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Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir
http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2016.08.021 P21
Tolérance de l’irradiation pariétale et ganglionnaire à l’aide d’un faisceau électrons : résultats à long terme
N. Grellier Adedjouma ∗ , M. Chevrier , A. Fourquet , F. Campana , F. Berger , H. Xu , D. Peurien , D. Lefeuvre , N. Fournier-Bidoz , Y. Kirova Institut Curie, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (N.G. Adedjouma) Objectif de l’étude Évaluer la tolérance à long terme de l’irradiation pariétale par électrons en fonction des caractéristiques des patientes et des traitements rec¸us. Matériel et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective incluant toutes les patientes atteintes de cancer non métastatique traité par mastectomie puis irradiation pariétale en électrons dans notre département de 2007 à 2011, après la mise en place en 2006 d’une technique avec modulation du faisceau d’électrons à l’aide d’un bolus individuel en incluant la chaine mammaire interne (CMI). Nous avons évalué la toxicité précoce et tardive (Common Terminology Criteria for Adverse Events, version 3.0) lors d’un examen clinique hebdomadaire pendant l’irradiation puis en consultation de surveillance ensuite. Résultats Les dossiers de 796 patientes ont été étudiés. L’âge médian était de 53 ans (22–91), le suivi médian de de 5,3 ans. Au total, 94 % des patientes ont eu souffert d’ une toxicité cutanée précoce de grade 1 ou 2 et 4,5 % de grade 3, favorisée par la chimiothérapie concomitante (p < 0,001). Aucune n’a souffert de toxicité grade 4. À long terme, 23,6 % des patientes ont été atteintes de réactions de grade 1 à type de fibrose, hyperpigmentation ou télangiectasies, 5,2 % de grade 2 et 1 % de grade 3, souvent favorisées par le tabac (p = 0,056). Au total, 274 patientes (34,4 %) ont bénéficié d’une reconstruction mammaire, en moyenne 19,7 mois après la fin de l’irradiation (3,6–86,8 mois), jugée satisfaisante dans 90 % des cas. La toxicité pulmonaire (4 %) était liée au volume irradié. Vingt et un patientes (2,7 %) ont développé une pathologie cardiaque, dont 17 avaient rec¸u des anthracyclines et 9 du trastuzumab (p = 0,015) ; trois ont vu se développer une cardiopathie ischémique, toutes avaient été irradiées sur la paroi gauche et les aires ganglionnaires, mais avaient plusieurs facteurs de risque cardiovasculaires (2 à 4) et rec¸u des anthracyclines. Conclusion La technique améliorée en 2006 d’irradiation pariétale par électrons est bien tolérée. Un suivi plus long de la population étudiée est nécessaire pour confirmer ces résultats. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2016.08.022
Divers : sein P22
Y-a-t-il une fatigue liée à la radiothérapie du cancer du sein ? B. Hanene 1 , W. Zrafi 2,∗ , D. Jamel 1 1 Service de radiothérapie, CHU Habib-Bourguiba, Sfax, Tunisie 2 Service de carcinologie radiothérapie, CHU Farhat-Hached, Sousse, Tunisie
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∗
Auteur correspondant. Adresse e-mail : zrafi
[email protected] (W. Zrafi) Objectif de l’étude La fatigue est une plainte fréquente des patients cancéreux, constamment verbalisée au cours de leur parcours de soins, mais souvent sous-estimée et banalisée par les soignants. L’objectif de ce travail était d’évaluer la fatigue et son retentissement sur la vie quotidienne des patients pendant la radiothérapie chez les patientes atteintes de cancer du sein. Patients et méthodes Cinquante patientes prises en charge pour cancer du sein dans le service de radiothérapie du centre hospitalier universitaire Habib-Bourguiba de Sfax ont été incluses dans cette étude. Une évaluation de l’état de fatigue des patientes a été proposée à des patientes au cours d’une consultation de suivi pendant la radiothérapie à la troisiéme semaine, 50 patientes ont accepté de répondre à la version arabe d’un questionnaire préétabli le « multidimentionnal fatigue inventory ». La version arabe de celui-ci a été validée par une étude publiée de 200 patients arabophones. Vingt questions sont réparties sur cinq items : fatigue générale fatigue physique baisse de l’activité baisse de la motivation et fatigue psychique. Le score de la fatigue est obtenu par la somme des points et varie entre 20 et 100. Plus le score est élevé, plus la fatigue est importante. Résultats La moyenne d’âge des patientes était de 50 ans. Le score de la fatigue est en moyenne de 51,32. Les moyennes des scores des différentes dimensions de la fatigue sont détaillées comme suit : fatigue générale, fatigue physique, baisse d’activité, baisse de motivation, fatigue psychique respectivement de 10,22, 11,22, 10,78, 8,5 et 10,6. Conclusion L’analyse de notre série a montré un score élevé de la fatigue, qui prédomine dans sa dimension physique et psychique, alors que la motivation n’est pas altérée. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2016.08.023 P23
