Sinus lift : peut-on l’éviter ?

Sinus lift : peut-on l’éviter ?

SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE STOMATOLOGIE ET CHIRURGIE MAXILLO-FACIALE Rev. Stomatol. Chir. Maxillofac., 2005; 106, 6, 373-382 © Masson, Paris, 2005. Compte...

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SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE STOMATOLOGIE ET CHIRURGIE MAXILLO-FACIALE

Rev. Stomatol. Chir. Maxillofac., 2005; 106, 6, 373-382 © Masson, Paris, 2005.

Compte-rendu de la séance du 26 et 27 mars 2004 Journées de Printemps (Lyon) VENDREDI 26 MARS 2004 THÈME : « CHIRURGIE PRÉ-IMPLANTAIRE ET IMPLANTOLOGIE » MODÉRATEURS : PROFESSEUR P. BRETON (LYON) ET DOCTEUR J.-F. TULASNE (PARIS) Chirurgie préprothétique à visée implantaire J. Ferri (CHRU de Lille) Résumé : Si l’implant endosseux vissé a totalement modifié les réhabilitations prothétiques, très vite les limites de la technique sont apparues dans les cas d’insuffisances osseuses, quelles soient quantitatives ou qualitatives. Il était donc naturel de voir se développer rapidement des techniques permettant de pallier ces déficits au moins lorsque ceux-ci étaient quantitatifs. Plusieurs techniques sont utilisées variant en fonction du site à reconstruire, du type de réhabilitation prothétique envisagée ou du décalage des bases osseuses maxillo-mandibulaires. Plus précisément au niveau maxillaire des techniques de greffes en onlay, des greffes de sinus ou des ostéotomies avec greffes sont possibles. Au niveau mandibulaire, des greffes en onlays, des greffes de sinus ou des ostéotomies avec greffes sont possibles. Au niveau mandibulaire, des greffes en onlays, des greffes en sandwich ou des dérivations nerveuses sont réalisées. En cas de greffe osseuse, nous préférons l’os membraneux qui présente une résorption minimale. La distraction alvéolaire : intérêt en traumatologie Y. Benchemam, S. Tringali, H. Benateau, D. Labbé, P. Seguin, J.-F. Compère (CHU de Caen, CHU Saint-étienne) Résumé : Les fractures alvéolo-dentaires concernent essentiellement les secteurs antérieurs incisivo-canins et s’accompagnent fréquemment de pertes de substance d’os alvéolaire. De nombreux procédés d’aménagement osseux pré-implantaires existent. Parmi ceux-ci la distraction alvéolaire est une technique moins invasive particulièrement indiquée en traumatologie car : — les secteurs antérieurs sont d’accès plus facile, — les résultats en terme d’augmentation de la crête alvéolaire sont plus prédictibles, — la « distraction » des tissus mous permet d’éviter les vestibuloplasties secondaires et on sait également que la pression de ces tissus cicatriciels augmenterait la résorption du greffon osseux autologue. Nous rapportons notre expérience chez 7 patients chez qui la reconstruction de la crête alvéolaire a été obtenue dans tous les cas, permettant une réhabilitation prothétique implantoportée chez tous les patients. La durée moyenne de mise en

charge des implants était de 11 mois. Le recul est de 4 mois à 3 ans. La distraction alvéolaire est une technique simple, réalisable sous anesthésie locale qui permet une expansion simultanée de l’os et des tissus mous et une diminution de la durée de prise en charge globale. Elle trouve ses meilleures indications en traumatologie alvéolo-dentaire permettant la pose d’implants dentaires et une restauration prothétique dans tous les cas. Le problème du vecteur peut être prévenu par un artifice chirurgical ou corrigé par un traitement orthodontique. Sinus lift : peut-on l’éviter ? J.-P. Roig (Perpignan) Résumé : Souvent au niveau des régions prémolaires, nous nous trouvons confrontés au problème du manque de hauteur dû à la proximité du plancher sinusal. L’analyse de l’examen tomodensitométrique va nous permettre dans certains cas de mettre en évidence un volume d’os disponible exploitable à condition d’anguler nos axes d’implants. Tout le problème alors est de transposer lors de la chirurgie ces axes d’insertion obliques. Cela va être possible grâce à un guide chirurgical à appui osseux réalisé à partir de l’examen tomodensitométrique. Cette conception assistée par ordinateur d’un guide chirurgical va sécuriser et simplifier notre acte chirurgical. Mise en charge immédiate à la mandibule : effet de mode ou évolution ? J.-P. Roig (Perpignan) Résumé : Depuis la publication des travaux du professeur Brånemark, il ne fait plus aucun doute que la pose de 5 implants à la mandibule suivie 3 mois après par la pose d’un bridge fixe était très fiable puisque des taux de succès de 98 % pouvaient être assurés à nos patients. À propos d’un cas de fermeture de communication bucco sinusienne J.-P. Roig (Perpignan) Résumé : La fermeture des communications bucco-sinusiennes a toujours posé un problème. Différentes solutions thérapeutiques ont été proposées : lambeau de rotation palatin utilisation de la boule graisseuse de Bichat. Cependant, ces solutions ne permettaient pas de régler le problème de la perte osseuse. L’application des connaissances des techniques de greffes

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