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Pseudomonas aeruginosa au cours des dilatations de bronches
A144
18e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Marseille, 31 janvier au 2 février 2014
d’hématologie ayant une API ont été inclus prospectivement entre mai 2005 et mars 2007. Une TDM thoracique était réalisée au diagnostic, puis à j7, j14, j21, j45 et j60 après le début du traitement. Les TDM ont été relues par un radiologue et 3 pneumologues. La survie était évaluée à J60. Quinze types de lésions étaient observés au diagnostic. La lésion la plus fréquente était la condensation alvéolaire (42 %). Chez les patients neutropéniques, le nodule avec halo prédominait. Le profil évolutif des différentes lésions était différent. Les lésions en verre dépoli et en arbres en bourgeon évoluaient le plus souvent vers des condensations alvéolaires. Le signe du halo pouvait apparaître au cours du suivi. La disparition des condensations alvéolaires était significativement plus fréquente chez les patients non neutropéniques. La présence de condensations alvéolaires au diagnostic avait une valeur pronostique favorable alors que leur apparition durant le suivi était associée à un pronostic péjoratif. Ces données permettent de mieux comprendre l’évolution tomodensitométrique de l’API chez les patients d’hématologie et de mieux appréhender l’évaluation et l’adaptation du traitement antifongique. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.502 457
Apport de la tomodensitométrie dans les dilatations des bronches R.G. Bopaka , K. Lebbar , W. El Khattabi , H. Sellal , H. Afif , A. Aichane , Z. Bouayad Service des maladies respiratoires, hôpital 20 Août, Casablanca, Maroc La dilatation des bronches (DDB) est un syndrome anatomoclinique où l’imagerie confirme le diagnostic. La radiographie thoracique est souvent suffisante. Cependant la tomodensitométrie (TDM) thoracique permet une analyse plus détaillée et parfois plus précoce. Le but de notre travail est de déterminer l’apport de la TDM dans les DDB. Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 99 patients hospitalisés au service entre janvier 2010 et juin 2013. La moyenne d’âge était de 48 ans, avec une légère prédominance féminine de 57 % des cas. Les antécédents de tuberculose pulmonaire étaient retrouvés dans 35 % des cas et d’infections à répétitions dans l’enfance dans 14 % des cas. La bronchorrhée était présente dans tous les cas et la dyspnée dans 76 %. L’examen pleuropulmonaire était normal dans 25 % des cas. La radiographie thoracique était normale dans 11 % des cas. La TDM thoracique a confirmé le diagnostic de DDB dans tous les cas. La TDM objectivait les images kystiques dans 50 % des cas, les images cylindriques dans 50 % des cas. Ces images étaient associées dans 23 % des cas. L’association d’images moniliformes, kystiques et cylindriques étaient retrouvées dans 2 % des cas. Les DDB étaient diffuses chez 65 patients, alors que 18 (27 %) parmi elles étaient localisées à la radiographie thoracique standard. Parmi les 34 (34 %) patients ayant une forme localisée, 16 (16 %) patients ont bénéficiés d’une lobectomie. La TDM est un examen de référence pour poser le diagnostic de DDB car il existe des DDB qui peuvent passer inaperc ¸ues à la radiographie thoracique. Elle aide également à la décision thérapeutique. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.503
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Pseudomonas aeruginosa au cours des dilatations de bronches R.G. Bopaka , F.Z. Khouchilia , W. El Khattabi , H. Sellal , H. Afif , A. Aichane , Z. Bouayad Service des maladies respiratoires, hôpital 20 août, Casablanca, Maroc La colonisation à Pneusdomonas aeruginosa (PA) constitue un tournant évolutif dans les dilatations des bronches (DDB). Le but de notre travail est de déterminer le profil épidémiologique de la colonisation à PA. Il s’agit d’une étude rétrospective des patients hospitalisés et réhospitalisés au service entre juin 2009 et juin 2013. Sur 110 patients recensés, la colonisation bactérienne à PA était retrouvée chez 13 patients (12 %). Le sexe masculin était prédominant (54 %). La moyenne d’âge était de 43 ans. Le tabagisme et les antécédents de tuberculose pulmonaire étaient retrouvés dans 5 cas à chacun (38 %). La bronchorrhée était présente dans tous les cas. Les râles sibilants et ronflants étaient retrouvés chez tous les patients. La radiographie thoracique complétée par la tomodensitométrie thoracique a confirmé le diagnostic de DDB dans tous les cas. Les DDB étaient toutes diffuses et bilatérales. L’examen cytobactériologique des expectorations a permis d’isoler le PA dans tous les cas, après un ou plusieurs prélèvements. Et lors de prélèvements du liquide d’aspiration bronchique dans 3 cas. Tous les patients ont bénéficié de l’antibiothérapie initialement empirique puis adapté par l’antibiogramme. Le drainage bronchique était indiqué chez tous les patients. La fonction respiratoire était effondrée chez tous les patients. La gazométrie réalisée chez 9 patients montrait une insuffisance respiratoire chronique, nécessitant une oxygénothérapie de longue durée. L’infection à P. aeruginosa peut être éradiquée si l’infection est détectée et pris en charge à temps. Et cela passe par la réalisation systématique du bilan infectieux, en particulier l’examen cytobactériologique des expectorations. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.504 459
