Sarcome granulocytaire de localisation pulmonaire : à propos d’un cas

Sarcome granulocytaire de localisation pulmonaire : à propos d’un cas

Compte rendu de congrès 435 A2069 A2081 Sarcome granulocytaire de localisation pulmonaire : à propos d’un cas Tumeurs tubulopapillaires du rein :...

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Compte rendu de congrès

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A2081

Sarcome granulocytaire de localisation pulmonaire : à propos d’un cas

Tumeurs tubulopapillaires du rein : particularités anatomopathologiques

K. Laadam ∗ , A. Boudhas , I. Rharassi , M. Sinaa , A. Laktaibi , H. Chahdi , M. Oukabli , A. Albouzidi Hôpital militaire d’instruction Mohamed-V, Hay Ryad Rabat, 10000 Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (K. Laadam)

B. Chelly a,∗ , I. Chelly a , M.M. Gargougi b , A. Zehani a , H. Azzouz a , H. Nfoussi a , S. Haouet a , N. Kchir a a Service d’anatomie pathologique, hôpital La Rabta, 1007 Tunis, Tunisie b Service d’urologie, hôpital La Rabta, 1007 Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : chelly [email protected] (B. Chelly)

Introduction.— Le sarcome granulocytaire, encore appelé sarcome myéloïde, ou chlorome est une masse tumorale de cellules myéloïdes immatures dans un site extramédullaire. L’atteinte pulmonaire est exceptionnelle. Objectifs.— Nous rapportons un cas exceptionnel de sarcome granulocytaire de localisation pulmonaire, à travers lequel nous allons décrire cette tumeur rare tout en insistant sur ses particularités diagnostiques, thérapeutiques et pronostiques. Observation.— Il s’agissait d’un patient de 13 ans, d’origine togolaise, sans antécédents pathologiques notables. La symptomatologie clinique a débuté 6 mois avant le diagnostic, par une toux sèche, des accès de fièvre et une légère altération de l’état générale. La radiographie pulmonaire a objectivé une opacité basale gauche. L’hémogramme n’a montré qu’une anémie à 9 g/dL. Le patient a bénéficié d’un traitement antibiotique. Devant la non amélioration et l’aggravation de l’altération de l’état général, une TDM thoracique avec ponction biopsie scannoguidée ont été réalisées. Résultats.— L’examen microscopique a monté une prolifération tumorale maligne faite de nappes de cellules aux noyaux augmentés de taille, hyperchromatiques, irréguliers et nucléolés avec des figures de mitoses estimées à 22 mitoses/10 champs au fort grossissement. Cette prolifération était mêlée à des polynucléaires neutrophiles et des histiocytes. À l’examen immunohistochimique, les cellules tumorales exprimaient de fac ¸on intense et diffuse les anticorps anti-LCA (antigène anti-leucocytaire), anti-MPO (myélopéroxydase), et focalement l’anticorps anti-CD68. Elles n’étaient pas marquées par les anticorps anti-CD3, CD20, CD99, CK AE1/AE3, CD117, desmine et anti-myogénine. Ce profil immuno-histochimique a permis de retenir le diagnostic de sarcome granulocytaire de localisation pulmonaire. Le patient a bénéficié d’une biopsie ostéomédullaire et d’un myélogramme qui n’ont pas objectivé la présence de blastes. Le traitement s’est basé sur la chimiothérapie avec bonne évolution après deux cures. Discussion.— Le sarcome granulocytaire est une tumeur extramédullaire rare composée de cellules immatures de la lignée granulocytaire. Ses localisations sont très variées, avec une atteinte plus fréquente de l’os, des ganglions, de la peau et des tissus mous. L’atteinte pulmonaire est exceptionnelle. La symptomatologie clinique et les signes radiologiques dépendent de la localisation, avec absence de signes spécifiques. Le diagnostic repose sur l’examen anatomopathologique et surtout l’étude immuno-histochimique qui montre une positivité des cellules tumorales aux anticorps dirigés contre les cellules de la lignée myéloïde essentiellement anti-MPO, anti-CD34, CD15 et anti-CD68. Le traitement repose sur la chimiothérapie avec absence de protocole spécifique à la localisation pulmonaire. Le pronostic semble être meilleur à celui de la leucémie aiguë myéloïde isolée. Conclusion.— La localisation pulmonaire du sarcome granulocytaire est exceptionnelle. Son diagnostic est difficile et souvent tardif, surtout en absence d’anomalie hématologique associée. Le diagnostic doit être évoqué devant une tumeur difficile à identifier. C’est l’examen anatomopathologique et l’immuno-histochimie qui permettent le diagnostic. http://dx.doi.org/10.1016/j.annpat.2013.10.012

