P491 - Particularités cliniques et évolutives des pyélonéphrites aiguës sévères (19 cas)

P491 - Particularités cliniques et évolutives des pyélonéphrites aiguës sévères (19 cas)

Résumés Archives de Pédiatrie 2010;17:1-178 (16 %) dont un cas broncho-aspiré) et hémodynamique (5,5 %). La biologie Traitement : ganciclovir (n = ...

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Résumés

Archives de Pédiatrie 2010;17:1-178

(16 %) dont un cas broncho-aspiré) et hémodynamique (5,5 %). La biologie

Traitement : ganciclovir (n = 4)

est peu contributive au diagnostic (syndrome inflammatoire modéré).

Évolution : cécité (n = 1), surdité (n = 1), emphysème pulmonaire (n = 2),

Conclusion : Aspect polymorphe et peu sévère de la GA. Aucun SDRA n’est

décès (n = 2)

à déplorer.

Conclusion : La mise en évidence de RCIU, d’atteinte hépatique, de thrombopénie et de microcalcifications cérébrales chez le nouveau-né doit conduire

P488 - Le rhumatisme articulaire à Mayotte C. Charreton(1), K. Retornaz(2), E. Goulois(1), J.M. Garnier(2) (1) Centre Hospitalier de Mayotte, Mamoudzou, FRANCE ; (2) Hôpital Nord, Marseille, FRANCE

Objectif : Décrire les aspects épidémiologiques, cliniques et évolutifs du rhumatisme articulaire aigu (RAA) à Mayotte. Matériels et Méthodes : Étude rétrospective des cas de RAA hospitalisés dans le service pédiatrique de l’île entre janvier 2002 et avril 2009. Résultats : Soixante-trois épisodes ont été inclus (46 cas inauguraux et

à la réalisation d’une virurie afin de ne pas méconnaître une infection à CMV et d’éviter tout retard au traitement.

P490 - Grippe A (H1N1) : complications chez l’enfant S. Harrikaran-Biland(1), D. Ramful(1), M. Bue(1), J. Chevalier(1), M.c. Jaffar(1), M. Bertsh(2), S. Robin(1) (1) CHR Felix Guyon, Saint-Denis, LA RÉUNION ; (2) Hôpital Gabriel Martin, Saint-Paul, LA RÉUNION

17 rechutes), soit une estimation basse de l’incidence du RAA sur l’île de

Objectif : Établir les caractéristiques des complications associées à la pan-

14,1 cas/an/100000 enfants de 5 à 14 ans. L’âge moyen était de 8,2 ans

démie grippale à virus influenza A (H1N1) chez l’enfant.

(3-14 ans). Le taux de cardites aiguës était élevé (64 %) alors que les poly-

Matériel et Méthode : Analyse rétrospective des patients de moins de

arthrites étaient plus rares (21 %) ; 22 % présentaient un tableau atypique

18 ans, avec RT- PCR H1N1 positive entre le premier juillet 2009 et le

de monoarthrite ; 52 cas (82 %) satisfaisaient les critères de Jones, 11 étaient

31 octobre 2009 à La Réunion..

des cas probables. Un patient sur trois présentait une cardite sévère dès le

Résultats : 113 patients inclus, 60 % de sexe masculin, âge moyen de 2,03

premier épisode. Avec un recul moyen de 2 ans, l’évolution des cas inau-

ans (0,17-17,42). 58,4 % avaient au moins un facteur de risque. 41,6 %

guraux était déjà préoccupante : 15 % avaient rechuté ; 95 % des cas avec

hospitalisés dont 6 (5,3 %) en réanimation. 85 complications étaient rele-

cardite initiale conservaient une cardiopathie rhumatismale à 1 an ; 13 %

vées chez 43 patients (38 %) : complication pulmonaire 61 fois (71,8 % des

avaient nécessité une chirurgie cardiaque ; 2 % étaient décédés.

complications) : 23 pneumonie, 21 crise d’asthme, 13 oxygénodépendance

Conclusion : Le RAA est encore pourvoyeur d’une morbi-mortalité impor-

supérieure à 48 h, 2 pleurésie, 2 œdème aigu pulmonaire; d’ordre cardiaque

tante à Mayotte, futur département français. L’usage des critères de Jones

5 fois (5,9 %) : (3 myocardite, 2 choc cardiogénique) ; Neurologique 4 fois

ne doit pas être strict. La prévention primaire et secondaire devrait être

(4,7 %), ((3 crises convulsives, 1 encephalopathie) ; rénale 4 fois (4,7 %) :

améliorée.

