Profil épidémiologique clinique et fonctionnel de l’asthme

Profil épidémiologique clinique et fonctionnel de l’asthme

Résumés des communications libres 33 35 Expérience toulousaine de l’omalizumab dans l’asthme allergique persistant sévère mal contrôlé malgré une c...

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Résumés des communications libres

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Expérience toulousaine de l’omalizumab dans l’asthme allergique persistant sévère mal contrôlé malgré une corticothérapie systémique permanente

ISAAC Phase III - Syrie

L. Tetu, G. Prevost, M. Murris-Espin, A. Didier Service de Pneumologie, CHU Rangueil-Larrey, 31059 Toulouse cedex 9, France.

Introduction : L’efficacité du Xolair ® (anti-IgE) est actuellement reconnue dans l’asthme allergique persistant modéré ou sévère mal contrôlé par de fortes posologies de corticoïdes inhalés. Il permet chez ces patients de réduire le nombre d’exacerbations. Chez les asthmatiques plus sévères sous corticothérapie orale permanente, l’efficacité du Xolair ® a été peu étudiée. Patients et méthodes : 12 patients ayant un asthme allergique persistant sévère mal contrôlé (> 6 exacerbations/an) malgré une corticothérapie orale permanente (> 20 mg/J) ont bénéficié d’un traitement par Xolair ® dans le cadre d’une ATU. La corticothérapie inhalée n’a pas été modifiée pendant toute la durée du traitement. L’efficacité du traitement a pu être évaluée chez 8 patients ayant eu 6 mois de traitement. Résultats : Après 6 mois de traitement par Xolair ®, il n’y a pas eu de modification significative du VEMS (49,4 ± 19,0 vs 55,3 ± 23,9 % ; p = 0,24). La dose de corticoïdes per os a été significativement réduite pour l’ensemble du groupe (28,8 ± 15,5 vs 16,9 ± 10,7 mg/j ; p < 0,05). A l’échelle individuelle, la corticothérapie orale a pu être diminuée chez 5 patients sur 8 (62,5 %). Les exacerbations lors des 6 mois de traitement par Xolair ® ont été moins fréquentes que lors des 6 mois précédents ce traitement (4,2 ± 1,8 vs 2,1 ± 1,9 par patient). Enfin, une efficacité globale a été ressentie à la fois par le patient et le clinicien chez 4 patients sur 8 (50 %). Conclusions : Ce travail confirme l’existence d’un bénéfice du traitement par anti-IgE chez les asthmatiques sévères recevant une corticothérapie systémique permanente. Une diminution de la corticothérapie orale, et une réduction de la fréquence des exacerbations sont observées dans prés de deux tiers des cas.

Y. Mohammad 1, K. Tabbah 2, S. Mohammad 1, F. Yassine 1 1

Université Tishrine ; 2 Université Alep, Syrie.

ISAAC Phase I 1995 a développé un questionnaire standardisé basé sur les symptômes (écrit + vidéo) pour comparer la prévalence de l’ Asthme, rhinites et eczema chez les enfants à travers le monde. Phase III 2000 a ajouté un questionnaire environnemental pour explorer rôle des facteurs de risque. Trois Centres Syriens ont participé en phase III Méthodes : Un échantillon de 3 000 écoliers, pour chaque groupe d’age et chaque centre (13-14 ans), (6-7 ans). Les écoliers ont complété le questionnaire dans le premier group et les parents dans le second. Résultats : – ISAAC International Data Center a analysé les donnés recueillies ; – la question la plus valide pour le diagnostic d’asthme est : wheezing pendant les douze mois precedents, chez les 13-14 ans. Le comité de l’ISAAC a categorizé la prévalence pendant les 12-mois précédents en quatre catégories: 0-2,9 % ; 3,0-5,9 % ; 6,0-8,9 % ; 9 % ou plus (Global Burden of Asthma Report : www.ginasthma.com) Nos résultats : Selon la méthodologie de l’ISAAC les chiffres obtenus pour wheezing devaient se diviser par deux, car l’hyper-reactivity bronchique n’est présente que chez la moitié, et le video soutient cela. Conclusion : La prévalence de l’asthme clinique en Syrie est de 2,6, proche des pays Mediterranéens de Sud, mais inférieur à ceux de Nord, des facteurs environ mentaux (nourriture riche en légumes & mode de vie) pourront jouer un rôle.

34 Profil épidémiologique clinique et fonctionnel de l’asthme S.Bouaddi-Aquedim Centre De Sante Al Wahda Quartier industriel Rabat, Maroc.

L’asthme est une pathologie fréquente au sein de la consultation respiratoire ambulatoire, représentant 22 % des nouvelles consultations. Le recrutement est d’environ 100 nouveaux cas d’asthme par an, avec un pic au cours du dernier trimestre. Une étude descriptive menée dans un centre de santé, durant les deux premiers mois de l’année 2006 esquisse le profil épidémiologique, clinique et fonctionnel de 50 patients. Les résultats montrent une prédominance féminine (60 %). La tranche d’âge la plus représentée est celle des 15-49 ans ; les enfants âgés de moins de 14 ans constituent 20 %, de même que les personnes de plus de 50 ans. La comparaison des stades de gravité de la maladie révèle que 66 % des cas sont des asthmes intermittents ou persistants légers, alors que 34 % sont des asthmes persistants modérés ou sévères. La notion de consultation en urgence et/ou d’hospitalisation est retrouvée chez 12 asthmatiques. La mesure du débit expiratoire de pointe est réalisée dans 31 cas. La gestion de la crise aiguë pendant la consultation à l’aide d’une chambre d’inhalation et de bronchodilatateurs d’action rapide essentiellement est effectuée chez 18 asthmatiques. La prescription d’une antibiothérapie est nécessaire dans 24 % des cas. Cette approche fournit une vue d’ensemble initiale parcellaire de ce problème de santé publique, malgré ses limites.

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