femmes sont âgées de moins de 35 ans et 58,66 % ont un âge maternel inférieur à 25 ans. Conclusion : Le diabète gestationnel est bien fréquent au cours de consultation prénatale. Intégrer son dépistage systématique et sa prise en charge dans le suivi des femmes gestantes est nécessaire.
Qui sont et que deviennent les patients chez lesquels une hyperglycemie est fortuitement decouverte ? J. P. Ory1, Jean Marc Didier1, S. Barbat2, O. Messica2, C. Faure2 1
CHI Haute Saône, Vesoul ; CHI Haute Saône Médecine Interne, Vesoul.
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Introduction : la question est essentielle, devant la progression du diabète à niveau mondial telle une épidémie : la politique de santé publique est-elle suffisamment opérante ? Patients et méthodes : l’étude est une observation courte, pendant 24 heures, réalisée dans un hôpital général de 400 lits actifs, situé dans le quart Nord-est français. Le jour retenu, désigné par tirage au sort, a été le 02 novembre 2011. Le laboratoire de l’hôpital a retenu toutes les glycémies supérieures à 7 mmol/l. Résultats : – 54 patients non connus diabétique ont présenté une glycémie supérieure à 7 mmol/l (M : 10,8, Extrêmes : 7,1 – 21,9 mmol/l). – ils sont âgés de 67,8 ans (40 – 91 ans), 29 hommes et 25 femmes. – 9 patients étaient en médecine interne (pathologie hématologique, rhumatologique ou infectieuse), 13 en néphrologie, 9 en gastro-entérologie, 5 en cardiologie, 3 en neurologie et 2 en unité de soins intensifs. 10 étaient en unité de chirurgie. – l’observation « un jour » souligne l’universalité du diabète. – 36 patients ont pu bénéficier d’une consultation de diabétologie, c’est-à-dire que 18 ont dû être vus ultérieurement en consultation externe. Conclusion : – l’insuffisance en diabétologues reste une évidence. – améliorer la communication ville/hôpital est une nécessité et un essai d’information systématique automatique du médecin traitant, trop souvent ignoré, est en cours d’évaluation sur notre hôpital.
Pyélonéphrite emphysémateuse dans un contexte de cétose diabétique : Une observation L. Lakehal, Z. Bouradja CHU Sidi-Bel-Abbès, Sidi-Bel-Abbès, Algérie.
Introduction : La pyélonéphrite emphysémateuse (PE) est une complication rare mais grave, souvent mortelle en absence de traitement. Elle est caractérisée par une infection nécrotique du rein, et se rencontre essentiellement chez les patients diabétiques. Patients et méthodes : Patiente de 65 ans, diabétique de type 2 connue depuis 8 ans hospitalisée en urgence pour cétose diabétique. Cas clinique : L’examen clinique retrouve une patiente pâle, agitée et fébrile avec une TA à 110/50 mmhg, un π à 100 b/min, un abdomen sensible et un contact lombaire positif à droite. Un abdomen sans préparation retrouve un important emphysème diffus du rein droit confirmé à l’échographie rénale. Le scanner abdominale confirme la présence d’un rein droit augmenté de taille de densité hétérogène avec présence de plages aériques et liquidiennes sans visualisation d’obstacle. Sur le plan biologique, il existe une hyperglycémie supérieure à 5 g/l avec hématurie et cétonurie à la bandelette urinaire. En outre on retrouve une insuffisance rénale, une anémie microcytaire, une hyperleucocytose ainsi qu’une thrombopénie. Une double antibiothérapie à base de céphalosporines et de fluoroquinolones a été débutée ainsi qu’un équilibre glycémique au moyen d’une insulinothérapie intensive. Un drainage des cavités rénales droites a été préconisé avec une mise en place d’une sonde JJ mais devant l’aggravation de l’état général une néphrectomie droite a été préconisée. Les suites opératoires ont été favorables avec amélioration de l’état clinique. Conclusion : La PE reste une complication méconnue à ce jour dont la prise en charge doit être rapide et soutenue en raison d’une mortalité très élevée.
Prévalence du diabète sucré chez le sujet âgé dans la commune de Sidi Bel-Abbes (Algérie) M. Amine Chami1, M. Belhadj2 1
C.H.U.Sidi Bel-Abbes, Oran, Algérie ; E.H.U.Oran, Oran, Algérie.
