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Performance posturale et doubles tâches : les différences enfants adultes
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xixe congrès de l’association Posture & Équilibre (SOFPEL) 30 novembre—1er décembre 2012, Marseille
permettront de documenter l’organisation centrale de la coordination posture-mouvement (contrôle central unifié ou distinct) et de l’anticipation. Ces marqueurs moteurs et cérébraux du développement normal pourraient permettre de caractériser certaines pathologies développementales et de proposer de nouvelles approches thérapeutiques en réadaptation pédiatrique. http://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2012.09.032 CO32
Interférences entre la réalisation de tâches oculomotrices et le contrôle postural chez l’enfant A. Legrand a,b,∗ , K. Doré-Mazars a,c , M. Pia Bucci b , C. Lemoine a , V. Nougier d , I. Olivier d a Laboratoire vision action cognition, université Paris Descartes Sorbonne Paris Cité, institut de psychologie, 71, avenue Edouard-Vaillant, 92774 Boulogne-Billancourt, France b Laboratoire de physiopathologie et neuroprotection des atteintes du cerveau en développement, Inserm UMR-S 676, université Paris-Diderot, hôpital Robert-Debré, 48, boulevard Sérurier, 75019 Paris, France c Institut Universitaire de France d Laboratoire TIMC-IMAG, UMR CNRS 5525, université Joseph-Fourier, faculté de médecine, bâtiment Jean-Roget, 38700 La Tronche, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Legrand) Mots clés : Enfants ; Contrôle postural ; Saccades réactives ; Anti-saccades Introduction.— La réalisation d’une tâche additionnelle modifie le contrôle postural. Les différentes études menées chez l’adulte rapportent des résultats contradictoires quant à l’effet des mouvements oculaires sur la posture. Objectif.— Comparer l’effet de différentes tâches oculomotrices sur le contrôle postural chez l’enfant de 7—8 ans et chez l’adulte. Matériel et méthode.— Le contrôle postural de quatorze enfants (7,46 ± 0,6 ans) et de dix adultes (30 ± 6 ans) a été mesuré avec une plateforme de force AMTI© (100 Hz) lors de trois tâches oculomotrices : fixation d’une croix, saccades réactives (Gap 0ms) et anti-saccades (saccades faites en direction opposée à la cible). Les mouvements oculaires ont été enregistrés avec l’EyeLink® 1000 SR Research tête libre (500 Hz). Afin de varier la difficulté de la tâche posturale, deux conditions posturales ont été testées : Romberg et Romberg sensibilisé. Les paramètres posturaux analysés sont l’amplitude et la vitesse moyenne du centre des pressions (CP) dans la direction médio-latérale (ML). La performance oculomotrice est quantifiée par le nombre de saccades correctement réalisées. Résultats.— Dans les deux groupes, la réalisation d’anti-saccades réduit significativement la stabilité posturale (i.e., augmentation de l’amplitude et de la vitesse moyenne du CP en ML) comparée à la tâche de fixation et à la tâche de saccades réactives. Dans les deux conditions posturales, les adultes effectuent un nombre plus important de saccades (réactives et anti-saccades) que les enfants. Discussion et conclusion.— Ces résultats suggèrent la présence d’interférences entre le système oculomoteur et le système postural. La réalisation d’une tâche oculomotrice complexe (antisaccades) entraîne chez les enfants et les adultes une détérioration de la posture. http://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2012.09.033 CO33
Performance posturale et doubles tâches : les différences enfants adultes
T. Lelard a,∗ , A. Temfemo a , L. Bastide b , C. Assaiante c , S. Ahmaidi a a EA-3300, adaptations physiologiques à l’exercice et réadaptation à l’effort, faculté des sciences du sport, université de Picardie Jules-Verne, France b Inspection de l’éducation nationale, circonscription de Boulogne sur mer, France c Laboratoire neuroscience et cognition (LNC - UMR 7291), CNRS, Aix-Marseille université, Marseille, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (T. Lelard) Mots clés : Contrôle postural ; Développement ; Doubles tâches Introduction.— La présente étude a pour objectif de vérifier s’il existe des différences de performance posturale entre enfants et jeunes adultes selon la nature de la tâche proposée (situation de simple et de double tâche). Sujets et méthode.