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P295 Effet d’un programme de prise en charge par activité physique sur la composition corporelle des enfants obèses
SFD (ALFÉDIAM)
significative n’était notée pour le pourcentage de graisse et le rapport taille/hanches. La consommation totale d’énergie était diminuée après le stage (p < 0,05). Discussion : Ces résultats semblent être dus à la création d’un important déséquilibre énergétique (i.e. Diminution des apports par le travail éducatif basé sur les sensations de faim et augmentation de la dépense énergétique par les APA intermittentes). Conclusion : Notre étude confirme que l’association d’APA intermittentes et d’un travail éducatif basé sur les sensations de faim permet de lutter contre l’obésité.
P294 Association entre l’indice de masse corporel et la syndrome métabolique 1
B Ftouhi , W Zidi2, M Elasmi2, Y Zayani2, S Ounifi2, H Slimen1, N Kaabachi2 1
Service d’Endocrinologie, CHU la Rabta, Tunis, Tunisie ; Service Biochimie, CHU la Rabta, Tunis, Tunisie.
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Objectif : Notre objectif était d’étudier l’association entre l’indice de masse corporel (IMC) et le syndrome métabolique (SM) et ses composantes pour voir l’impacte de l’obésité sur ce syndrome ; Patients et Méthodes : L’étude a porté sur 315 individus (111 hommes, 204 femmes) âgés de 35-70 ans recrutés par le service d’endocrinologie CHU la Rabta. Un examen clinique et un bilan biologique ont été réalisés pour l’ensemble des individus. Les patients ont été classés en en fonction de la valeur IMC, Normal : IMC < 30 kg/m2, obèse du classe I : 30 = IMC < 40 kg/m2, obèse du classe II IMC = 40 kg/m2. Le SM a été défini selon les critères du « National Cholesterol Education Program Adult Panel III » NCEP ATPII. Résultats : 72 % des sujets recrutés étaient obèses (IMC > 30 %) dont 61 % présentaient une obésité classe I et 11 % avaient une obésité morbide (classe II). La prévalence de HTA (61 %, 93 %, 97 %) et de l’hyperglycémie (36 %, 68 %, 70 %) augmentait significativement (p < 0,001) en fonction des différentes classes de l’IMC (normal, classe I, classe II). La prévalence du SM était significativement plus élevées chez les patients présentant une obésité de classe I et de classe II par rapport aux témoins (79 % vs 30 % ; p < 0,001) (72 % vs 30 % ; p < 0,001) respectivement. Cette différence persistait même après ajustement à l’âge et au sexe [OR (95 % Cl), 6,62 % (2,53-17,30) ; p < 0,001] et [OR (95 % Cl), 9,052 % (4,7817,12) ; p < 0,001]. Conclusion : Nos résultats montrent une association entre l’obésité et le syndrome métabolique ainsi qu’avec ses différentes composantes.