Radiation therapy and breast reconstruction: Outcomes and complications in our experience
M. Gatti ∗ , A. Salatino , G. Cattari , A. Rivolin , R. Ponzone , P. Gabriele IRCCS-FPO, Candiolo, Italy ∗ Corresponding author. E-mail address:
[email protected] (M. Gatti) Purpose The impact of adjuvant therapy on the surgical outcomes following breast reconstruction is poorly understood. The purpose of this work is to evaluate surgical outcomes following autologous and prosthetic reconstruction in the setting of PMRT and adjuvant chemotherapy. Material and method From May 2015 to July 2015, we analyzed acute, late toxicity and cosmetic results of 76 patients with a median age of 50 ± 10 years undergoing mastectomy with immediate reconstruction with prosthesis (79.7%), autologous technique (7.2%) or expander-implant (13%) following adjuvant radiotherapy. Twenty-four patients underwent to nac- sparing mastectomy, 10 of which with periareolar pexy. Thirty-one patients underwent to skin reducing mastectomy and 5 patients to skin sparing mastectomy. The radiotherapy dose was 50 Gy to chest wall and supraclavicular limphnodes. Results With a median follow-up of 25 ± 24 months utilizing RTOG toxicity scale, we observed a grade I acute toxicity in 74.6% of patients, grade II in 6% of patients while in 19.4% of patients, any sign of toxicity was not observed. Late toxicity was not observed in 68.7% of patients while in 28.4% of patients a grade I late toxicity was noted. No post-operative complications was observed in 62.3% of patients while in 15.9% a capsular contracture was responsible in 20.3% of patients of explantation of prosthesis. None of patients
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developed post-operative skin ulcers. Cosmetic results was analyzed with Harvard Scale and was excellent in 4.5% of patients, good in 32.8%, fair in 16.4% and poor in 46.3%. The 2 test showed no correlation between early or late toxicity or cosmetics results with type of surgery (P > 0.1). Univariate analysis showed no relationship between cosmetic result and age (P > 0.13). Conclusion Our experiences is limited but confirm that adjuvant radiotherapy is not controindicated when reconstructive surgery is expected. The patient must be informed about the possible radiation sequelae. Disclosure of interest The authors declare that they have no competing interest. http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2016.08.024 P24
Radiothérapie hypofractionnée dans le cancer du sein par technique mono-isocentrique : résultats préliminaires dans une cohorte de 240 cas
A. Boukerche ∗ , M. Brahmi , S. Benyoub , N. Bourezzane , S. Abai , R. Madouri , A. Dali-Youcef Radiothérapie, EHSO Émir-Abdelkader-d’Oran, faculté de médecine, université d’Oran 1, Oran, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (A. Boukerche) Objectif de l’étude Évaluer l’efficacité et la toxicité d’une radiothérapie hypofractionnée adjuvante par technique conformationnelle tridimensionnelle, mono-isocentrique dans le traitement du cancer du sein non métastatique. Patientes et méthodes De septembre 2014 à mars 2015, 240 patientes atteintes d’un cancer du sein non métastatique traité par chirurgie conservatrice (n = 16) et/ou radicale (n = 224) ont rec¸u une radiothérapie hypofractionnée adjuvante par une technique mono-isocentrique de 36 Gy (3 Gy par séance, cinq fois par semaine) dans le sein (et/ou la paroi thoracique) avec ou sans l’aire susclaviculaire, et un boost de 15 Gy (5 × 3 Gy) en cas de chirurgie conservatrice. Résultats L’âge moyen était de 47,5 ± 0,6 ans (27–76 ans), 62 tumeurs étaient de stade I, 144 de stade II, 34 de stade III, 77,1 % exprimaient des récepteurs hormonaux et 17,9 % : HER (+3) ; 99,2 % des patientes ont rec¸u une chimiothérapie néoadjuvante et ou adjuvante. Il a été observé uniquement une toxicité de grade 1 ou 2, aiguë à type de : cutanée dans 86 cas (35,9 %), dysphagie dans 13 cas (5,4 %), œdème dans 32 cas (13,3 %) et douleur dans 15 cas (6,3 %) ; tardive, à type de : cutanée dans 19 cas (7,9 %), douleur dans 17 cas (7,1 %) et lymphœdème dans 43 cas (17,9 %). Avec un suivi médian de 18 mois, six rechutes (trois locorégionales et trois métastatiques) et trois décès été observés. Les taux à 18 mois de survie sans récidive locorégionale, sans rechute (locorégionale et métastatique) et globale étaient respectivement de 98,9 % (±0,8 %), 97,3 % (±1,2 %) et 98,5 % (±0,9 %). Conclusion Les résultats préliminaires de cette étude prospective sont prometteurs en termes de contrôle de la maladie (locorégionale et métastatique) et profil de toxicité, permettant ainsi une réduction de la durée de traitement. Cependant, plus de patientes et un suivi plus long sont nécessaires pour mieux évaluer l’efficacité et la toxicité (à long terme) de ce schéma d’irradiation hypofractionnée. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2016.08.025
P25
Quelle est la valeur du soutien familial dans la survenue de la détresse psychologique chez les patientes suivies pour cancer du sein ?
