SuSy et les fruits

SuSy et les fruits

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APN

Les mitochondries otre ADN mitochondrial des<< tend en droite ligne d’Eve >) (notre ancetre Homo sagiens), a-ton l’habitude de dire. 11 faudra se faire sans doute h l’id$e qu’il provient aussi un peu d’Adam. En effet, il devient de plus en plus probable que cette partie du patrimoine gPnttique n’est pas transmise uniquement par les meres, comme on l’a longtemps pens& Petite machine a produire de l’energie, a l’interieur du cytoplasme de la cellule, la mitochondrie contient, pour des raisons mysterieuses, un brin d’ADN. Lors de la Mcondation, les noyaux du spermatozo’ide et de l’ovule fusionnent et leurs chromosomes se mtlangent. Mais, alors que les mitochondries de la mere, presentes dans l’ovule, persistent dans l’ceuf feconde, celles du p&e sont dttruites avec le reste du cytoplasme du spermatozolde. La perte de I’ADN paternel semblait confirm&e

N

CLWW

sont-elles

par le fait que les rares maladies mitochondriales hereditaires se transmettent par la mere. Pourtant, cette disparition pourrait ne pas Ctre totale, car, en etudiant I’ADN mitochondrial provenant de plusieurs banques genitiques, l’equipe de John Maynard Smith, de l’universitC du Sussex (Brighton, RoyaumeUni), a constat une distribution des mutations le long du brin ne pouvant s’expliquer que par des recombinaisons entre ADN mitochondriaux paternel et maternel. Cette etude, qui conforte une hypothese deja soulevee par plusieurs travaux, incite a r&valuer la fiabilite de methodes couramment utilistes en anthropologie et en midecine legale. En effet, ce R clone )) genetique represente par I’ADN mitochondrial, a l’abri des bouleversements chromosomiques lies a la fusion des gametes, Ctait mis a profit pour ttudier I’tvolution de l’homme et

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Des clones nouvelle yuzo Yanagimachi, le p&e de CuR mula - premiere souris clonee par transfert nucleaire dans un ovocyte enuclee -, vient de lui donner des f&es et sceurs. A la difference de leur ainee, qui avait itt obtenue h partir d’un noyau de cellule de cumulus prelevee sur une souris femelle adulte, les jeunes souris ont CtPcreies par transfert de noyaux provenant de cellules souches embryonnaires (cellules ES, embryonic stem cells) en culture depuis plusieurs mois. Une premiere. D’abord, parce que les chercheurs de I’universiti d’Hawai’ Ptendent ainsi la liste des types de noyaux avec lesquels le clonage somatique de mammiftres adultes est realisable. Ensuite, parce que

bisexuelles

des cellules ES, c’est que contrairement aux autres cellules pr&entes chez un animal adulte, elles peuvent he maintenues en culture ind@zi-

merit, explique Jean-Paul Renard, de 1’Inra de Jouy-en-Josas, ce qui D’ou

la perspective

Facteur

reconstituer des arbres genialogiques. I1 avait mime conduit certains h evaluer a 200 000 ans I’lge de notre andtre Eve. Faudra-t-i1 revoir nos conceptions de l’histoire de l’humanite ? Peut-@tre pas, car il reste a trouver maintenant une preuve directe de la transmission d’ADN mitochondrial paternel, et Q quantifier son importance. (I? Awadalla et al. (19991 Science, 286, 2524-2525) C.G.

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de procider gdnktiques. skduisante

Li >j de

pouvoir utiliser des noyaux de cellules ES prealablement modifites in vitro pour obtenir facilement des lignees de souris transgeniques. Encore faudra-t-i1 tenter d’ameliorer le rendement de cette nouvelle forme de clonage, car le taux de succts annonci par les chercheurs hawa’iens n’est pas meilleur que ceux obtenus jusqu’i present lors des differentes experiences de clonage par transfert de noyaux de cellules adultes. Autre limite : cette technique ne sera applicable que chez la souris, seule espece animale pour qui l’on dispose de cellules ES. (T. Makayama et al. [1999] PNAS 96 (26) 14984-14989) C.L.