S Regaeig1, N Charfi2, L Masmoudi1, F Mnif2, H Rebai1, N Rekik2, M Abid3 1
Instiut Superieure de Sport et de l’Éducation Physique de Sfax, Instiut Superieure de Sport et de l’Éducation Physique de Sfax, Sfax, Tunisie ; Endocrinologie – Diabétologie, CHU Hedi Chaker Sfax, Sfax, Tunisie ; 3 Endocrinologie-Diabetologie, CHU Hedi Chaker Sfax, Sfax, Tunisie. 2
Introduction : L’obésité de l’enfant constitue un problème majeur de santé publique dans de nombreux pays industrialisés et en voie de développement dont la Tunisie, À Sfax, il existe peu de données dans ce domaine. L’objectif de la présente étude était, de déterminer les caractéristiques anthropométriques et la prévalence de l’obésité et du surpoids au sein d’une population urbaine de la région de Sfax. Matériels et Méthodes : 1 529 enfants (747filles et787 garçons) d’age moyen 10, 12 ± 0,72 ans et appartenant à 11 écoles primaires de la région ont participé à l’étude. L’obésité et le surpoids étaient déterminés selon les critères de l’International Obesity Task Force (IOTF). Résultats : Le poids moyen des enfants participants était de 31,8 ± 7,36 kg. L’IMC moyen était de 16,72 ± 2,57 kg/m2 alors que le tour de taille était de 58,4 ± 6,28 cm et celle du tour de hanche était de 69,5 ± 6,8 cm. L’obésité a touché 2,4 % (2 % filles et 2,8 % des garçons) et le surpoids 6,3 % (6,6 % des filles et 6,1 % des garçons). Selon l’âge la fréquence de l’obésité était de 2 % entre 9 et 10 ans, de 2,6 % entre 10 et 11 ans et de 2,6 % entre 11 et 12 ans (p = 0,2). Celle de surpoids était de 5,5 % entre 9 et 10 ans, de 6,4 % entre 10 et 11 ans et de 6,8 % entre 11 et 12 ans. L’âge et le sexe n’avaient pas d’influence significative sur la prévalence de l’obésité et du surpoids. Alors qu’une corrélation significative était observée entre l’IMC et le tour de taille (r2 = 067, p < 0,001). Le surpoids et l’obésité étaient associés à un poids de naissance de plus de 4 kg (21,2 % vs 6,5 % ; p < 0,001). Discussion : La région de Sfax ne semble pas être épargnée par le phénomène de surpoids et d’obésité infantiles. L’augmentation de l’IMC chez les enfants est accompagnée d’un accroissement du périmètre abdominal. Conclusion : Une approche nationale ou régionale permet de tenir compte des particularités morphologiques locales et de suivre le développement pondéral des enfants afin de prévenir les risques associés à la surcharge pondérale.
P297 Effet de l’entrainement aérobique sur les taux de leptine et les facteurs de risque cardiovasculaires N Mezghani1, M Mnif Feki2, N Charfi2, A Lahyani3, A Lassoued1, K Jammoussi3, F Ayedi3, M Abid4 1
Instiut Superieure de Sport et de l’Éducation Physique de Sfax, Instiut Superieure de Sport et de l’Éducation Physique de Sfax, Sfax, Tunisie ; Endocrinologie – Diabétologie, CHU Hedi Chaker Sfax, Sfax, Tunisie ; 3 Biochimie, CHU H. Bourguiba, Sfax, Tunisie ; 4 Endocrinologie-Diabetologie, CHU Hedi Chaker Sfax, Sfax, Tunisie. 2
P295 Effet d’un programme de prise en charge par activité physique sur la composition corporelle des enfants obèses S Regaeig1, N Charfi2, H Rebai1, L Masmoudi1, M Mnif Feki2, M Abid3 1
Instiut Superieure de Sport et de l’Éducation Physique de Sfax, Instiut Superieure de Sport et de l’Éducation Physique de Sfax, Sfax, Tunisie ; 2 Endocrinologie – Diabétologie, CHU Hedi Chaker Sfax, Sfax, Tunisie ; 3 Endocrinologie-Diabetologie, CHU Hedi Chaker Sfax, Sfax, Tunisie.