S. Berhili ∗ , S. Kadiri , M. Benoulaid , A. Aissa , E. Ogandaga , S. El Majjaoui , H. Elkacemi , T. Kebdani , N. Benjaafar Institut national d’oncologie, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : berhili.soufi
[email protected] (S. Berhili) Objectif de l’étude Évaluer l’impact du manque de soutien familial sur la survenue de la détresse psychologique chez les patientes suivies pour cancer du sein. Patientes et méthodes Étude transversale utilisant le Hospital Anxiety and Depression scale (HADS) et l’échelle visuelle analogique (EVA) de la détresse psychologique. Le consentement éclairé était obtenu de la part de toutes les patientes incluses. L’analyse des données socio-démographiques et cliniques a été faite par le test de corrélation de Pearson, le test de Student, le test de 2 , l’analyse de variance et les régressions logistiques simple et multiple. Nous avons utilisé le logiciel SPSS version 20 pour Windows. Résultats Sur 446 patientes incluses dans cette étude, d’âge moyen de 50 ± 7,8 ans (26–66), 120 (26,9 %) étaient en déstresse psychologique (score global HADS ≥ 15 et/ou score EVA ≥ 3). En analyse multifactorielle (ajustée sur le niveau d’éducation, la profession, le lieu de résidence et la prise de médicaments analgésiques et/ou anxiolytiques), le manque de soutien familial (OR [Odds ratio] = 5,33 [2,62–10,82], p < 0,001) était le deuxième facteur indépendamment associé à la détresse psychologique, juste après la survenue d’une aggravation de la maladie (OR = 9,45 [4,18–21,34], p < 0,001), et dépassant ainsi les autres facteurs de risque précédemment publiés, comme le fait de vivre des difficultées émotionnelles ou financières (OR = 1,99 [1,06–2,65], p = 0,012), ou encore ne pas être mariée (OR = 1,68 [1,06–2,65], p = 0,027). Conclusion Le soutien familial doit être évalué tôt lors de la prise en charge de nos patientes, afin de détecter les femmes à risque de développer une détresse psychologique et leur prodiguer le traitement approprié. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2016.08.026 P26
Traitement par laser de basse intensité et énergie du syndrome douloureux postmastectomie : résultats d’une cohorte de 89 patientes
J. Wagner ∗ , A. Djebien , P. Dhaenens , L. Chossière Institut Andrée-Dutreix, Dunkerque, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (J. Wagner) Objectif de l’étude L’incidence du syndrome douloureux postmastectomie est très élevée, entre 20 % à 65 % et il difficile à traiter [1]. L’International Association for the Study of Pain (IASP) le définit comme une douleur chronique de la partie antérieure du thorax, du creux axillaire et/ou de la moitié supérieure du bras après mastectomie ou tumorectomie et persistant plus de trois mois après l’intervention. Le LBIE, laser non invasif, de la société Thor Laser est actuellement disponible en France. Son action antalgique sur les zone gâchette résulte de l’inhibition de la NOoxydase mitochondriale. Matériel et méthodes Étude rétrospectives incluant les patientes de juin 2014 à février 2016. Paramètres étudiés : échelle visuelle analogique (EVA) intialement, pendant le traitement, à 3–6–12–18–24 mois, le nombre de zones gâchettes et leur