Profil bactériologique de surinfection de dilatation des bronches R.G. Bopaka , A. Siati , W. El Khattabi , H. Sellal , H. Afif , A. Aichane , Z. Bouayad Service des maladies respiratoires, hôpital 20 Août, Casablanca, Maroc La survenue de la DDB suppose la conjonction de facteurs environnementaux notamment infectieux. Le but de notre travail est de déterminer le profil bactériologique de DBB. Il s’agit d’une étude rétrospective portant 99 patients hospitalisés au service entre janvier 2010 et juin 2013. La moyenne d’âge de nos patients était de 48 ans, avec légère prédominance féminine de 57 % des cas. La symptomatologie était dominée par un syndrome bronchique dans 90 % des cas, la dyspnée dans 76 %. L’examen pleuropulmonaire était normal dans 25 % des cas. La radiographie thoracique complétée par la tomodensitométrie thoracique a confirmé le diagnostic de DDB dans tous les cas. L’examen bactériologique a permis d’isoler le germe dans 35 % des cas. À travers l’examen cytobactériologique des expectorations dans 27 % des cas, du liquide d’aspiration bronchique dans 5 % des cas. L’examen direct des expectorations à la recherche de Bacille de Koch dans 3 % des cas. Les germes isolés étaient : Streptocoques (pyogènes du groupe A et pneumoniae) dans 11 cas ; Pseudomonas aeruginosa dans 10 cas ; Klebsiella pneumoniae, Bacille gram négatif et Bacille de Koch dans 3 cas à chacun ; Moraxecella catarrhalis, Haemophilus influenzae, Escherichia coli, Citrobacter et Staphylococcus aureus dans un cas à chacun. Tous les patients ont bénéficié d’une antibiothérapie probabiliste puis adapté à l’évolution radioclinique, de l’antibiogramme et de la kinésithérapie respiratoire. À travers ce travail, les auteurs sou-
18e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Marseille, 31 janvier au 2 février 2014
d’hématologie ayant une API ont été inclus prospectivement entre mai 2005 et mars 2007. Une TDM thoracique était réalisée au diagnostic, puis à j7, j14, j21, j45 et j60 après le début du traitement. Les TDM ont été relues par un radiologue et 3 pneumologues. La survie était évaluée à J60. Quinze types de lésions étaient observés au diagnostic. La lésion la plus fréquente était la condensation alvéolaire (42 %). Chez les patients neutropéniques, le nodule avec halo prédominait. Le profil évolutif des différentes lésions était différent. Les lésions en verre dépoli et en arbres en bourgeon évoluaient le plus souvent vers des condensations alvéolaires. Le signe du halo pouvait apparaître au cours du suivi. La disparition des condensations alvéolaires était significativement plus fréquente chez les patients non neutropéniques. La présence de condensations alvéolaires au diagnostic avait une valeur pronostique favorable alors que leur apparition durant le suivi était associée à un pronostic péjoratif. Ces données permettent de mieux comprendre l’évolution tomodensitométrique de l’API chez les patients d’hématologie et de mieux appréhender l’évaluation et l’adaptation du traitement antifongique. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.502 457
Apport de la tomodensitométrie dans les dilatations des bronches R.G. Bopaka , K. Lebbar , W. El Khattabi , H. Sellal , H. Afif , A. Aichane , Z. Bouayad Service des maladies respiratoires, hôpital 20 Août, Casablanca, Maroc La dilatation des bronches (DDB) est un syndrome anatomoclinique où l’imagerie confirme le diagnostic. La radiographie thoracique est souvent suffisante. Cependant la tomodensitométrie (TDM) thoracique permet une analyse plus détaillée et parfois plus précoce. Le but de notre travail est de déterminer l’apport de la TDM dans les DDB. Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 99 patients hospitalisés au service entre janvier 2010 et juin 2013. La moyenne d’âge était de 48 ans, avec une légère prédominance féminine de 57 % des cas. Les antécédents de tuberculose pulmonaire étaient retrouvés dans 35 % des cas et d’infections à répétitions dans l’enfance dans 14 % des cas. La bronchorrhée était présente dans tous les cas et la dyspnée dans 76 %. L’examen pleuropulmonaire était normal dans 25 % des cas. La radiographie thoracique était normale dans 11 % des cas. La TDM thoracique a confirmé le diagnostic de DDB dans tous les cas. La TDM objectivait les images kystiques dans 50 % des cas, les images cylindriques dans 50 % des cas. Ces images étaient associées dans 23 % des cas. L’association d’images moniliformes, kystiques et cylindriques étaient retrouvées dans 2 % des cas. Les DDB étaient diffuses chez 65 patients, alors que 18 (27 %) parmi elles étaient localisées à la radiographie thoracique standard. Parmi les 34 (34 %) patients ayant une forme localisée, 16 (16 %) patients ont bénéficiés d’une lobectomie. La TDM est un examen de référence pour poser le diagnostic de DDB car il existe des DDB qui peuvent passer inaperc ¸ues à la radiographie thoracique. Elle aide également à la décision thérapeutique. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.503
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Pseudomonas aeruginosa au cours des dilatations de bronches R.G. Bopaka , F.Z. Khouchilia , W. El Khattabi , H. Sellal , H. Afif , A. Aichane , Z. Bouayad Service des maladies respiratoires, hôpital 20 août, Casablanca, Maroc La colonisation à Pneusdomonas aeruginosa (PA) constitue un tournant évolutif dans les dilatations des bronches (DDB). Le but de notre travail est de déterminer le profil épidémiologique de la colonisation à PA. Il s’agit d’une étude rétrospective des patients hospitalisés et réhospitalisés au service entre juin 2009 et juin 2013. Sur 110 patients recensés, la colonisation bactérienne à PA était retrouvée chez 13 patients (12 %). Le sexe masculin était prédominant (54 %). La moyenne d’âge était de 43 ans. Le tabagisme et les antécédents de tuberculose pulmonaire étaient retrouvés dans 5 cas à chacun (38 %). La bronchorrhée était présente dans tous les cas. Les râles sibilants et ronflants étaient retrouvés chez tous les patients. La radiographie thoracique complétée par la tomodensitométrie thoracique a confirmé le diagnostic de DDB dans tous les cas. Les DDB étaient toutes diffuses et bilatérales. L’examen cytobactériologique des expectorations a permis d’isoler le PA dans tous les cas, après un ou plusieurs prélèvements. Et lors de prélèvements du liquide d’aspiration bronchique dans 3 cas. Tous les patients ont bénéficié de l’antibiothérapie initialement empirique puis adapté par l’antibiogramme. Le drainage bronchique était indiqué chez tous les patients. La fonction respiratoire était effondrée chez tous les patients. La gazométrie réalisée chez 9 patients montrait une insuffisance respiratoire chronique, nécessitant une oxygénothérapie de longue durée. L’infection à P. aeruginosa peut être éradiquée si l’infection est détectée et pris en charge à temps. Et cela passe par la réalisation systématique du bilan infectieux, en particulier l’examen cytobactériologique des expectorations. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.504 459
Profil bactériologique de surinfection de dilatation des bronches R.G. Bopaka , A. Siati , W. El Khattabi , H. Sellal , H. Afif , A. Aichane , Z. Bouayad Service des maladies respiratoires, hôpital 20 Août, Casablanca, Maroc La survenue de la DDB suppose la conjonction de facteurs environnementaux notamment infectieux. Le but de notre travail est de déterminer le profil bactériologique de DBB. Il s’agit d’une étude rétrospective portant 99 patients hospitalisés au service entre janvier 2010 et juin 2013. La moyenne d’âge de nos patients était de 48 ans, avec légère prédominance féminine de 57 % des cas. La symptomatologie était dominée par un syndrome bronchique dans 90 % des cas, la dyspnée dans 76 %. L’examen pleuropulmonaire était normal dans 25 % des cas. La radiographie thoracique complétée par la tomodensitométrie thoracique a confirmé le diagnostic de DDB dans tous les cas. L’examen bactériologique a permis d’isoler le germe dans 35 % des cas. À travers l’examen cytobactériologique des expectorations dans 27 % des cas, du liquide d’aspiration bronchique dans 5 % des cas. L’examen direct des expectorations à la recherche de Bacille de Koch dans 3 % des cas. Les germes isolés étaient : Streptocoques (pyogènes du groupe A et pneumoniae) dans 11 cas ; Pseudomonas aeruginosa dans 10 cas ; Klebsiella pneumoniae, Bacille gram négatif et Bacille de Koch dans 3 cas à chacun ; Moraxecella catarrhalis, Haemophilus influenzae, Escherichia coli, Citrobacter et Staphylococcus aureus dans un cas à chacun. Tous les patients ont bénéficié d’une antibiothérapie probabiliste puis adapté à l’évolution radioclinique, de l’antibiogramme et de la kinésithérapie respiratoire. À travers ce travail, les auteurs sou-