M6deeine interne
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Le diagnostic du p h ( t o c h r o m o c y t o m e en m 6 d e c i n e interne : place de la acintigraphie ~, la M I B G M. Noblet-Diek1, F. Grunenberger1, B. Brunet2, D. daeek3, J.L. Schlienger1 Le diagnostic de ph6ochromocytome (P) peut 8tre difficile du fait d'une pr6sentation clinique protEiforme et de fr6quents faux positifs dans le dosage des cat6cholamines urinaires. La scintigraphic (S) a la MIBG 123 occupe une place importante darts la strat~gie de localisation tumorale. La sensibilitE et la sp6cificitE de cet examen par rapport aux donn6es chirurgicales ont Et~ pr6cisEes sur une s6rie r6trospective de 80 patients de mEdecine interne suspects de P ayant b6nEficiE de cet examen. Parmi ces 80 patients, seuls 18 prEsentaient effectivement un P, dont les sympt6mes les plus fr&luents 6taient des palpitations, des douleurs abdominales et des paroxysmes tensionnels. La triade ~ c6phalEes, sueurs, palpitations ~, tr~s spEcifique, n'est prEsente que chez 33 % des P prouv~s. Le dosage des m6ta- et norm6tan6phrines urinaires est plus sp6cifique au seuil de 1,5 x N.
La localisation de la tumeur par le scanner ou I'IRM abdominaux est complEt6e par la S ~ la MIBG 123. Celle-ci a pour but d'affirmerle caract~re neuro-endoerine de la tumeur, de visualiser une ~ventuelle loealisation sus-diaphragmatique, et de contribuer au bilan d'extension. Sa sensibilitE de 83 %, sa sp6cificit6 de 89 % sont comparables a celles rapport6es dans d'autres Etudes bas6es sur la MIBG 131. Les faux nEgatifs pouvaient s'expliquer par des interferences m6dicamenteuses. Les faux positifs Etaient, pour la plupart, ~ la limite de la sighificativit6. Le nombre ~levE de S prescrites par rapport aux P confirm6s illustre la difficultE d'analyse des caract6ristiques clinicobiologiques dans cette pathologic. ~Service de mddecine interne et de nutrition, 2service de m~clecine nucldaire, Sservice de chirurgie gdndrale, h~Jpatique et endocrinienne, CHU-Hautepierre de Strasbourg, 67098 Strasbourg, France
Incidentalomes surr6naliens : a n a l y s e de 43 o b s e r v a t i o n s F. Archambeaud Mouveroux, V. Bessalem, M.P. Teissier, S. Galinat, V. B6roud, V. Benat, S. Galliard Le dEveloppement des techniques d'imagerie a permis la decouverte fortuite de lesions surrEnaliennes (3 ~t4 % des TDM abdominales) posant ainsi un probl~me diagnostique et thErapeutique. Nous avons 6tudiE 43 cas : 25 femmes et 18 hommes, ages de 24 85 ans (moyenne 60,4). Les circonstances de dEcouverte des incidentalomes surr6naliens sont: douleurs abdominales (12), n~oplasie (6), pathologie digestive (12), alteration de l'Etat gEnEral (5), pathologic gyn6cologique (2), divers (6). Les tumeurs sont le plus souvent unilatErales (39), localis6es droite (24). Leur taiUe varie de 1 h 21 cm ; 25 sont sup6rieures 3 cm. Leurs aspects radiologiques sont h6tErog~nes (15), kystisEs (5), calcifies (2), homog~nes (21). Sur le plan fonctionnel, 33 sont non sEcrEtants, trois ont un hypocorticisme, sept un hypercorticisme, trois un ph6ocromocytome. Six patients ont eu une scintigraphie au MIBG, 7 une scintigraphie au norcholest6rol.
