Prise en charge de la dyslipidémie chez les patients diabétiques type 2 à l’EHU Oran

Prise en charge de la dyslipidémie chez les patients diabétiques type 2 à l’EHU Oran

SFE Bordeaux 2016 / Annales d’Endocrinologie 77 (2016) 529–542 les paramètres anthropométriques (poids, indice de masse corporelle [IMC]) et métaboliq...

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SFE Bordeaux 2016 / Annales d’Endocrinologie 77 (2016) 529–542 les paramètres anthropométriques (poids, indice de masse corporelle [IMC]) et métaboliques (glycémie à jeun ; HbA1c ; HGPO75) avant et après la chirurgie. Résultats L’âge moyen des patients était de 36,5 ans et le sex-ratio de 0,09. L’IMC moyen était de 49,6 kg/m2 [37–68,1]. Le geste chirurgical a consisté en un cerclage gastrique chez 25 patients, une sleeve gastrectomie chez 17 patients et un by-pass gastrique chez 5 patients. La durée moyenne du suivi était de 33,5 mois. Le DT2 était présent chez 20 patients (42,5 %). Dix-huit diabétiques (90 %) étaient sous traitement antidiabétique dont la moitié sous insuline et deux patients étaient sous règles hygiéno-diététiques seules. Une intolérance au glucose a été diagnostiquée chez 5 patients. En postopératoire, nous avons observé une rémission de tous les cas d’intolérance au glucose. Sur les 20 diabétiques, 10 ont récupéré une normoglycémie (50 %), un (5 %) est devenu intolérant au glucose et deux (10 %) ont gardé une hyperglycémie modérée à jeun. Quatre patients (20 %) sont restés diabétiques. Trois patients ont été perdus de vue (15 %). Conclusion L’évolution du DT2 était favorable après chirurgie bariatrique avec un taux de rémission de 65 % et un taux de rémission/amélioration de 80 %. Ce taux varie dans la littérature entre 45 et 90 %. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2016.07.862 P692

Prise en charge de la dyslipidémie chez les patients diabétiques type 2 à l’EHU Oran N. Benabadji (Dr) a , Z. Benzian (Dr) b,∗ , M.E.A. Amani (Pr) a EHU Oran, faculté de médecine d’Oran, Oran, Algérie b CHU Oran, faculté de médecine d’Oran, Oran, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (Z. Benzian)

a

Il est bien démontré que la prise en charge de la dyslipidémie chez les patients diabétiques type 2 réduit considérablement la morbimortalité cardiovasculaire dans cette population. L’objectif de notre étude est d’estimer la prévalence hospitalière de la dyslipidémie et de décrire sa prise en charge. Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive portant sur les dossiers de 1236 dossiers de patients diabétiques type 2 (DT2) ayant consulté notre service entre janvier 2011 et décembre 2013. Résultats L’âge moyen de nos patients était de 59,1 ± 0,4 ans, l’IMC moyen était de 29,2 ± 0,3 kg/m2 et le sex-ratio à 0,49. La durée moyenne d’évolution de la maladie diabétique était estimée à 7,1 ± 0,4 ans, l’HbA1c était à 7,5 ± 0,1 % et 61,3 % de nos patients était sous antidiabétiques oraux. La prévalence de la dyslipidémie était estimée à 60 %, il s’agissait d’une hypertriglycéridémie dans 42,6 % des cas, d’une hypercholestérolémie dans 41,1 % des cas. La cholestérolémie moyenne était de 1,85 ± 0,04 g/L, la triglycéridémie moyenne était de 1,51 ± 0,06 g/L, la HDLémie moyenne à 0,46 ± 0,02 g/L et le LDL moyen à 1,14 ± 0,04 g/L. Seulement 28,1 % de nos patient ont bénéficié d’une intervention médicamenteuse à base d’hypolipémiant, il s’agissait principalement de statine (93,7 %) des cas. L’objectif lipidique recommandé était atteint chez 28,8 % des patients. Conclusion La dyslipidémie est une affection fréquente dans la population des patients diabétiques. Sa prise en charge n’est pas toujours simple, puisqu’en dépit des traitements utilisés et leur efficience l’atteinte des objectifs lipidiques reste souvent difficile à atteindre. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2016.07.863 P693