Introduction : En Tunisie l’obésité infantile représente un véritable enjeu de santé publique. L’activité physique permet de lutter efficacement contre l’obésité. Dans ce cadre nous avons mis en place un programme de prise en charge par activité physique dans la région de Sfax dont l’objectif était d’étudier l’effet d’un programme d’activité physique de 4 mois sur la composition corporelle des enfants obèses. Patients et Méthodes : 27 enfants obèses âgés entre 10 et 12 ans ont participé à notre étude : Groupe d’intervention (GI) formé par 13 enfants obèses ayant participé au programme d’activité physique. Le groupe contrôle (GC) était formé de 14 enfants obèses n’ayant pas participé au programme d’activité physique. Le programme a consisté en 4 séances d’activité physique par semaine pendant une période de 4 mois. C’est une pratique physique ludique avec une fréquence cardiaque de 70 à 75 % de la fréquence cardiaque maximale théorique. Résultats : À la fin du programme, le poids a augmenté de façon significative chez le GC de 2,6 ± 0,1 kg, (p < 0,001). Cette augmentation était négligeable de 0,7 ± 0,3 kg, (p = 0,21) pour le GI. Le Z-score de l’IMC du GI a passé en moyenne de 5,17 à 4,6 (p < 0,001) alors que celle du GC a passé de 4,5 à 4,6 avec (p = 0,34). Le tour de taille a également diminué de façon significative dans le groupe GI. La masse grasse a diminué significativement pour le GI par rapport au GC avec p = 0,0018 ; G1 : Δ (11,5 %) et G2 : Ä (6,3 %). La variation de la masse maigre entre les groupes était non significative ; GI : Δ (7,9 %) et GC : Δ (4,5 %), de même pour le métabolisme de base GI : Δ (1,7 %) et GC : Δ (0,9 %). Discussion : Une diminution de gain de poids et du tour de taille ainsi qu’une augmentation de la masse maigre, peuvent être considérées comme un succès du programme. Conclusion : La prise en charge par l’activité physique des enfants obèses confère une protection contre l’obésité.
P296 Prévalence de l’obésité chez des enfants de 9 à 12 ans de la ville de Sfax (Tunisie) A108
© 2010. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Introduction : L’obésité est considérée comme l’une des problèmes de santé publique. N ous cherchons à travers cette étude l’impact d’un programme d’entrainement individualisé basé sur deux intensités différentes sur la composition corporelle, le profil lipidique, Les taux de leptine et l’insulino-résistance chez une population de jeunes femmes obèses. Patients et Méthodes : 14 femmes obèses ont été recrutées, agées de 20 à 37 ans et ont suivi une activité physique régulière à base de marche, à raison de 5 fois/ semaine, pendant 12 semaines avec alternance entre deux intensités d’exercice 50 et 75 % de la consommation maximale d’oxygène (VO2 max). Résultats : Après intervention, nous avons noté une réduction très significative, du tour de taille (7,5 cm ; p < 0,01), poids (2,9 % p = 0,002), l’IMC (2,94 % p < 0,001), et de la masse grasse totale (3 kg p < 0,001), ainsi qu’une élévation significative de la masse maigre de (2,13 % p < 0,001). Également une réduction du cholestérol total (18,83 % ; P < 0,01), du LDL cholestérol (0, 66mmol/l ; P < 0,01), de l’insuline (4,3uUI/ml ; p = 0,004), des leptines (P < 0,01) et de l’index de Homa (p = 0,007), ainsi, qu’une réduction non significative de la glycémie et des triglycérides. Conclusion : Le programme d’entraînement alterné prouve des effets positifs significatifs pour la répartition des graisses, la composition corporelle, l’insulino-résistance, les taux de la leptine etles facteurs principaux dans l’amélioration du profil lipidique.
P298 Quels sont les facteurs de risque de l’obésité chez l’enfant de 5 à 6 ans ? F Ben Mami1, I Ben Ammar2, C Hmida1, N Trabelsi1, A Trimeche1, M Saidi1, S Dakhli1, A Achour1 1 2
C Dr Achour, Institut National de Nutrition, Tunis, Tunisie ; Endocrinilogie Diabétologie et Nutrition, Institut National de Nutrition, Tunis, Tunisie.
