Disponible en ligne sur
ScienceDirect www.sciencedirect.com Annales d’Endocrinologie 75 (2014) 322–327
SFE Lyon 2014 Posters commentés SFE
Diabète, obésité, métabolisme夽
∗
P2-059
Polymorphismes du gène VEGFA chez les femmes Tunisiennes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK)
A. Ben Salem ∗ , T. Mahjoub (Pr) Faculté de Pharmacie de Monastir, Monastir ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (A. Ben Salem) Introduction et objectif L’étude des associations génétiques aux maladies complexes dans diverses populations mondiales différentes, notamment par leur structure ancestrale, constitue un modèle intéressant pour comprendre le fond génétique de ces maladies et établir des marqueurs génétiques puissants. On se propose, dans cette étude, de déterminer si les variants du gène du facteur de croissance endothélial vasculaire (VEGFA) : rs699947, rs833061, rs1570360, rs833068, rs3025020 et rs3025039, sont impliqués dans la susceptibilité au SOPK, dans une population de femmes Tunisiennes bien caractérisée phénotypiquement. Patients et méthodes Une étude rétrospective cas-contrôles à été menée chez 119 femmes atteintes de SOPK et 150 sujets témoins. Le génotypage du gène VEGFA a été réalisé par discrimination allélique/PCR en temps réel. Résultats Dans cette étude, les distributions des fréquences génotypiques des six polymorphismes ne dévient pas de l’équilibre de Hardy–Weinberg chez les participants, les fréquences des allèles mineurs (MAF) des variants testées du gène VEGFA sont statistiquement comparables entre les femmes atteintes du SOPK et les témoins. On a observé, aussi, une légère association des génotypes du SNP rs3025039 avec le SOPK (p = 0,041). Les six variants du gène VEGFA testés étaient en déséquilibre de liaison et l’analyse des haplotypes n’a révélé aucune association significative avec l’un des haplotypes contenus dans block1. Conclusion Les données, en notre possession, suggèrent qu’il n’y a aucune association des polymorphismes du gène VEGFA avec le SOPK chez les femmes Tunisiennes. Cependant, davantage études, avec des échantillons plus importants, sont nécessaires pour confirmer cette observation. Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.180 P2-060
Syndrome d’apnées du sommeil et diabète sucré : quel lien chez l’acromégale ?
S. Achir (Pr) ∗ , M. Semrouni (Pr) Service d’Endocrinologie, Centre Pierre et Marie Curie, Alger, Algérie
夽 Résumés présentés lors du 31e Congrès de la Société franc ¸ aise d’Endocrinologie Lyon 2014.
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.179 0003-4266/
Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (S. Achir)
Introduction Le Syndrome d’apnées du sommeil (SAS) et le diabète sucré sont deux complications fréquentes de l’acromégalie survenant respectivement chez 19 à 87 % et 20 à 50 % des acromégales. L’objectif De notre étude est de préciser le lien entre le diabète sucré et le SAS dans cette population. Patients et méthode Étude prospective, monoentrique sur une cohorte de 105 acromégales subdivisée en 2 groupes : le groupe G1 (76 évolutifs) et groupe G2 (29 en rémission). Âge moyen est 41,92 ± 10,67 pour G1 et 51,48 ± 10,568 pour G2. Tous ces patients ont bénéficié d’un enregistrement polygraphique ventilatoire (PV) à la recherche d’un SAS ainsi que d’un bilan glucidique complet (HGPO/glycémie, HBA1 C) Résultats La prévalence des troubles de la glycorégulation dans notre population d’acromégales est de 45,71 %. Après enregistrement polygraphique, la prévalence du SAS est 66,66 % :68,42 %pour G1 et 62,06 % pour G2. Parmi les patients SAS(+), 52,85 % présentent des troubles de la glycorégulation versus 31,42 % SAS(–). Il existe une corrélation entre ces troubles et le SAS mais la différence n’est pas très significative. Ceci se vérifie pour G1 et non pour G2 car population plus âgée. De plus, il existe une différence significative entre les patients SAS(–) et SAS(+) en ce qui concerne les niveaux de l’HbA1c . Conclusion Tout acromégale en particulier évolutif et diabétique est prédisposé au SAS et doit bénéficier d’un enregistrement polygraphique. Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.181 P2-061
Quel rapport peut-on établir chez le diabétique insulino-dépendant (DT1), entre le syndrome d’apnée du sommeil (SAS) et une atteinte neuropathique ? J.P. Courrèges (Dr) a,∗ , E. Ghanassia (Dr) b , A. Iosup (Dr) a , J.F. Thuan (Dr) a , P. Fisher (Dr) b , H. Bonnaure (Dr) a , N. Vigier-Simmore (Dr) a , N. Bastide c a Centre Hospitalier Général, Narbonne b Clinique sainte Thérèse, Sète c Pharma Training, Montagnac ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (J.P. Courrèges) Introduction Nous étudions la prévalence et le profil du SAS dans 2 groupes de DT1 avec neuropathie périphérique et/ou autonome versus sans atteinte neuropathique. Patients et méthodes Au total, 125 patients DT1, consécutifs, bénéficient d’un dépistage de SAS (oxymétrie de pouls), en cas d’anomalie ou de neuropathie, une polysomnographie est réalisée :SAS (si l’Index Apnée-Hypopnée ≥ 15/h).