(4 insuffisance rénale aigüe), une crise vaso-occlusive et 2 otites sont

P489 - Infection congénitale à Cytomégalovirus (ICMV) : difficultés diagnostiques S. Goudjil(1), F. Imestouren(1), L. Dusol(2), A. Simonnot(2), G. Kongolo(1), A.L. Leke(2), G. Krim(2) (1) Médecine Néonatale et Réanimation Pédiatrique Polyvalente, CHU Nord / GRAMFC (EA 4293), UPJV, Amiens, FRANCE ; (2) Médecine Néonatale et Réanimation Pédiatrique Polyvalente, CHU Nord, Amiens, FRANCE

Introduction : ICMV peut être associée à des complications graves. Le diagnostic est rendu difficile même dans les formes symptomatiques (10 %) à

retrouvées. Un décès est noté. Un enfant a présenté une myocardite fulminante peropératoire. Conclusion : Les principales complications sont pulmonaires. Le virus H1N1 semble être responsable de myocardite fulminante plus fréquemment que la grippe saisonnière. Nous suggérons de surseoir à toute chirurgie non urgente en période de pandémie grippale.

P491 - Particularités cliniques et évolutives des pyélonéphrites aiguës sévères (19 cas)

Objectif : Étudier les caractéristiques cliniques, biologiques et évolutives

A. Zouagui, H. Elhassani, L. Smaili, S. Abourazzak, F.Z. Souilmi, S. Chaouki, S. Atmani, M. Hida

des formes symptomatiques de ICMV.

CHU Hassan II, Fès, MAROC

cause de la grande variabilité du tableau clinique.

Matériel et Méthode : Analyse de dossiers de nouveau-nés avec ICMV, hospitalisés en soins intensifs et réanimation néonatale du CHU d’Amiens

La pyélonéphrite aiguë (PNA) est une infection fréquente en bas âge.

(Juillet 2008-Février 2010)

Seules les formes sévères, d’emblée compliquées ou à risque de le devenir

Résultats : Six cas de ICMV diagnostiqués.

nécessitent une hospitalisation prolongée. Par cette étude rétrospective de

Signes cliniques : ictère (n = 6), RCIU (n = 4), microcalcifications cérébrales

1 an (janvier–décembre 2009), nous souhaitons définir les particularités

(n = 4), prématurité (n = 3), microcéphalie (n = 3), pétéchies (n = 3) pneumo-

cliniques et évolutives des formes sévères de PNA du nourrisson et de

pathie hypoxémiante (n = 2), splénomégalie (n = 2), choriorétinite (n = 2),

l’enfant.

microphtalmie (n = 1)

Sur 19 patients retenus, l’âge moyen est de 4,1 ans (extrêmes 37j–15 ans). Les

Signes biologiques : thrombopénie (n = 6), cytolyse hépatique (n = 5),

nourrissons sont les principaux concernés (68 %) et la prédominance fémi-

cholestase (n = 4) Diagnostic virologique: virurie (n = 6), PCR+ dans le sang

nine est nette (sex-ratio 0,6). Sept patients (37 %) avaient des antécédents

(n = 4) et sécrétions trachéales (n = 2)

d’infection urinaire, parmi lesquels 3 (16 %) étaient sous antibioprophylaxie

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Session posters 3

pour une uropathie malformative connue. La fièvre était le principal motif

Résultats : Parmi les 29 EME réfractaires, 26 étaient traités par midazolam,

d’admission (74 %). Sur le plan paraclinique, l’élévation de la CRP (95 %) était

dont 2 en remplacement du thiopental pour mauvaise tolérance hémo-

plus constante que l’hyperneutrophilie (63 %). Lorsqu’un germe était isolé

dynamique. Le midazolam était efficace chez 58 % des patients. La durée

à l’ECBU (63 %), il s’agissait dans les 3/4 des cas d’E.coli sensible aux C3G

moyenne de disparition de l’EME était de 48 (± 65) minutes. Des troubles

et intermédiaire/résistant à l’amoxiclav. Chez 4 patients (21 %) une insuffi-

hémodynamiques étaient observés pour 8 % des patients traités par mida-

sance rénale était associée. Une uropathie sous-jacente a été nouvellement

zolam versus 71 % pour ceux traités par thiopental. La mortalité globale

diagnostiquée dans 3 cas (16 %). 85 % des malades ont bien évolué dans

était de 15 % (4/26). Aucun des décès observé ne survenait sous midazolam.

l’ensemble : 1 patient est décédé et 2 autres ont récidivé. La durée moyenne

Conclusion : Le midazolam est un traitement efficace de l’EME réfractaire

de séjour est de 11j.

de l’enfant avec une mortalité et une morbidité associées inférieures aux autres traitements, notamment au thiopental.