Introduction : La prévalence du surpoids et de l’obésité infantile est en augmentation rapide en Tunisie. Le rebond d’adiposité précoce révélé chez la plupart des enfants en surcharge pondérale suggère que les facteurs de risque de l’obésité sont intervenus précocement dans la vie. L’objectif de notre travail est d’évaluer la prévalence des différents facteurs de risque de l’obésité chez un groupe d’enfants obèses habitant la région du grand Tunis. Patients et Méthodes : Méthodologie : Pour cela, nous avons mené une étude prospective ayant concerné 42 enfants obèses âgés de 5 à 6 ans. L’obésité est
significative n’était notée pour le pourcentage de graisse et le rapport taille/hanches. La consommation totale d’énergie était diminuée après le stage (p < 0,05). Discussion : Ces résultats semblent être dus à la création d’un important déséquilibre énergétique (i.e. Diminution des apports par le travail éducatif basé sur les sensations de faim et augmentation de la dépense énergétique par les APA intermittentes). Conclusion : Notre étude confirme que l’association d’APA intermittentes et d’un travail éducatif basé sur les sensations de faim permet de lutter contre l’obésité.
P294 Association entre l’indice de masse corporel et la syndrome métabolique 1
B Ftouhi , W Zidi2, M Elasmi2, Y Zayani2, S Ounifi2, H Slimen1, N Kaabachi2 1
Service d’Endocrinologie, CHU la Rabta, Tunis, Tunisie ; Service Biochimie, CHU la Rabta, Tunis, Tunisie.
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Objectif : Notre objectif était d’étudier l’association entre l’indice de masse corporel (IMC) et le syndrome métabolique (SM) et ses composantes pour voir l’impacte de l’obésité sur ce syndrome ; Patients et Méthodes : L’étude a porté sur 315 individus (111 hommes, 204 femmes) âgés de 35-70 ans recrutés par le service d’endocrinologie CHU la Rabta. Un examen clinique et un bilan biologique ont été réalisés pour l’ensemble des individus. Les patients ont été classés en en fonction de la valeur IMC, Normal : IMC < 30 kg/m2, obèse du classe I : 30 = IMC < 40 kg/m2, obèse du classe II IMC = 40 kg/m2. Le SM a été défini selon les critères du « National Cholesterol Education Program Adult Panel III » NCEP ATPII. Résultats : 72 % des sujets recrutés étaient obèses (IMC > 30 %) dont 61 % présentaient une obésité classe I et 11 % avaient une obésité morbide (classe II). La prévalence de HTA (61 %, 93 %, 97 %) et de l’hyperglycémie (36 %, 68 %, 70 %) augmentait significativement (p < 0,001) en fonction des différentes classes de l’IMC (normal, classe I, classe II). La prévalence du SM était significativement plus élevées chez les patients présentant une obésité de classe I et de classe II par rapport aux témoins (79 % vs 30 % ; p < 0,001) (72 % vs 30 % ; p < 0,001) respectivement. Cette différence persistait même après ajustement à l’âge et au sexe [OR (95 % Cl), 6,62 % (2,53-17,30) ; p < 0,001] et [OR (95 % Cl), 9,052 % (4,7817,12) ; p < 0,001]. Conclusion : Nos résultats montrent une association entre l’obésité et le syndrome métabolique ainsi qu’avec ses différentes composantes.