L'indication opEratoire est pos6e 23 fois en raison de la taille tumorale et/ou du caract~re s6crEtant permettant le diagnostic de 13 adenomes b6nins, trois phEochromocytomes, trois h6matomes, un my61olipome, un ganglioneurome, un corticosurr6nalome malin, un faux positif (chol6cystite). Vingt patients n'ont pas eu de sanction chirurgicale : refus de la chirurgie (1), syndrome de Cushing paran6oplasique (1), suspicion de m6tastases (2), de tuberculose (2), d'hEmatome calcifiE (1), bilan en tours (3), tumeurs infErieures ~t 3 cm (10) pour lesquelles une surveillance est effectu6e. La decouverte fortuite d'une masse surrEnalienne n6cessite un examen clihicobiologique complet ~tla recherche d'une hypers6cr6tion. Le volume tumoral est essentiel quant ~t la d6cision th6rapeutique. Darts notre 6tude, la dEcouverte d'un incidentalome a permis le diagnostic et le traitement de dix pathologies hypers6crEtantes dont trois ph6ochromocytomes jusque l~t m6connus. Service de mddecina interne 13, CHRU Dupuytren, 2, avenue ML-King, 87042 Limoges, France
R61e d e I'insuffisance e o m a t o t r o p e et de la leptine d a n a la perte o s s e u s e globale et du col f6moral c h e z r h o m m e H. Blain1, B. Hanosso2, A. Vuillemin1, F. Decottignies2, N. De Talance3, B. Doucet4, C. Jeandell Objectifs : l~tudier l'effet de l'avanc6e en Age sur les param~tres
biochimiques du mEtabolisme osseux et leurs relations avecla densit6 minErale osseuse totale (DMOtot) et du col f6moral (DMOco]) chez l'homme, Sujets et r ~ t h o d e s : 81 hommes en bonne sant~ (Age moyen : 55
arts ; 18-86 arts) ont bEn~ficiE d'une mesure de leurs DMOcol, DMOto t et masse maigre par ahsorptiom6trie biphotonique et de dosages sanguine ajust6s sur la clearance de la er6atinine (phosphore, calcium total, 1 et 1-2 (OH) D 3, ost6ocalcine, phosphatases alcalines osseuses [PAO], parathorrnone [FTH], hormone de
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croissance [GH], insulin g r o w t h f a c t o r 0GF) -I, d6hydro6piandrost6rone sulfate [DHEAs], leptine, testost6rone, 17-1~estradiol) et urinaires (cross laps). Rdsultats : L'avanc6e en ~lge s'accompagne d'une r&luction du taux d'IGF1 (53 % de sa variance) et ~ moindre degr6 de DHEAs (4 %), d'ost6ocalcine (4 %) et de calcium total (3 %) et d'une augmentation de la PTH (10 %), sans modification significative de la masse maigre. L'~ge et la masse maigre expliquent 30 % et 4 % de la variance de la DMOco] aiors que la masse maigre, mais non l'~ge, est un d6terminant significatif de la DMOtot (27 %). La masse maigre n'est li6e que faiblement aux modifications du taux de teptine (14 %) et de PTH (5 %). Quand l'~ge et la masse maigre sent sortis du mod~le de r6gression logistique, la variance de la
DMO~o]est prineipalement expliqu6e par le taux de PTH (20 %) et d'IGF1 (10 %) et celle de la DMOt~ par le taux de leptine (7 %). C o n c l u s i o n : Cette 6tude sugg~re que l'hyperparathyroidie et l'insuffisancesomatotrope (IGF1) sent impliqu6es darts la r6duction de DMOco1avec l'avanc6e en Agechez l'homme. Elle sugg&e que la masse maigre, en pattie seulement via sa relation avec la leptine, joue un r01e plus important que les param~tres horrnonaux dans les modifications de DMOtot li~es h lqlge chez l'homme.