SFP et AJP / Pharmacologie P492 - Lupus érythémateux disséminé induit par l’Ethosuximide : à propos d’une observation pédiatrique R. Abilkassem, A. Ourrai, N. Dini, M. Malih, A. Hassani, A. Agadr

P494 - Bronchiolite du nourrisson avant et après la mise en place de la VNI : expérience du SMUR pédiatrique de la Seine-Saint-Denis

Service de Pédiatrie, Hôpital Militaire Mohamed V, Rabat, MAROC

H. Arbaoui, M. Tsapis, Y. Chaiblaine, G. Naudet, A. LemouchiTurqui, A.c. Piot, C. Cortesi, A. Ayachi

Introduction : De nombreuses substances et agents chimiques ont été

SMUR pédiatrique SAMU 93(Avicenne, Bobigny), Montreuil, FRANCE

rapportés comme facteur déclenchant de syndromes similaires au lupus

Objectifs : Évaluer la pratique de la ventilation non invasive (VNI) dans la

érythémateux systémique. Environ 10 % des lupus systémiques sont attri-

prise en charge des formes sévères de bronchiolites saisonnières par le

buables à une origine médicamenteuse.

SMUR pédiatrique.

Observation : Amina âgée de 7 ans, suivie depuis 3 ans pour une épilepsie

Matériel et Méthode : Enquête rétrospective. Comparaison de deux saisons

type absence, traitée initialement par Valproite de sodium relayé depuis

épidémiques : Saison (1) 2004/2005 et saison (2) 2008/2009. Données des

16 mois par Ethosuximide (Zarontin). Amina a présenté les caractéristiques

fiches de transfert et des comptes rendus d’hospitalisation. Diagnostic de

cliniques et les anomalies biologiques compatibles à une réaction médi-

bronchiolite avec ou sans détresse respiratoire. Analyse des caractéristiques

camenteuse indésirable de type lupus érythémateux. L’arrêt du zarontin

de la prise en charge et du transfert.

associé à une corticothérapie courte a permis de nouveau la rémission de la

Résultats : Saison(1) : 11 interventions primaires 10 transferts en ventilation

réaction médicamenteuse.

spontanée sous O2 (VS), 61 interventions secondaires, 35 transferts en VS,

Discussion : Le lupus induit par les médicaments est une réaction médica-

dont 1 seul mis en VNI à l’admission, 38 enfants intubés (VI). Saison (2):

menteuse que l’on doit fortement suspecter et le diagnostic médical doit

31 interventions primaires, 25 transferts en VS, 6 admissions en réanimation

être porté avec soin. Il doit être considéré comme un effet indésirable grave.

2 en VI et 4 en VNI. 77 interventions secondaires, dont 16 transferts en

Cette observation, qui s’ajoute aux autres cas rapportés dans la littérature,

pédiatrie, 13 en VS sous O2. 61 transferts en réanimation dont 15 en VI, 22 en

vient appuyer la possibilité d’un lupus induit sous zarontin.

VS sous O2 dont 3 ont été mis secondairement en VNI, et 24 en VNI, aucun des enfants admis en VNI n’a été intubé secondairement. Conclusion : Pas d’échec de VNI dans notre série. Le succès de la VNI est lié

SFP et AJP / Réanimation P493 - Utilisation du midazolam dans l’état de mal épileptique réfractaire de l’enfant

à la précocité de sa mise en place, au bon réglage de la pression expiratoire positive et un débit suffisant.

M.E. Lampin(1), A. Dorkenoo(1), M.D. Lamblin(1), A. Botte(1), F. Leclerc(1), S. Auvin(2)

P495 - Prise en charge des traumatisés crâniens sévères en Afghanistan

(1) CHRU, Lille, FRANCE ; (2) Hopital Robert-Debré, Paris, FRANCE

F. Labat, A. Shaeer, A. Gufarzai, J. Wardak, A. Leis

L’état de mal épileptique (EME) réfractaire chez l’enfant est grevé d’une

FMIC, Kaboul, AFGHANISTAN

importante morbidité. Nous évaluons ici l’efficacité du midazolam dans l’EME réfractaire de l’enfant.

Étude de la prise en charge initiale des enfants traumatisés crâniens admis

Méthodes : Analyse rétrospective de 29 dossiers d’enfants hospitalisés

dans une réanimation pédiatrique afghane

pour EME réfractaire entre juillet 2008 et mai 2006, date à laquelle un

Sujets : Les dossiers des enfants admis pour traumatisme crânien ont été

protocole de traitement par midazolam avait été instauré en réanimation

étudiés rétrospectivement grâce à un recueil exhaustif des admissions

pédiatrique au CHRU de Lille (administration de bolus suivi d’une perfusion

dans l’unité. L’âge, le type de traumatisme, la présence de traumatismes

continue avec titration progressive). En cas d’échec du midazolam, il était

associés, l’origine géographique du patient et le délai traumatisme –

préconisé d’utiliser le thiopental.

admission, le score de coma selon Glasgow GCS initial, l’intensité de la réanimation (ventilation, catécholamines, osmothérapie), les indications

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