— Trois groupes constitués de sujets d’âge différents (G1 = 5,1 ; G2 = 9,8 et G3 = 21,3 ans) ont participé à cette étude. Les conditions d’enregistrement des tests posturographiques (plateforme Satel) étaient standardisées (normes 85). Les tests ont été réalisés dans une condition de posture simple à titre de référence et dans deux conditions de doubles tâches mettant en jeu soit une tâche cognitive (mémorisation de mots), soit une autre tâche posturale (maintien d’un plateau chargé de verres d’eau). Résultats.— Les enfants présentent des valeurs de surface (G1) et de vitesse (G1, G2) supérieures au groupe adulte (G3) dans les trois conditions. Dans le même temps, la variabilité de des valeurs de vitesse et de surface est plus importante dans les groupes enfants (G1, G2) par rapport au groupe adulte (G3). En revanche, tandis que les performances posturales ne sont pas affectées par les doubles tâches chez les enfants plus jeunes (G1), les performances des adultes sont dégradées dans la condition de double tâche cognitive. Discussion.— Nos résultats confirment l’amélioration de la performance posturale vers l’âge de sept ans puisqu’à dix ans, les performances se rapprochent des valeurs adultes. L’effet différentiel de la double tâche cognitive selon l’âge met en évidence le rôle perturbateur joué par le partage de l’attention au terme de la maturation du système de contrôle postural. http://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2012.09.034
Troubles du développement CO34
Utilisation de chaussures à cambrure inversée et physiopathologie du pied équin au cours de la marche chez l’enfant ayant une paralysie cérébrale C. Beyaert a,b,∗ , S. Caudron b , C. Billon a , J. Paysant a,b Laboratoire d’analyse du mouvement, centre de réadaptation Pierquin, IRR Nancy, Nancy, France b EA3450, développement adaptation et handicap, université de Lorraine, Nancy, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (C. Beyaert)
a
Mots clés : Locomotion ; Équin ; Cinétique ; Adaptation ; Paralysie cérébrale Introduction.— Chez l’enfant avec paralysie cérébrale (PC), la marche est caractérisée par une pose du pied en équin associée à un freinage anticipé de la dorsiflexion, freinage habituellement observé tardivement chez les sujets sains. Cette étude avait pour objectif de montrer que ce comportement pouvait avoir une fonction adaptative plutôt qu’être imposé par un dysfonctionnement
xixe congrès de l’association Posture & Équilibre (SOFPEL) 30 novembre—1er décembre 2012, Marseille
permettront de documenter l’organisation centrale de la coordination posture-mouvement (contrôle central unifié ou distinct) et de l’anticipation. Ces marqueurs moteurs et cérébraux du développement normal pourraient permettre de caractériser certaines pathologies développementales et de proposer de nouvelles approches thérapeutiques en réadaptation pédiatrique. http://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2012.09.032 CO32
Interférences entre la réalisation de tâches oculomotrices et le contrôle postural chez l’enfant A. Legrand a,b,∗ , K. Doré-Mazars a,c , M. Pia Bucci b , C. Lemoine a , V. Nougier d , I. Olivier d a Laboratoire vision action cognition, université Paris Descartes Sorbonne Paris Cité, institut de psychologie, 71, avenue Edouard-Vaillant, 92774 Boulogne-Billancourt, France b Laboratoire de physiopathologie et neuroprotection des atteintes du cerveau en développement, Inserm UMR-S 676, université Paris-Diderot, hôpital Robert-Debré, 48, boulevard Sérurier, 75019 Paris, France c Institut Universitaire de France d Laboratoire TIMC-IMAG, UMR CNRS 5525, université Joseph-Fourier, faculté de médecine, bâtiment Jean-Roget, 38700 La Tronche, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Legrand) Mots clés : Enfants ; Contrôle postural ; Saccades réactives ; Anti-saccades Introduction.— La réalisation d’une tâche additionnelle modifie le contrôle postural. Les différentes études menées chez l’adulte rapportent des résultats contradictoires quant à l’effet des mouvements oculaires sur la posture. Objectif.— Comparer l’effet de différentes tâches oculomotrices sur le contrôle postural chez l’enfant de 7—8 ans et chez l’adulte. Matériel et méthode.