physiologie au père de la FIV

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BRÈVES Prix Nobel de médecine/physiologie Le chardon Marie abaisse la sidérémie Biomarqueur à surveiller Un taux sérique bas d’homoarginine évoque ...

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BRÈVES

Prix Nobel de médecine/physiologie

Le chardon Marie abaisse la sidérémie

Biomarqueur à surveiller Un taux sérique bas d’homoarginine évoque un risque de mortalité cardiovasculaire chez des coronariens ou des hémodialysés dans l’étude allemande LURIC (C. Wanner et coll., Würzburg), incluant 3 305 coronariens stables et 1 244 hémodialysés depuis moins de 2 ans, dont on a mesuré l’homoarginine, acide aminé qui augmente l’oxyde nitrique et améliore la fonction endothéliale. On ignorait sa prédictivité cardiovasculaire. Sur un suivi moyen de 7,7 ans, 766 coronariens (23,2 %) sont décédés, dont 482 de cause cardiovasculaire. Chez les hémodialysés 608 sont décédés (48,4 %) sur un suivi moyen de 4 ans dont 307 de cause cardiovasculaire. Chez ces derniers, le taux moyen d’homoarginine était plus bas que chez les coronariens : 1,2 versus 2,6 micromol/L. Un taux bas d’homoarginine est un facteur de risque indépendant de sur-risque de mortalité cardiovasculaire. Source : Wanner C, et coll. Homoarginine, cardiovascular risk, and mortality. Circulation 2010;122:967-75.

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Robert Edwards.

Il faut être deux pour faire un enfant, ils l’étaient quand naquit le 25 juillet 1978 la petite Louise Brown, premier bébé-éprouvette de l’histoire de la médecine mondiale : Robert Edwards, âgé aujourd’hui de 85 ans, et Patrick Steptoe, décédé en 1988. R. Edwards reçoit le Prix Nobel de médecine/physiologie pour le développement de la fécondation in vitro, la FIV. FIV que le jury Nobel nomme therapy, car c’est le traitement de diverses formes de stérilité (féminine et masculine), les techniques ayant évolué en 30 ans, qui touche plus de 10 % des couples dans le monde. C’est au milieu des années 1950 que R. Edwards eut l’idée de ce traitement innovant. Chercheur en biologie à l’Université de Cambridge, où il enseigna, il explora systématiquement la fécondation animale et humaine, jusqu’à réussir la première FIV (expérimentale) d’un ovule humain. Des travaux antérieurs indiquaient qu’on pouvait féconder des ovules de lapine in vitro. Après la première naissance, l’équipe Edwards-Steptoe perfectionna progressivement sa technique, adoptée par nombre d’équipes dans le monde (première naissance en France : 1982) et fondèrent une clinique/centre de recherches pour la FIV, Bourn Hall, près de Cambridge, où biologistes cellulaires et gynécologues vinrent étudier. À ce jour quelque 4 millions d’enfants sont nés de FIV, nombre d’entre eux sont

// REVUE FRANCOPHONE DES LABORATOIRES - NOVEMBRE 2010 - N°426

des adultes et sont devenus des parents, note l‘Académie Nobel dans son communiqué… qui étonnamment ne cite jamais Patrick Steptoe, gynéco-obstétricien, spécialiste de laparoscopie, technique de visualisation directe des ovaires, qui a joué un rôle majeur dans cette réussite. Longtemps, la médecine n’eut que des moyens limités pour traiter la stérilité : « aujourd’hui, la situation est entièrement différente, la FIV est un traitement établi quand spermatozoïde et œuf ne peuvent pas se rencontrer à l’intérieur du corps » (sic). R. Edwards révisa en quelque sorte toute la physiologie de la fécondation chez l’humain, il put alors déterminer les conditions dans lesquelles le spermatozoïde subit une capacitation lui permettant de fertiliser l’œuf, et à condition de recueillir un ovule à un stade optimum de maturation. Ce qu’il réussit en 1969. C’est alors que se forma l’équipe Edwards-Steptoe, et on ne dira jamais assez la place capitale de la laparoscopie transabdominale (aujourd’hui remplacée par la cytoponction) dans la réussite de 1978. Qui s’est poursuivie sur fonds privés, le Medical Research Council (INSERM britannique) n’ayant pas souhaité soutenir leurs travaux… Bilan actuel : 20 à 30 % des ovules de la FIV aboutissent à une naissance. Et les enfants de la FIV sont aussi bonne santé que les autres enfants… ■■ J.-M. M. Source : Académie Nobel. www.nobelprize.org

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Source : Bomford A, et coll. The iron-chelating potential of silybin in patients with hereditary haemochromatosis, Eur J Clin Nut 2010;64:1239-41.

au père de la FIV

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Une équipe du King’s College de Londres de nutrition et métabolisme du fer a testé chez 10 patients avec hémochromatose héréditaire l’effet d’un aliment végétal, le chardon Marie (milk thistle, Silybum marianum), dont le principe actif, la silybine, est chélateur du fer, pour vérifier si ce principe actif en réduit l’absorption postprandiale. En 3 occasions, les patients ont eu un repas végétarien avec 13,9 mg de fer et soit 200 mL d’eau, soit 200 mL d’eau et de la silybine, soit 200 mL de thé. Une prise de sang avant et à 0,5, 1, 2, 3 et 4 h après le repas a montré une réduction de l’élévation du fer postprandial, plus importante avec la silybine comparée à l’eau et au thé. Conclusion, la silybine peut réduire l’absorption du fer, à confirmer du fait qu’on pourrait l’associer au traitement de l’hémochromatose.