P327 - Les localisations palpébrales du lupus discoïde

P327 - Les localisations palpébrales du lupus discoïde

Ann Dermatol Venereol 2005;132:9S71-9S279 JDP 2005 – Posters 2. Micelli-Richard C. CARD15 mutations in Blau syndrome. Nat Genet 2001;29:19-20. Réfé...

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Ann Dermatol Venereol 2005;132:9S71-9S279

JDP 2005 – Posters

2. Micelli-Richard C. CARD15 mutations in Blau syndrome. Nat Genet 2001;29:19-20.

Références 1. Blau EB. Familial granulomatous arthritis, iritis and rash. J Pediatr 1985;5:689-93.

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Mot-clé : Syndrome de Blau.

Les localisations palpébrales du lupus discoïde

MSEDDI M (1), SELLAMI D (2), MEZIOU TJ (1), KAMMOUN B (2), FEKI J (2), HAMIDA H (1), ZAHAF A (1) (1) Service Dermatologie, CHU H. Chaker. (2) Service Ophtalmologie, CHU H. Bourguiba, Sfax, Tunisie.

Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective des observations de 9 malades porteurs de lupus discoïde et qui présentaient des localisations palpébrales. Nous avons précisé le caractère isolée ou associé de ces lésions palpébrales, l’association à des signes de systématisation et leur évolution. Résultats : Nos patients, répartis en 4 hommes et 5 femmes, étaient âgés de 28 à 64 ans avec une moyenne de 32 ans. Les lésions palpébrales étaient localisées au niveau de la paupière supérieure dans 2 cas, de la paupière inférieure dans 6 cas (tiers externe dans 3 cas, tiers interne dans 2 cas et la totalité de la paupière dans un cas), l’atteint des deux paupières étaient notes dans un cas. Une atteinte palpébrale supérieure isolée sans autre symptomatologie associée était notée chez une patiente de 34 ans. Dans les autres cas la blépharite était associée à des lésions typiques de discoïde localisées au niveau de la joue (8 cas), du nez (4 cas), du front (3 cas), de l’oreille (1 cas), du cou (1 cas), du menton (1 cas) et du cuir chevelu (1 cas avec alopécie cicatricielle). Les lésions étaient en prédominance érythémateuses dans 3 cas, infiltrées dans 2 cas et atrophiques dans 4 cas. Aucun cas d’arthralgie n’était noté. La biopsie cutanée confirmait le diagnostic dans tous les cas, l’immunofluorescence était négative. Les antipaludéens de synthèse indiqués dans 7 cas étaient efficaces associés à une corticothérapie locale et une photo protection. Une récidive était notée immédiatement à l’arrêt à l’occasion d’une grossesse. Dans les deux autres cas, en raison de contre indications des antipa-

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ludéens de synthèse le traitement s’est résumé à une corticothérapie locale Discussion : Le lupus discoïde est une affection chronique bénigne mais inesthétique. Les lésions sont érythémato-squameuses, les squames sont adhérentes. L’évolution peut aboutir à l’atrophie cicatricielle des téguments. Environ 5 % des patients avec un lupus discoïde développent lors de l’évolution une maladie plus étendue qui devient un lupus systémique. Les localisations palpébrales sont rares, les formes isolées sont cause fréquente d’erreur diagnostique. Ces lésions palpébrales sont plus fréquentes au niveau de la paupière inférieure et particulièrement le tiers externe. L’aspect cicatriciel permanent et les séquelles fonctionnelles parfois importantes sont expliqués par la longue évolution des lésions sans diagnostic ni traitement approprié. Les antipaludéens de synthèse sont remarquablement efficaces. Conclusion : Les localisations palpébrales du lupus discoïde sont rares. Elles prédominent au niveau palpébral inférieur. Elles sont responsables d’un aspect cicatriciel inesthétiques et de séquelles fonctionnelles parfois importantes. Références 1. Trindade MA, Alchorne AO, da Costa EB, Enokihara MM. Eyelid discoid lupus erythematosus and contact dermatitis: a case report. J Eur Acad Dermatol Venereol. 2004;18:577-9. 2. Panse I, Cordoliani F, Rybojad M, Rivet J, Lebbe C, Morel P. Discoid lupus erythematosus involving the eyelids: 4 cases. Ann Dermatol Venereol 2004;131:58-60. Mot-clé : Lupus discoïde (paupière).

Artérite au cannabis

NOEL B, RUF I, PANIZZON RG Service de dermatologie, Centre Hospitalier Universitaire Vaudois, Lausanne, Suisse.

Introduction : La consommation de cannabis est en constante augmentation parmi les adolescents et les jeunes adultes. Nous présentons le cas d’une forme particulière d’artérite qui s’observe chez les consommateurs réguliers de cannabis. Observations : Il s’agit d’une patiente de 48 ans, non fumeuse et sans facteurs de risque cardiovasculaire, qui nous était adressée pour une nécrose du gros orteil droit. Elle déclarait néanmoins consommer du cannabis depuis plusieurs années (environ 10 cigarettes/jour depuis 30 ans). Les examens sanguins notamment pour les lipides, l’homocystéine et les tests de la coagulation, étaient sans particularités. L’ultrasonographie duplex montrait des occlusions et des sténoses artérielles pluri-étagées sévères sur les axes fémoraux-poplités et distaux. Une thrombose de la grande veine saphène droite était aussi

mise en évidence. A l’examen histopathologique de cette veine, un thrombus avec une inflammation transpariétale était observée. La consommation de cannabis fut stoppée et un traitement par aspirine 100 mg/j fut instauré. L’évolution clinique fut lentement favorable et une recanalisation presque complète des artères était constatée après 6 mois. Discussion : Ce cas montre que l’artérite au cannabis est une forme très particulière d’artériopathie oblitérante. De plus en plus de cas ont été rapporté en France ces dernières années [1]. L’arrêt du cannabis et la prise d’aspirine permettent la guérison si la maladie est dépistée suffisamment tôt. L’ultrasonographie duplex effectuée chez cette patiente montre que l’occlusion artérielle est réversible à l’arrêt du cannabis. Cela indique donc bien que cette maladie est différente

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Introduction : Le lupus discoïde est une maladie auto-immune qui affecte habituellement les zones photo exposées. Les lésions cutanées siègent habituellement sur le visage et le cuir chevelu, la localisation palpébrale est rare. Le but de ce travail était d’illustrer les caractéristiques de l’atteinte palpébrale du lupus discoïde à travers une série de 9 observations.