Régression d’une LEMP sous interleukine-7

Régression d’une LEMP sous interleukine-7

A138 r e v u e n e u r o l o g i q u e 1 7 2 S ( 2 0 1 6 ) A101–A148 Informations complémentaires Sans particularités. Mots clés Syndrome de Gougero...

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A138

r e v u e n e u r o l o g i q u e 1 7 2 S ( 2 0 1 6 ) A101–A148

Informations complémentaires Sans particularités. Mots clés Syndrome de Gougerot-Sjogren primitif ; Ataxie cérébelleuse tardive ; Troubles cognitifs Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2016.01.325 S07

Régression d’une LEMP sous interleukine-7

Lucas Gorza 1,∗ , Bertrand Lapergue 1 , Frederic Boudain 1 , Sandra Malak 2 1 Neurologie, hôpital Foch, Suresnes, France 2 Hématologie, hôpital Saint-Antoine, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (L. Gorza) Introduction La leuco-encéphalopathie multifocale progressive, LEMP, est une maladie opportuniste due au virus JC. Nous rapportons un cas en post-autogreffe pour maladie de Hodgkin (MH), révélé par une lésion thalamique, et d’évolution favorable sous interleukine-7 (IL-7). Observation Une femme de 44 ans suivie pour MH depuis 2013, avec récidive en 2014, est traitée par chimiothérapie et greffe autologue de cellules souches (octobre 2014, avril 2015) consolidée par brentixumab. En mai 2015, s’installe une hémiparésie ataxique gauche d’aggravation progressive prédominant au membre inférieur ; une lymphopénie à 400/mm3 est retrouvée, une lésion thalamique droite est visible en hypersignal T2, hyposignal diffusion et T1, sans prise de contraste. En août, apparaissent une hypoesthésie, une majoration de l’ataxie, et des troubles cognitifs conduisant à un état grabataire. Une TEP-TDM conclut à l’absence de réactivation de la MH. Les sérologies reviennent négatives (CMV, EBV, toxoplasmose, aspergillose) et l’immunophénotypage dans le LCR est normal. L’IRM montre une nette aggravation avec de multiples plages confluentes de la substance blanche en hypersignal T2 sans prise de contraste ni effet de masse ; une PCR JC virus positive dans le LCR confirme le diagnostic de LEMP (PCR EBV, CMV, HHV 6 et 8 et toxoplasmose négatives). Trois injections d’IL-7 à 10 ␮g/kg sont administrées en septembre et octobre. La symptomatologie s’améliore : reprise de la marche et diminution des troubles cognitifs. Les lésions régressent à l’IRM. Les taux de lymphocytes sont restés stables. Discussion L’atteinte initiale isolée du thalamus est inhabituelle dans la LEMP. Une iatrogénie du brentixumab ne peut être formellement exclue, bien que le contexte d’immunodépression et de MH rende l’interprétation difficile. L’IL-7 stimule la prolifération des lymphocytes T. Cependant, les immunophénotypages n’ont pas montré d’augmentation des lymphocytes ; l’efficacité observée pourrait alors s’expliquer par leur meilleure fonctionnalité. Conclusion Ce cas de LEMP d’évolution favorable sous IL7 est encourageant et souligne la piste intéressante de l’IL-7 en l’absence d’alternative thérapeutique. Mots clés LEMP ; IL-7 ; Brentixumab Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2016.01.326

S08

Crises épileptiques inaugurales aux urgences du CHU Gabriel Touré de Bamako (MALI)

Youssoufa Maiga 1,∗ , Aubry Pango 1 , Sara Diakite 1 , Seybou Hassane Diallo 1 , Salimata Diallo 1 , Massaman Camara 1 , Djibo Diango 2 1 Neurologie, CHU Gabriel Touré, Bamako, Mali 2 Département d’anesthésie-réanimation-médecine d’urgence (DARMU), CHU Gabriel Touré, Bamako, Mali ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (Y. Maiga) Introduction Les crises épileptiques constituent un motif fréquent d’admission dans les services d’urgence. En Afrique sub-saharienne, très peu de données existent sur leurs étiologies. Objectifs Notre étude avait pour objectif de déterminer le profil épidémiologique et clinique des patients admis pour crise épileptique inaugurale au CHU Gabriel Touré de Bamako. Patients et méthodes Ont été inclus les malades admis pour crises épileptiques inaugurales. Le diagnostic de la crise était retenu sur des bases strictement cliniques (interrogatoire et examen physique). Résultats Dans les étiologies nous retrouvons : causes infectieuses (42, 9 %) ; traumatisme crânien (17,9 %) ; neurovasculaires (16,1 %), tumorales (3, 6 %), métaboliques (5,4 %) ; indéterminées (12, 5 %). Vingt-sept patients (37, 03 %) avaient une sérologie à VIH positive. Onze patients (19,6 %) avaient un neuropaludisme à Plasmodium falciparum. Il s’agissait de crises partielles dans 64 % des cas. Conclusion Les étiologies des crises épileptiques inaugurales aux urgences restent dominées en Afrique par les étiologies infectieuses (VIH, neuropaludisme). Au Mali, la crise inaugurale par intoxication éthylique, n’est pas courante. Informations complémentaires Nous remercions l’ensemble du personnel (médecins, internes et infirmiers) du service du service d’accueil et des urgences du CHU Gabriel Touré de Bamako. Mots clés Urgence ; Crises inaugurale ; Mali Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2016.01.327 S09

Confusion mentale chez le sujet âgé

Mariem Turki ∗ , Fatma Smaoui , Imène Bouchhima , Emna Turki , Nouha Bouzidi , Mariem Dammak , Chokri Mhiri Service de neurologie, CHU Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Turki) Introduction La confusion mentale représente un trouble neuropsychologique aigu, traduisant un dysfonctionnement global du système nerveux central. Le sujet âgé, en raison de sa fragilité, est particulièrement vulnérable à ce trouble. Objectifs Dresser le profil épidémiologique et clinique des sujets âgés hospitalisés pour syndrome confusionnel, et évaluer les différentes pathologies en cause. Patients et méthodes Nous avons mené une étude rétrospective, descriptive, dans le service de neurologie du CHU Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie, sur la période allant de 2009 à 2013. Nous avons inclus les patients âgés de plus de 60 ans, hospitalisés pour un syndrome confusionnel. Les données sociodémographiques, cliniques et paracliniques ont été recueillies.