Introduction.— Les carcinomes tubulopapillaires du rein constituent une entité particulière de tumeurs rénales bien individualisées dans la classification des cancers du rein. Elles sont composées de deux sous-types : le type 1 le plus souvent multifocal et de bas grade, constitué de patites cellules basophiles et le type 2 souvent unifocal et de haut grade, constitué de grandes cellules éosinophiles et caractérisé par son plus mauvais pronostic. Patients et méthodes.— Nous rapportons une étude rétrospective sur une période de 14 ans portant sur 27 tumeurs tubulopapillaires rénales. Résultats.— Ces tumeurs représentaient 11,3 % des cancers du rein. L’âge moyen de nos patients était de 62,4 ans avec une prédominance masculine. La symptomatologie était dominée par des lombalgies et d’hématurie macroscopique. Cependant une découverte fortuite était constatée dans 26 % des cas. La tomodensitométrie, pratiquée chez tous les patients n’avait pas montré de signes spécifiques du carcinome tubulopapillaire par rapport aux autres cancers du rein. Dans la plupart des cas, il s’agissait de masses hypodenses. L’atteinte bilatérale était absente et la taille tumorale était de 6,86 cm. Le traitement consistait en une néphrectomie élargie dans 74 % des cas et une tumorectomie dans 26 % des cas. Sur le plan anatomopathologique, ces tumeurs étaient encapsulées dans 20 cas. La présence de remaniements nécroticohémorragiques était notée dans cinq cas. Microscopiquement, les tumeurs étaient faites de 50 à 75 % d’un contingent tubulopapillaire. On distinguait 17 tumeurs de sous-type 1 caractérisées par des petites cellules à cytoplasme peu abondant pâle associées à des calcifications et des macrophages spumeux ; et dix tumeurs de sous-type 2 constituées de cellules de plus grande taille, à cytoplasme abondant éosinophile et munies de noyaux pseudostratifiés. Dans le sous-type 1, les tumeurs étaient généralement de bas grade et étaient corrélées à un stade TNM plus bas et à un meilleur pronostic. Celles du sous-type 2 étaient corrélées à un grade et un stade TNM plus élevé et un plus mauvais pronostic. Conclusion.— Le carcinome tubulopapillaire représente le deuxième type de cancer du rein le plus fréquent. Le sous-type 1 est plus fréquent (63 %) et associé à un meilleur pronostic. Le typage anatomopathologique est indispensable pour meilleure évaluation du pronostic et une surveillance rapprochée des malades à haut risque. http://dx.doi.org/10.1016/j.annpat.2013.10.013 A2160

Corrélations radiopathologiques des macrobiopsies sous-guidage IRM : expérience de 119 cas de l’hôpital Tenon J. Gonin a,∗,b , I. Thomassin-Naggara b,c , J. Chopier c , N. Maurin b,d , M. Antoine a a Service d’anatomie pathologique, hôpital Tenon, AP—HP, 4, rue de la Chine, 75020 Paris, France b Université Pierre-et-Marie-Curie, 91, boulevard de l’Hôpital, 75013 Paris, Paris c Service de radiologie, hôpital Tenon, AP—HP, 4, rue de la Chine, 75020 Paris, France d Service d’histologie et de biologie tumorale, hôpital Tenon, AP—HP, 4, rue de la Chine, 75020 Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (J. Gonin)