— Le contrôle postural de quatorze enfants (7,46 ± 0,6 ans) et de dix adultes (30 ± 6 ans) a été mesuré avec une plateforme de force AMTI© (100 Hz) lors de trois tâches oculomotrices : fixation d’une croix, saccades réactives (Gap 0ms) et anti-saccades (saccades faites en direction opposée à la cible). Les mouvements oculaires ont été enregistrés avec l’EyeLink® 1000 SR Research tête libre (500 Hz). Afin de varier la difficulté de la tâche posturale, deux conditions posturales ont été testées : Romberg et Romberg sensibilisé. Les paramètres posturaux analysés sont l’amplitude et la vitesse moyenne du centre des pressions (CP) dans la direction médio-latérale (ML). La performance oculomotrice est quantifiée par le nombre de saccades correctement réalisées. Résultats.— Dans les deux groupes, la réalisation d’anti-saccades réduit significativement la stabilité posturale (i.e., augmentation de l’amplitude et de la vitesse moyenne du CP en ML) comparée à la tâche de fixation et à la tâche de saccades réactives. Dans les deux conditions posturales, les adultes effectuent un nombre plus important de saccades (réactives et anti-saccades) que les enfants. Discussion et conclusion.— Ces résultats suggèrent la présence d’interférences entre le système oculomoteur et le système postural. La réalisation d’une tâche oculomotrice complexe (antisaccades) entraîne chez les enfants et les adultes une détérioration de la posture. http://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2012.09.033 CO33
Performance posturale et doubles tâches : les différences enfants adultes
T. Lelard a,∗ , A. Temfemo a , L. Bastide b , C. Assaiante c , S. Ahmaidi a a EA-3300, adaptations physiologiques à l’exercice et réadaptation à l’effort, faculté des sciences du sport, université de Picardie Jules-Verne, France b Inspection de l’éducation nationale, circonscription de Boulogne sur mer, France c Laboratoire neuroscience et cognition (LNC - UMR 7291), CNRS, Aix-Marseille université, Marseille, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (T. Lelard) Mots clés : Contrôle postural ; Développement ; Doubles tâches Introduction.— La présente étude a pour objectif de vérifier s’il existe des différences de performance posturale entre enfants et jeunes adultes selon la nature de la tâche proposée (situation de simple et de double tâche). Sujets et méthode.— Trois groupes constitués de sujets d’âge différents (G1 = 5,1 ; G2 = 9,8 et G3 = 21,3 ans) ont participé à cette étude. Les conditions d’enregistrement des tests posturographiques (plateforme Satel) étaient standardisées (normes 85). Les tests ont été réalisés dans une condition de posture simple à titre de référence et dans deux conditions de doubles tâches mettant en jeu soit une tâche cognitive (mémorisation de mots), soit une autre tâche posturale (maintien d’un plateau chargé de verres d’eau). Résultats.— Les enfants présentent des valeurs de surface (G1) et de vitesse (G1, G2) supérieures au groupe adulte (G3) dans les trois conditions. Dans le même temps, la variabilité de des valeurs de vitesse et de surface est plus importante dans les groupes enfants (G1, G2) par rapport au groupe adulte (G3). En revanche, tandis que les performances posturales ne sont pas affectées par les doubles tâches chez les enfants plus jeunes (G1), les performances des adultes sont dégradées dans la condition de double tâche cognitive. Discussion.— Nos résultats confirment l’amélioration de la performance posturale vers l’âge de sept ans puisqu’à dix ans, les performances se rapprochent des valeurs adultes. L’effet différentiel de la double tâche cognitive selon l’âge met en évidence le rôle perturbateur joué par le partage de l’attention au terme de la maturation du système de contrôle postural. http://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2012.09.034
Troubles du développement CO34
Utilisation de chaussures à cambrure inversée et physiopathologie du pied équin au cours de la marche chez l’enfant ayant une paralysie cérébrale C. Beyaert a,b,∗ , S. Caudron b , C. Billon a , J. Paysant a,b Laboratoire d’analyse du mouvement, centre de réadaptation Pierquin, IRR Nancy, Nancy, France b EA3450, développement adaptation et handicap, université de Lorraine, Nancy, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (C. Beyaert)
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Mots clés : Locomotion ; Équin ; Cinétique ; Adaptation ; Paralysie cérébrale Introduction.— Chez l’enfant avec paralysie cérébrale (PC), la marche est caractérisée par une pose du pied en équin associée à un freinage anticipé de la dorsiflexion, freinage habituellement observé tardivement chez les sujets sains. Cette étude avait pour objectif de montrer que ce comportement pouvait avoir une fonction adaptative plutôt qu’être imposé par un dysfonctionnement