I Centre de gdrontologie, clinique Antonin-Balrn~s, CHU Montpellier, 34295 Montpellier cedex 5; 2service de m6decine B, sservice d'explorations fonctionnelles, mdtaboliques et endocrinlennes, h~pitaux de Brabois, CHU Nancy, 54500 Vandoouvre ; 41aboratoire de biochimie, hOp#a/central, 54000 Nancy, France
Hypernatr6mie du sujet &g6 : caract6ristiques s6miologiquea et 0volutives C. Capet, L. Druesne, V. Derambure, C.E. Geffroy, N.D. Manchon, E. Bercoff, J. Doucet, P. Chassagne Buts : l~tude des caract6ristiques s6miologiques et du pronostic
de l'hypematr6mie chez le sujet ~g6. M d t h o d e s : l~tude prospective cas-t6moins de 150 malades hos-
pitalis6s, d'~ge moyen 87 ans, ayant une natr6mie = 150 mmol/ L (moyenne 155,1 _+5,8) appari6s ~ 300 t6moins avec natr6mie normale, comparables pour l',Sge, le sexe et la d6pendance (score de Barthel). Apr~s recueil des donn6es cliniques (comorbidit~, m6dicaments, signe clinique d'hydratation, etc.), biologiques (exemple : ur6mie), calcul de la mortalit6 ~tj30, de la sensibilit6 (Se) et la sp6cificit6 (Sp) des signes. Rdsultats : 57 % des malades 6taient des femmes. Le Barthel
moyen 6tait de 21/100. Un ant6c6dent de d6mence 6tait plus fr6quent chez les malades (56,4 % vs 42,7 %,p < 0,01). Les autres param~tres : comorbidit6, m6dicaments (incluant les diur6tiques) 6taient comparables entre les groupes. Pour les signes de deshydratation extracellulaire, le pli cutan6 6tait plus fr6quent et l'ur6e sanguine moyenne sup&ieure chez
les malades. La fr6quence cardiaque, la pression art6rielle et la cr6atinin6mie 6taient comparables entre les groupes. Pour les signes de d6shydratation intracellulaire, les troubles de vigilance (Se = 0,71, Sp = 0,60), la s6cheresse jugale (Se = 0,51, Sp = 0,91) avaient une bonne valeur s6miologique. Le taux de mortalit6 6tait sup6rieur chez les malades (41,5 % vs 14,4 %, p < 0,0001). Conclusion : 1) L'hypematr6mie est de mauvais pronostic chez un sujet Ag& 2) Les signes cliniques sent peu sensibles. 3) La difficult6 du diagnostic clinique justifie une pr6vention primaire, surtout en cas de demence et de perte d'autonomie. La fr6quence cardiaque, la PAet la cr6atinine 6taient significativement comparables entre les deux groupes. Pour la Seet la Sp des signes de deshydratation intracellulaire, les troubles de vigilance (Se = 0,71, Sp = 0,60), la s6cheresse jugale (Se = 0,51, Sp = 0,91) avaient une bonne vaieur s6miologique. Service de mddecine inteme-gdriatrie, CHU de Rouen, 76031 Rouen cedex, France
Relation entre I'activitd physique apontan6e et les concentrations en IGF-1, testost6rone et DHEAS Iors de I'avance en age M. Bonnefoy, T. Kostka La fonte musculaire est une caract6ristique essentielle de l'avance en Age aux cons6quences consid6rables. La diminution notable de la production des hormones ayant un role anabolique est habituellement retenne comme une 6tiologie. L'exercice physique am61iore la composition corporelle en augmentant la masse musculaire. L'augmentation de la production des hormones de l'axe somatotrope, et/ou des st6rotdes, li6e ~tl'exercice, a 6t6 sugg6r6e comme l'un des m6canismes responsables de cette am61ioration. Nous avons voulu v6rifier que l'activit6 physique 6tait susceptible d'augmenter la production des hormones de
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l'axe somatotrope ainsi que des st6ro'/des. Une information a 6t6 apport6e ~t I 500 sujets de plus de 65 arts ; 60 d'entre eux se sent port6s volontaires et ont r6pondu aux cdt&es d'inclusion. L'activit6 physique a 6t~ 6valu6e par un questionnaireexhaustif renseign6 par deux investigateurs. Chez chaque patient a 6t6 effectu6 un dosage d'IGF-1, DHEAS et testosterone. Un suivi de 6 mois a 6t6 r6alis6. Nous avons constat6 une relation chez les femmes entre les concentrations d'IGF-1, et DHEAS avec le niveau d'activit6 physique (r = 0,48 ; p = 0,004 et r = 0,5 ; p = 0,002)./~ 1'issue du suivi de 6 mois, il a pu 8tre obscrv6 que les variations