RELATIONS ENTRE PERFUSION EVALUEE PAR ECHOGRAPHIE DE CONTRASTE,HYPOXIE ET PRESSIONS INTERSTITIELLES AVANTIAPRES TRAITEMENT ANTIANGIOGENIQUE
Objectifs : Les traitements anti-angiogéniques semblent prometteurs en ontologie. L'association d'une radiothérapie potentialiserait l'effet de ces nouvelles thérapies ciblées. L'objectif de l'étude est d'évaluer l'association de la radiothérapie à un anti-métalloprotéase. Matériels et méthodes : Trente-deux souris avec xénogreffe tumorale prostatique ont été reparties en quatre groupes : contrôle, antimétalloprotéase (Metastat, 5 jours consécutifs), irradiation (20Gy. 1 jour) et Metastat+Irradiation (Concomitant). Tous ces groupes ont été suivis pendant trois semaines en échographie de contraste associée à un logiciel de perfusion (sondes 9 et 12MHz, Aplio, Toshiba). Pour chaque souris, la perfusion tissulaire a été quantifiée en données linéaires (logiciel CHI-Q) au niveau de quatre territoires tumoraux, sur une même section tumorale, après injection de Sonovue (Bracco). Les mesures d'oxymétries (Oxford-Optronix) et de pressions interstitielles (Samba) ont été réalisées sur les territoires tumoraux définit pour la mesure de perfusion. Résultats : Le groupe concomitant a montré le retard de croissance tumorale le plus important (-67 %). Le traitement concomitant n'a pas montré de corrélation entre la perfusion et I'oxymétrie contrairement au groupe contrôle (p < 10e-4) ou Metastat seul (p < 10e-5). Pour les pressions interstitielles le groupe concomitant diffère des autres groupes. Conclusion : Cette étude multi-paramétrique permet de mieux appréhender les actions individuelles et combinées d'un traitement antiangiogénique et cytotoxique sur la physiopathologie tumorale. P- Mots clés :Produits de contraste, tumeur - Echographie -Modèles animaux
MISE AU POINT D'UNE SEQUENCE D'ANGIO-IRM DES ARTERES PULMONAIRES CHEZ LE PETIT ANIMAL M LEDERLIN, E PARZY,E THIAUDIERE, F LAURENT,JM FRANCONI BORDEAUX - FRANCE Objectifs : La recherche médicale ne peut actuellement se passer de l'étude des modèles animaux, notamment murins. Les pathologies touchant les artères pulmonaires étant à la fois fréquentes et sévères, il est nécessaire de disposer d'outils permettant leur exploration chez le petit animal. A ce jour, il n'existe pas de technique d'imagerie non invasive des artères pulmonaires du petit animal. L'objectif de ce travail est de mettre au point chez le rat, une séquence d'angio-IRM des artères pulmonaires. Matériels et méthodes : Une séquence d'écho de gradient 3D a été optimisée sur un aimant 4.7 T, afin d'obtenir un angiogramme pulmonaire en technique temps de vol avec une résolution spatiale de 192*128* 128 pm3 pour un temps d'acquisition d'environ 33 minutes. Dans un second temps, cette séquence a été appliquée à une cohorte de 9 rats, avant et après induction d'embolies pulmonaires. Résultats : Les images obtenues étaient de bonne qualité avec un rapport signal sur bruit des vaisseaux supérieur à 10. La méthode a ensuite été validée en conditions pathologiques en montrant des différences significatives de diamètre des artères pulmonaires chez le rat atteint d'embolie pulmonaire. Conclusion : La possibilité d'explorer in vivo et de façon totalement non invasive les artères pulmonaires du rat ouvre de nouvelles perspectives de recherche dans le cadre de la pathologie artérielle pulmonaire et notamment l'hypertension artérielle pulmonaire. Mots clés : Angio-IRM, technologie - Expérimentation
