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trouve pas des causes dans la plupart des cas, conséquences des insuffisances des moyens d’explorations. Conclusion Nous avons vu que les causes des EME sont dominées par les toxiques et les causes indéterminées. D’où l’importance de l’éducation des patients et de rechercher des étiologies plus spécifiques. Mots clés État de mal épleptique ; Étiologies ; Neurologie CHUJRB Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.neurol.2018.01.039 B13
Short-term risk of recurrence after a first unprovoked seizure
Walid Alesefir 1,∗ , Louise Tyvaert 2 1 CHU de Nancy, hôpitaux de Brabois, Vandœuvre-lès-Nancy, France 2 Neurologie, CHRU de Nancy, Nancy, France ∗ Corresponding author. Adresse e-mail :
[email protected] (W. Alesefir) Introduction The rate and predictive factors of short-term recurrences are not known. There are a lot of literatures illustrating the risk of recurrence especially in mid-long-term risk. SFN suggests a consultation with a neurologist at the delay of one month to avoid misdiagnosis. Objectives First objective: to evaluate the risk of recurrence after a first unprovoked seizure at one month. Secondary objective: The associative risk factors of recurrence at 1 month and the recurrence risk at 3 months. Methods This is a prospective observational study based on a consecutive series of 140 adult patients admitted in ED for a first unprovoked seizure during one year. All the included patients were followed in a specialized consultation at 1 month. The collected data was exhaustive including: demographic criteria, clinical examination, recurrence at 1 and 3 months, EEG, imaging, precipitating factors, type of seizure and prescribed treatment. Résultats Among the 140 patients diagnosed as first unprovoked seizure by the ED, only 80 patients have their diagnosis confirmed by the specialist at the consultation performed at 1 month. Nine patients had recurrence before the specialized consultation at one month (11%). We were able to define specific valid risk factors of short-term recurrence (less than 1 month): focal seizure (P = 0.015), abnormal EEG in the first 48 hours as focal slowness (P = 0. 058) and imaging abnormalities (P = 0.19). Discussion Our study is the first project addressing the question of the short term recurrence risk of seizure after a first unprovoked event. Our results for the risk of recurrence at 3 months are compatible with most of literature. This emphasizes the importance of a specialized consultation to verify the appropriate diagnosis. The ED should be devoted only in the differential diagnosis workup. Conclusion The risk of early recurrence at one month after an unprovoked seizure is estimated at 11%. Most of the patients came in the ED does not had any recurrence seizure in the first month. The risk factors are: EEG, type of seizure and imaging. The delay of 1 month is safe. Mots clés Épilepsie ; Risque de récidive ; Première crise d’épilepsie non provoquée Disclosure of interest The authors have not supplied their declaration of competing interest. https://doi.org/10.1016/j.neurol.2018.01.040
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Implication des polymorphismes du gène ABCB1 dans la pharmacogénétique des anti-épileptiques
Marwa Ajmi 1,∗ , Sana Boujaafar 1 , Nadia Zouari 2 , Omezzine Asma 1 , Sana Ben Amor 2 , Sofien Ben Ammou 2 , Ali Bouslama 1 1 Service de biochimie, LR12SP11, hôpital universitaire Sahloul, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie 2 Neurologie, hôpital universitaire Sahloul, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (M. Ajmi) Introduction Trente pour cent des patients atteints d’épilepsie semblent résister aux antiépileptiques (AEs). L’implication de la glycoprotéine de transport P dans la résistance aux AEs est discutée. Objectifs Évaluer l’association entre trois polymorphismes ABCB1 (C3435 T, G2677 T/A, C1236 T) et la réponse aux AEs tout en tenant compte des facteurs non génétiques et de la variabilité inter individuelle dans la réponse aux médicaments. Méthodes Notre étude a été réalisée sur 153 patients épileptiques. Les trois polymorphismes concernés C3435 T, C1236 T et G2677 T/A ont été étudiés par la technique PCR-RFLP à l’aide d’ADN génomique extrait du sang total. Nous avons comparé nos résultats entre patients sensibles et résistants. Résultats L’allèle 3435 T semble être impliqué dans la résistance aux médicaments (ORs* = 3,13) de même pour l’allèle 2677 T (ORs* = 3.10). Cependant, l’allèle 1236 T ne semble pas influencer la réponse du médicament. L’analyse haplotypique a indiqué un déséquilibre de liaison (LD) des polymorphismes ABCB1, en effet, les patients porteurs des haplotypes CTT et TTT étaient plus susceptibles d’être résistants (ORs* = 2,68 et ORs* = 3,76) par rapport aux patients porteurs de l’haplotype CGC. Discussion Les allèles G2677 T T et C3435 T T, ainsi que les haplotypes TTT et TTC semblent être significativement associés à la résistance aux AEs dans notre population. Les résultats sont partagés dans la littérature et sont fortement influencés par les différences ethniques. Conclusion La prédisposition génétique impliquée dans cette résistance peut nous aider à instaurer un traitement antiépileptique adéquat pour les patients souffrant d’épilepsie nouvellement diagnostiqués. Mots clés ABCB1 ; Pharmacorésistance ; Épilepsie Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.neurol.2018.01.041