S Regaeig1, N Charfi2, L Masmoudi1, F Mnif2, H Rebai1, N Rekik2, M Abid3 1
Instiut Superieure de Sport et de l’Éducation Physique de Sfax, Instiut Superieure de Sport et de l’Éducation Physique de Sfax, Sfax, Tunisie ; Endocrinologie – Diabétologie, CHU Hedi Chaker Sfax, Sfax, Tunisie ; 3 Endocrinologie-Diabetologie, CHU Hedi Chaker Sfax, Sfax, Tunisie. 2
Introduction : L’obésité de l’enfant constitue un problème majeur de santé publique dans de nombreux pays industrialisés et en voie de développement dont la Tunisie, À Sfax, il existe peu de données dans ce domaine. L’objectif de la présente étude était, de déterminer les caractéristiques anthropométriques et la prévalence de l’obésité et du surpoids au sein d’une population urbaine de la région de Sfax. Matériels et Méthodes : 1 529 enfants (747filles et787 garçons) d’age moyen 10, 12 ± 0,72 ans et appartenant à 11 écoles primaires de la région ont participé à l’étude. L’obésité et le surpoids étaient déterminés selon les critères de l’International Obesity Task Force (IOTF). Résultats : Le poids moyen des enfants participants était de 31,8 ± 7,36 kg. L’IMC moyen était de 16,72 ± 2,57 kg/m2 alors que le tour de taille était de 58,4 ± 6,28 cm et celle du tour de hanche était de 69,5 ± 6,8 cm. L’obésité a touché 2,4 % (2 % filles et 2,8 % des garçons) et le surpoids 6,3 % (6,6 % des filles et 6,1 % des garçons). Selon l’âge la fréquence de l’obésité était de 2 % entre 9 et 10 ans, de 2,6 % entre 10 et 11 ans et de 2,6 % entre 11 et 12 ans (p = 0,2). Celle de surpoids était de 5,5 % entre 9 et 10 ans, de 6,4 % entre 10 et 11 ans et de 6,8 % entre 11 et 12 ans. L’âge et le sexe n’avaient pas d’influence significative sur la prévalence de l’obésité et du surpoids. Alors qu’une corrélation significative était observée entre l’IMC et le tour de taille (r2 = 067, p < 0,001). Le surpoids et l’obésité étaient associés à un poids de naissance de plus de 4 kg (21,2 % vs 6,5 % ; p < 0,001). Discussion : La région de Sfax ne semble pas être épargnée par le phénomène de surpoids et d’obésité infantiles. L’augmentation de l’IMC chez les enfants est accompagnée d’un accroissement du périmètre abdominal. Conclusion : Une approche nationale ou régionale permet de tenir compte des particularités morphologiques locales et de suivre le développement pondéral des enfants afin de prévenir les risques associés à la surcharge pondérale.
P297 Effet de l’entrainement aérobique sur les taux de leptine et les facteurs de risque cardiovasculaires N Mezghani1, M Mnif Feki2, N Charfi2, A Lahyani3, A Lassoued1, K Jammoussi3, F Ayedi3, M Abid4 1
Instiut Superieure de Sport et de l’Éducation Physique de Sfax, Instiut Superieure de Sport et de l’Éducation Physique de Sfax, Sfax, Tunisie ; Endocrinologie – Diabétologie, CHU Hedi Chaker Sfax, Sfax, Tunisie ; 3 Biochimie, CHU H. Bourguiba, Sfax, Tunisie ; 4 Endocrinologie-Diabetologie, CHU Hedi Chaker Sfax, Sfax, Tunisie. 2
P295 Effet d’un programme de prise en charge par activité physique sur la composition corporelle des enfants obèses S Regaeig1, N Charfi2, H Rebai1, L Masmoudi1, M Mnif Feki2, M Abid3 1
Instiut Superieure de Sport et de l’Éducation Physique de Sfax, Instiut Superieure de Sport et de l’Éducation Physique de Sfax, Sfax, Tunisie ; 2 Endocrinologie – Diabétologie, CHU Hedi Chaker Sfax, Sfax, Tunisie ; 3 Endocrinologie-Diabetologie, CHU Hedi Chaker Sfax, Sfax, Tunisie.
