de recherche sur l’obésité humaine à l’Institut National de Nutrition, Tunis, Tunisie.

Introduction : L’obésité infantile est l’un des principaux problèmes de santé dans le monde étant donné qu’elle est en véritable explosion et elle est souvent associée à des perturbations métaboliques à savoir les anomalies du profil lipidique. L’objectif de notre travail est de déterminer ces anomalies et d’étudier leurs corrélations avec les activités sédentaires, l’activité physique et les apports alimentaires. Matériels et méthodes : Étude rétrospective ayant concerné 47 enfants et adolescents suivis à l’unité d’obésité. Résultats : L’âge moyen de nos patients était de 11,9 ± 3,2 ans. 63,8 % étaient des filles. L’Index de Masse Corporelle (IMC) moyen était à 31,3 ± ∝6,6 ∝Kg/m² et le tour de taille moyen à 96,8 ± 17,6 cm. Les taux moyens de Cholestérol total (CT), HDL-C et Triglycérides (TG) étaient respectivement : 4 ± 0,75 mmol/l, 1,1 ± 0,26 mmol/l et 1 ± 0,53 mmol/l. Le non HDL – C était à 1,14 ± 0,3 g/l. L’apport calorique moyen était à 3142, ± 866 Kcal/j et celui des lipides à 32,6 ± 5,6 % de l’Apport Énergétique Total (AET). L’apport en Acides Gras Saturés (AGS) était élevé. Les taux moyens de CT et TG étaient corrélés à l’apport alimentaire en lipides et en AGS mais sans résultats statistiquement significatifs. Par contre, les taux de cholestérol et de TG étaient significativement corrélés à la durée des activités sédentaires, p = 0,04.Le taux des TG était inversement corrélé à la durée d’activité physique, p = 0,01. Conclusion : L’enfant obèse est prédisposé à développer à l’âge adulte les différentes anomalies métaboliques et ainsi être victime des maladies cardio-vasculaires à un âge précoce. D’où une prise en charge s’impose dès le jeune âge, ainsi une éducation nutritionnelle des parents et de l’enfant et l’encouragement de l’activité physique s’avèrent nécessaires.

P264 Les troubles du comportement alimentaire chez l’enfant et l’adolescent obèse N. Khélifi1, S. Boumefteh1, S. Bhouri1, C. Amrouche1, H. Jammoussi1, O. Berriche1, A. Zammali1, S. Blouza1 1 Unité de recherche sur l’obésité humaine à l’Institut National de Nutrition, Tunis, Tunisie.

Introduction : L’obésité infantile est de plus en plus fréquente. C’est l’une des principales préoccupations de la santé et elle est souvent due à des facteurs de l’environnement liés au mode de vie. L’objectif de notre travail est de déterminer les troubles du comportement alimentaires et étudier leurs corrélations avec les paramètres anthropométriques Matériels et méthodes : Étude rétrospective regroupant 47 enfants et adolescents obèses (6-17 ans) pris en charge à l’unité de recherche sur l’obésité humaine. Résultats : L’âge moyen de nos enfants était de 11,9 ± 3,2 ans. 36,1 % étaient des garçons. L’Index de Masse Corporelle (IMC) moyen était de 31,2 ± 6,6 kg/m² et le tour de taille (TT) moyen de 96,8 ± 17,6 cm. Les troubles du comportement alimentaire ont été notés dans 91,5 % des cas. Ils étaient dominés par le grignotage (78,7 %), l’hyperphagie prandiale (68,1 %) et la compulsion alimentaire (44,7 %).76,9 % des patients consommaient fréquemment des aliments de la restauration rapide.83,8 % prenaient au moins une collation par jour (1-3). L’IMC et le TT étaient positivement corrélés au nombre des troubles de comportement alimentaire, p = 0,02. Conclusion : Les troubles du comportement alimentaire sont fréquents chez l’enfant et l’adolescent obèses soulignant l’impératif d’une éducation nutritionnelle pour éviter cette progression de l’incidence de l’obésité chez les jeunes et ainsi limiter ses répercussions ultérieurement.

P265 Apnée du sommeil et glucorégulation : quels sont les déterminants de l’association ? E. Larger1, N. Bouache2, M. Coupaye2, AY. Lemoine1, S. Ledoux1 1 2

Hôtle Dieu de Paris, Service de diabétologie, Paris ; Hôpital Louis Mourier, Explorations fonctionnelles, Colombes.

Introduction : Le syndrome d’apnée du sommeil (SAS) est associé à l’âge et à l’obésité, deux facteurs de risque majeurs de diabète. Dans l’association entre SAS et diabète, on ne sait pas bien ce qui est dû à l’âge et l’obésité, et ce qui est