SUSY .et‘-les’bruits omment bien gerer son stock alimentaire lorsqu’on est en charge dune famille nombreuse ? Cette question concerne egalement les plantes lors du developpement de leurs fruits : tandis que leur nombre augmente, la competition pour les sucres et les acides amids provenant de la photosynthtse (assimilats) devient feroce. Comment la plante g&e-t-elle ses stocks en fonction des besoins et quels acteurs regulent ces phtnomenes au niveau moleculaire ? L’tquipe de Marc-Andre d’Aoust, de l’universite de Lava1 (Quebec, Canada), vient de repondre en partie a ces questions.

C

A l’aide d’une sequence d’ARN antisens, les chercheurs ont inhibi l’expression du gene d’une enzyme clef du metabolisme des sucres, la saccharose synthase (SuSy), dans des plants de tomates. Si les plants transgeniques ne se distinguent pas des sauvages par leur morphologie, ni par leur teneur en sucres, on note cependant chez les premiers une nette diminution du nombre de fruits parvenant a maturite. Le fait que le nombre de fleurs ne soit pas affect6 suggere que l’absence de SuSy bloque le developpement precoce des fruits. Les jeunes fruits transginiques (7 jours)

ayant l’activite SuSy la plus faible presentent d’ailleurs une capacite reduite a importer la saccharose. Cette Ctude suggtre qu’outre son role bien ttabli dans le metabolisme des sucres, SuSy intervient dans le transport de la saccharose produit lors de la photosynthese, depuis les feuilles vers les fruits. De ce fait, elle participerait, au moins indirectement, a la regulation du diveloppement de ces derniers. Des risultats similaires avaient deja et6 obtenus chez d’autres espices v&g&ales. (M.A. d’Aoust et al. [1999] Plant Cell 11,2407-2418) C.S. BIOFUTUR197

l

FBvrier 2000

XIII

Des scientiliques viennent de montrer qu’un certain variant genQtique du lacteur XIII, une molecule intervenant dans la coagulation sanguine, aurait un effet protecteur contre I’infarctus du myocarde, I’infarctus cl& bra1 et la thrombose veineuse des membres inferieurs. MCme si cette constatation ne debouchera sans doute pas directement sur la mise au point de nouveaux traitements, elle devrait en revanche aider a identifier les groupes il risque et permettre de faire une prevention cibl&e. (Blood r2000195, 2)

Wtamine L’ADN des mitochondries one origine en question.

gkn&ation

toutes les experiences de clonage de mammiferes par transfert nucltaire effect&es jusqu’a present utilisaient des noyaux provenant de cellules fraichement prelevees sur un animal, ou issues de cultures primaires. Cette decouverte laisse entrevoir la possibilite d’ameliorer considirablement l’efficacite de la transgenese chez la souris. ccLe grand avantage

laisse tout le temps des manipulations

?

A

Des chercheurs suisses et allemands ont amiiliore, par transgenbse, la qualite nutritionnelle du riz, Oriza sat&a. Apres polissage, la partie comestible du grain de riz (I’endosperme) est en elfet depourvue de provitamine A (ou R-carotbne). Pour reconstituer la voie de biosynthese du O-carotene dans I’endosperme, les scientifiques ont d3 introduire simultanement trois genes differents. L’objectii : venir ii bout des carences en vltamlne A, qui sont responsables de la cecite de 250 000 enfants dans le monde chaque annee. (Science t20001287, 303305)

Ulc&e Pour survivre dans I’estomac, la bacterie Helicobacter pihfi utilise une enzyme capable de neutraliser I’acide gastrique. Des chercheurs viennent de montrer que la production de cette enzyme est gouvernee par une proteine membranaire, Urel. Des medlcaments qui inhiberaient cette proteine pourraient done rendre la bacterie sensible au pH et prevenir I’apparition d’ulceres, ou de cancers de I’estomac. (Science [20001287,482)

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