Introduction : En Tunisie l’obésité infantile représente un véritable enjeu de santé publique. L’activité physique permet de lutter efficacement contre l’obésité. Dans ce cadre nous avons mis en place un programme de prise en charge par activité physique dans la région de Sfax dont l’objectif était d’étudier l’effet d’un programme d’activité physique de 4 mois sur la composition corporelle des enfants obèses. Patients et Méthodes : 27 enfants obèses âgés entre 10 et 12 ans ont participé à notre étude : Groupe d’intervention (GI) formé par 13 enfants obèses ayant participé au programme d’activité physique. Le groupe contrôle (GC) était formé de 14 enfants obèses n’ayant pas participé au programme d’activité physique. Le programme a consisté en 4 séances d’activité physique par semaine pendant une période de 4 mois. C’est une pratique physique ludique avec une fréquence cardiaque de 70 à 75 % de la fréquence cardiaque maximale théorique. Résultats : À la fin du programme, le poids a augmenté de façon significative chez le GC de 2,6 ± 0,1 kg, (p < 0,001). Cette augmentation était négligeable de 0,7 ± 0,3 kg, (p = 0,21) pour le GI. Le Z-score de l’IMC du GI a passé en moyenne de 5,17 à 4,6 (p < 0,001) alors que celle du GC a passé de 4,5 à 4,6 avec (p = 0,34). Le tour de taille a également diminué de façon significative dans le groupe GI. La masse grasse a diminué significativement pour le GI par rapport au GC avec p = 0,0018 ; G1 : Δ (11,5 %) et G2 : Ä (6,3 %). La variation de la masse maigre entre les groupes était non significative ; GI : Δ (7,9 %) et GC : Δ (4,5 %), de même pour le métabolisme de base GI : Δ (1,7 %) et GC : Δ (0,9 %). Discussion : Une diminution de gain de poids et du tour de taille ainsi qu’une augmentation de la masse maigre, peuvent être considérées comme un succès du programme. Conclusion : La prise en charge par l’activité physique des enfants obèses confère une protection contre l’obésité.
P296 Prévalence de l’obésité chez des enfants de 9 à 12 ans de la ville de Sfax (Tunisie) A108
© 2010. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Introduction : L’obésité est considérée comme l’une des problèmes de santé publique. N ous cherchons à travers cette étude l’impact d’un programme d’entrainement individualisé basé sur deux intensités différentes sur la composition corporelle, le profil lipidique, Les taux de leptine et l’insulino-résistance chez une population de jeunes femmes obèses. Patients et Méthodes : 14 femmes obèses ont été recrutées, agées de 20 à 37 ans et ont suivi une activité physique régulière à base de marche, à raison de 5 fois/ semaine, pendant 12 semaines avec alternance entre deux intensités d’exercice 50 et 75 % de la consommation maximale d’oxygène (VO2 max). Résultats : Après intervention, nous avons noté une réduction très significative, du tour de taille (7,5 cm ; p < 0,01), poids (2,9 % p = 0,002), l’IMC (2,94 % p < 0,001), et de la masse grasse totale (3 kg p < 0,001), ainsi qu’une élévation significative de la masse maigre de (2,13 % p < 0,001). Également une réduction du cholestérol total (18,83 % ; P < 0,01), du LDL cholestérol (0, 66mmol/l ; P < 0,01), de l’insuline (4,3uUI/ml ; p = 0,004), des leptines (P < 0,01) et de l’index de Homa (p = 0,007), ainsi, qu’une réduction non significative de la glycémie et des triglycérides. Conclusion : Le programme d’entraînement alterné prouve des effets positifs significatifs pour la répartition des graisses, la composition corporelle, l’insulino-résistance, les taux de la leptine etles facteurs principaux dans l’amélioration du profil lipidique.
P298 Quels sont les facteurs de risque de l’obésité chez l’enfant de 5 à 6 ans ? F Ben Mami1, I Ben Ammar2, C Hmida1, N Trabelsi1, A Trimeche1, M Saidi1, S Dakhli1, A Achour1 1 2
C Dr Achour, Institut National de Nutrition, Tunis, Tunisie ; Endocrinilogie Diabétologie et Nutrition, Institut National de Nutrition, Tunis, Tunisie.
Introduction : La prévalence du surpoids et de l’obésité infantile est en augmentation rapide en Tunisie. Le rebond d’adiposité précoce révélé chez la plupart des enfants en surcharge pondérale suggère que les facteurs de risque de l’obésité sont intervenus précocement dans la vie. L’objectif de notre travail est d’évaluer la prévalence des différents facteurs de risque de l’obésité chez un groupe d’enfants obèses habitant la région du grand Tunis. Patients et Méthodes : Méthodologie : Pour cela, nous avons mené une étude prospective ayant concerné 42 enfants obèses âgés de 5 à 6 ans. L’obésité est