Prévalence de l’obésité chez les patients porteurs d’hypothyroïdie

N. Bouznad (Dr) ∗ , G. El Mghari (Pr) , N. El Ansari (Pr) Service d’endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques, laboratoire PCIM, FMPM, CHU Mohamed VI, Marrakech, Maroc

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Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (N. Bouznad) L’hypothyroïdie est une pathologie fréquente au Maroc. Elle est connue par ses effets métaboliques et son impact évident sur l’état nutritionnel notamment par ralentissement du métabolisme. Cette pathologie hormonale est une des causes d’obésité secondaire. Le but est d’évaluer la prévalence de l’obésité des consultants présentant une hypothyroïdie. Matériels et méthode Étude prospective portant sur les patients vus en consultations d’endocrinologie pour hypothyroïdie non traitée. Résultats préliminaires La moyenne d’âge était de 41 ans, le sex-ratio = 6 et une prédominance féminine. Les signes cliniques d’hypothyroïdie évoluaient depuis 3 ans et plus dans 53,33 % des cas. L’hypothyroïdie a entraîné chez 67 % de nos patients une prise de poids de 8 kg en moyenne. Le poids moyen était de 80 kg chez les hommes et 68 kg chez les femmes pour un poids idéal moyen successivement à 64 et 54 kg. L’IMC de nos patients était normal chez 43,30 % des cas, 26,60 % avaient un surpoids et 23,20 % étaient en situation d’obésité. Le tour de taille était pathologique chez 92 % des femmes et 80 % des hommes. La moyenne des apports caloriques journaliers consommés des femmes est de 2138,77 Cal et celle des hommes est de 1856,6 Cal avec un apport consommé en macronutriments : supérieur aux besoins chez tous les patients. Discussion L’hypothyroïdie entraîne une infiltration généralisée et à une atteinte complexe des masses musculaires et à une augmentation de la masse grasse entraînant une prise de poids et obésité en principe réversibles après substitution hormonale et prise en charge diététique adaptée. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2016.07.864 P694

Évolution nécrosante de l’érysipèle chez le diabétique N. Bouznad (Dr) a,∗ , G. El Mghari (Pr) a , N. El Ansari (Pr) a , F. Belarbi (Dr) a,b , O. Hocar (Pr) b , N. Akhdari (Pr) b , S. Amal (Pr) b a Service d’endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques, laboratoire PCIM, FMPM, CHU Mohamed VI, Marrakech, Maroc b Service de dermatologie et vénéréologie FMPM, CHU Mohamed VI, Marrakech, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (N. Bouznad) Introduction L’érysipèle est une dermo-hypodermite aiguë non nécrosante d’origine bactérienne. Son évolution peut se faire vers une dermohypodermite nécrosante voir une fasciite nécrosante surtout chez les patients diabétiques. Le but de notre étude est d’évaluer la prévalence de l’évolution nécrosante de l’érysipèle chez les diabétiques suivis au CHU Mohammed VI. Matériels et méthodes C’est une étude transversale rétro- et prospective étalée sur 12 ans, à partir des dossiers des patients diabétiques hospitalisés entre 2003 et septembre 2015 pour érysipèle et dont l’évolution était nécrosante. Résultats préliminaires Vingt-quatre patients ont été recensés, soit 72 % de l’ensemble des érysipèles d’évolution nécrosante, la moyenne d’âge était de 45 ans. Le diabète était déséquilibré chez 90 % des patients et 45,83 % étaient sous insuline. Il s’agissait d’un premier épisode chez 79 %. Le délai moyen de consultation était de 7 jours. Une porte d’entrée était retrouvée dans 79 % des cas, dominée par un intertrigo interorteil. Les signes de gravité locaux étaient retrouvés chez tous nos patients et généraux chez 20,83 %. La décompensation acidocétosique était notée chez 58,33 %. Le bilan biologique avait objectivé une hyperleucocytose à polynucléaires neutrophiles et une élévation de la protéine C réactive dans tous les cas. Le traitement antibiotique était instauré chez tous nos patients. Discussion L’évolution de l’érysipèle est imprévisible surtout chez le diabétique, nécessitant une surveillance rapprochée. Le passage d’une forme apparemment bénigne à une forme nécrosante est possible et ceci est du au degré de virulence du Streptococcus pyogenes. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2016.07.865