Rentabilité diagnostique et complications des ponctions transpariétales échoguidées de lésions pulmonaires sous-pleurales

Rentabilité diagnostique et complications des ponctions transpariétales échoguidées de lésions pulmonaires sous-pleurales

Affiches scientifiques 271 Rentabilité diagnostique et complications des ponctions transpariétales échoguidées de lésions pulmonaires sous-pleurales T...

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Affiches scientifiques 271

Rentabilité diagnostique et complications des ponctions transpariétales échoguidées de lésions pulmonaires sous-pleurales T. Trouillon ∗ , A. Luchez CHU, Saint-Étienne, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (T. Trouillon) Introduction L’échographie transthoracique est une technique d’imagerie non irradiante de plus en plus développée dans le cadre de la pneumologie interventionnelle. Lors de la découverte d’une lésion pulmonaire sous-pleurale, potentiellement suspecte de néoplasie, une biopsie sous contrôle tomodensitométrique est souvent proposée. La réalisation d’une ponction transpariétale sous contrôle échographique est une alternative encore peu utilisée. Le but de notre étude est d’évaluer la rentabilité diagnostique et le taux de complications des ponctions transpariétales échoguidées de lésions pulmonaires sous-pleurales. Méthodes Recueil rétrospectif de patients ayant bénéficié d’une ponction transpariétale échoguidée au sein du service de pneumologie et d’oncologie thoracique du CHU de Saint-Étienne de mai 2017 à juillet 2019. Tous les patients présentaient une lésion sous-pleurale visible en échographie. L’obtention du diagnostic anatomopathologique, le volume de la lésion, le nombre de biopsies réalisées et la survenue de complications (pneumothorax, hémoptysie, autres) ont été recueillis. Résultats Trente-huit patients ont été inclus dans notre étude (25 hommes, 13 femmes, âge moyen 70 ans ± 11,7 ans). La rentabilité diagnostique a été évaluée à 81,6 % (31/38 patients, dont 29 cancers, 1 infection à Mycobacterium avium, 1 pneumopathie organisée cryptogénique), avec une sensibilité de 86 %. On constate un faible taux de complications à type de pneumothorax (5,3 %, 2/38 patients) ou d’hémoptysies (5,3 %, 2/38). Il n’a pas été observé de corrélation entre le volume de la lésion et la rentabilité diagnostique. Conclusion La ponction transpariétale échoguidée est une technique permettant d’obtenir fréquemment un diagnostic et présentant un faible taux de complications. Elle peut être réalisée sur des lésions de faible volume et représente une alternative intéressante à la ponction transpariétale sous contrôle tomodensitométrique. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.rmra.2019.11.276 272

Échographie ultraportable en pneumologie : intérêt pratique M. Chaabane , I. Mejri ∗ , A. Tabboubi , S. Mhamdi , S. Dabboussi , C. Aichaouia , Z. Moatemri , M. Khadhraoui Service de pneumologie, hôpital militaire, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (I. Mejri) Introduction L’échographie thoracique devient de nos jours un outil indispensable dans la pratique quotidienne en pneumologie. Elle permet d’améliorer la prise en charge des anomalies pleuropulmonaires et pariétales et de guider les gestes pleuraux qui est une recommandation de la BTS depuis 2010 réduisant ainsi le risque de survenue des complications. Méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective, menée au service de pneumologie de l’hôpital militaire principal d’instruction de Tunis sur une période de 8 mois (de janvier à août 2019) afin d’étudier l’apport de l’échographie thoracique dans la pratique quotidienne du pneumologue. L’échographe utilisé est de type ultraportable (SONON 300 C) : sonde convexe basse fréquence et sonde linéaire haute fréquence.

129 Résultats Il s’agit de 100 échographies pratiquées chez des patients âgés en moyenne de 55,4 ans (17 à 89 ans). L’indication de l’échographie pulmonaire est posée selon la symptomatologie et la radiographie du thorax préalablement réalisée. Les principaux symptômes décrits étaient la dyspnée (74 %), les douleurs thoraciques (43 %) et la toux (31 %). L’échographie thoracique a trouvé : un épanchement pleural liquidien chez 61 patients (61 %) avec une spécificité de 100 % (aspect de pachypleurite trouvé chez quatre patients dont la radiographie thoracique évoquait une pleurésie), Un épanchement péricardique chez 2 patients, Un hydropneumothorax chez quatre patients, un pneumothorax chez neuf patients et une anomalie diaphragmatique chez sept patients. De multiples anomalies pulmonaires ont été détectées : 26 atélectasies (26 %), neuf syndromes interstitiels (9 %), sept syndromes alvéolaires (7 %), un nodule pulmonaire périphérique et deux masses pulmonaires. Chez ces deux patients, l’échographie thoracique a permis d’évaluer l’envahissement pleural avec une meilleure sensibilité par rapport au scanner thoracique ayant contribué à la classification de la tumeur. L’échographie thoracique a permis aussi de guider 36 gestes : 18 ponctions, sept biopsies pleurales, trois drainages thoraciques, trois thoracoscopies, deux ponctions d’ascite et trois prélèvements sanguins artériels, avec un taux de réussite de 100 %. L’échographie pulmonaire a remplacé la radiographie standard afin de détecter les complications post-procédures pleurales. Conclusion L’échographie thoracique est un outil accessible, simple, non invasif et indispensable pour la détection et la surveillance de certaines pathologies pulmonaires ainsi que le guidage des différents gestes pleuropulmonaires. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.rmra.2019.11.277 273

Intérêt de l’IRM corps entier avec séquence « DWIBS » dans la classification « N » et « M » des cancers bronchopulmonaires H. Neji ∗ , J. Ben Rejab , M. Attia , M. Affes , I. Bachouche , I. Baccouche , H. Kammoun , A. Marghli , K. Ben Miled-M’rad , S. Hantous-Zannad Université Tunis El-Manar, Ariana, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (H. Neji) Introduction Le pronostic du cancer bronchopulmonaire dépend, en partie, de la classification cTNM initiale basée essentiellement sur les résultats du scanner et du PET-scanner. L’IRM corps entier avec la séquence de diffusion type « DWIBS » pourrait être une alternative au PET-scanner. Le but de notre étude était d’évaluer l’apport de cette technique non irradiante dans la prise en charge du cancer bronchopulmonaire. Méthodes Nous avons mené une étude prospective dans le service d’imagerie de l’hôpital Abderrahmen-Mami à Ariana entre janvier 2017 et mai 2018, incluant 34 patients présentant un cancer bronchopulmonaire confirmé et considéré M0 selon la classification TNM 8 sur le scanner thoraco-abdomino-pelvien et cérébral. Tous les patients ont été explorés par un appareil IRM 1,5 Tesla. Le protocole réalisé comprenait des séquences coronales pondérées T1 et STIR ainsi qu’une séquence axiale « DWIBS » (b = 0 et b = 1000) reconstruite dans le plan coronal. Les lésions encéphaliques, osseuses, hépatiques, rénales et surrénaliennes ont été relevées et classées en malignes et bénignes. La visibilité ou non sur la séquence de diffusion « DWIBS » en b1000 de chaque ganglion observé sur le scanner en position médiastinale, hilaire et interbronchique a été vérifiée. Les ganglions visibles étaient considérés comme très suspects de malignité. Une corrélation avec les résultats anatomopathologiques du curage ganglionnaire a été effectuée.