MODELE DE SPONDYLODISCITE INFECTIEUSE PAR INOCULATION PERCUTANEE CHEZ LE LAPIN : SUIVI LONGITUDINAL IRM ET SCANNER CARTOGRAPHIE DES PARAMETRES MICROCIRCULATOIRES PAR SCANNER MONOCHROMATIQUE DANS UN MODELE DE GLIOME CEREBRAL CHEZ LE RAT D BALVAY(1), I TROPRES (2). CA CUENOD (l), G LEDUC(2) (1) PARIS- FRANCE,(2) GRENOBLE - FRANCE Objectifs : Utiliser des rayons X monochromatiques générés par un synchrotron pour mesurer les paramètres microcirculatoires régionaux dans un modèle de gliome. Matériels et méthodes : Les acquisitions ont été effectuées lors de l'injection dynamique d'agent de contraste iodé en CT monochromatique au synchrotron de I'ESRF de Grenoble, chez 20 rats porteurs de gliomes implantés par stéréotaxie. Une modélisation compartimentale a permis de mesurer, dans chaque pixel des images, les paramètres de perfusion (F), fraction volumique sanguine (vb), temps de transit moyen (TTM), produit perméabilité surface (PS) et retard de perfusion (Dt). Résultats : Les tumeurs présentent un F moyen (142 mllmn/IOOg) plus faible que le tissu controlatéral (51 mllmnl100g) et un PS plus élevé (0,015 vs. 0,40 ml/mn/100g). Aucune différence globale n'est mise en évidence pour les vb et les Dt, alors que les zones ischémiques (ZI) et les hot-spots ont des volumes sanguins respectivement inférieurs et supérieurs à ceux du tissu controlatéral et la ZI a un retard de rehaussement correspondant à un apport d'agent par diffusion. Conclusion : Cette étude montre l'intérêt 1) d'étudier simultanément F et PS, trop souvent confondus dans le paramètre ambigu Ktrans, 2) d'effectuer une étude locale fournissant des informations plus spécifiques qu'une analyse sur la globalité d'une tumeur. i-i Mots clés : Encéphale, tumeur - Scanographie, technologie
G BIERRY, S KREMER, G PREVOST, F JEHL,M MOHR,JL DIETEMANN - FRANCE STRASBOURG Objectifs : Développer un modèle de spondylodiscite infectieuse par voie percutanée chez le lapin. Déterminer les aspects IRM de l'infection et évaluer l'intérêt de I'IRM pour le diagnostic et le suivi longitudinal. Matériels et méthodes : Six lapins (New Zealand White Rabbits) ont servi à l'étude. Sous contrôle fluoroscopique, le disque L51L6 a été inoculé par une suspension de staphylocoques ; le disque L3L4 (contrôle) a reçu 0,2 ml de sérum physiologique. Des examens IRM (Tl et T2 sagittal, T l fatsat après injection de gadolinium) et scanner ont été réalisés 5, 10, et 15 jours après l'inoculation. A J15, les animaux étaient sacrifiés et des prélèvements réalisés pour études histologiques et bactériologiques. Résultats : L'infection était présente chez les 6 lapins, confirmée histologiquement et bactériologiquement. A J5, des anomalies étaient visibles en IRM (hyposignal Tl et prise de contraste linéaire des plateaux vertébraux, diminution de l'hypersignal T2 discal normal, abcès paravertébral). A J10, un pincement discal et des érosions osseuses étaient visibles au scanner. Les anomalies se sont étendues progressivement jusqu'à J15. Conclusion : Le modèle d'infection discale par voie percutanée est reproductible et fiable. L'IRM permet un diagnostic précoce de l'atteinte disco-vertébrale et un suivi longitudinal non invasif de l'infection. Ce modèle associé à 1'IRM pourrait permettre l'évaluation préclinique de nouvelles stratégies thérapeutiques pour la spondylodiscite infectieuse. P- Mots clés : Modèles animaux, technique d'exploration - Rachis, infection