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Introduction : La prévalence du diabète sucré augmente avec l’âge, comme le montrent plusieurs études, cette prévalence n’est pas connue en Algérie. Objectif : Estimer la prévalence du diabète sucré chez la personne âgée. Patients et méthodes : Il s’agit d’une enquête prospective, transversale, descriptive de type ménage. Elle s’est déroulée dans la commune de Sidi Bel-Abbes entre le 15/01/2012 et le 15/06/2012. Les sujets âgé de 65 ans et plus recrutés au niveau des ménages tirés au sort, ont bénéficié d’une glycémie capillaire à jeun. Lorsque celle-ci était supérieure ou égale à 1,20 g/l chez les sujets non diabétiques connus, des glycémies veineuses ont été réalisées. Le diagnostic du diabète était établi sur la présence de deux glycémies veineuses supérieures ou égales à 1,26 g/l.
Résultats : 393 sujets de 65 ans et plus ont été enquêtés, 92 sujets étaient connus diabétiques, 48 sujets avaient une glycémie capillaire supérieure ou égale à 1,20 g/l parmi lesquels nous avons établi le diagnostic de diabète sucré chez 13 sujets. Au total nous avons retrouvé 105 diabétiques soit une prévalence de 26,7 % ± 0,01 dont 13 diabétiques nouvellement diagnostiqués soit 3,3 %. La moyenne d’âge était de 75 ans ± 6,2. la prévalence du diabète était plus importante chez les femmes que chez les hommes (29,9 % vs 22 %), 24,7 % avaient entre 65 et 69 ans, 30,6 % entre 70 et 74 ans, 31,6 % entre 75 et 79 ans et 17,3 % plus de 85 ans. La durée d’évolution moyenne était de 13,58 ans±9,38, l’âge moyen au diagnostic du diabète était de 61,4 ans ±10,9. Conclusion : Notre étude a montré que la prévalence du diabète sucré du sujet âgé est importante avec 26,7 % ± 0,01, le dépistage doit être renforcé chez le sujet âgé
SFD
Diabète – Montpellier 2013
Syndrome metabolique et homocysteine Y. Lakhoua, K. Khiari, N. Mchirgui, I. H. Ali, I. Oueslatie, N. Ben Abdallah, Service de Médecine Interne A -Endocrinologie.Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie.
Introduction : Le syndrome métabolique (SM) s’associe à plusieurs facteurs de risque cardiovasculaire dont L’homocystéine. But : Étudier en fonction du taux d’homocystéinémie (Hcy) la sévérité du SM. Patients et méthodes : L’étude a enrôlé 77 patients atteints de SM (39 hommes et 38 femmes). Les patients ont bénéficié d’un examen clinique et d’un bilan biologique. Ils ont été répartis en deux groupes : groupe 1 (Hcy 15 μmol/L) Nous avons définie le SM selon les critères de l’IDF 2005. Résultats : L’âge moyen de nos patients était 53,11±8,8 ans (30-70 ans). Nos patients étaient de poids normal dans 3,9 % des cas, en surpoids dans 39,5 % des cas et obèses dans 56,6 % des cas. La sédentarité a été notée chez 53,4 % des patients et 20,8 % étaient des fumeurs. L’HTA était présente chez 73,7 % des cas. L’obésité androïde et les troubles de la glycorégulation (96,1 %) étaient les éléments les plus fréquents du SM dans notre population. La dyslipidémie a touché 59,2 % de nos patients : 36,7 % avaient une hypertriglycéridémie, 68,8 % avaient une hypoHDLémie et 42,8 % avaient une hypercholestérolémie. Dans notre population, l’Hcy moyenne était de 12,55 ± 3,47 μmol/L, (6 ± 3,47 μmol/L – 21 ± 3,47 μmol/L) et une hyperhomocystéinémie a été notée chez 23,3 % : soit 19,4 % des femmes et 28,6 % des hommes. Une corrélation positive a été notée entre l’Hcy et l’âge (p = 0,02,) et entre l’Hcy et la créatinine (p = 0,0014). Les valeurs moyennes de l’Hcy augmentent de façon significative en fonction du nombre de critères du SM (p = 0,009). Conclusion : D’après nos résultats l’Hcy peut être considérer comme un facteur de sévérité du SM
Neuropathie atypique du membre superieur au cours d’un desequilibre glycemique aigu H. El Aassri, K. Diyane, K. Diyane Service d’endocrinologie diabétologie et maladies métaboliques. CHU Mohamed VIMarrakech. Laboratoire de pneumologie cardio-immunologie et métabolisme(PSIM). Faculté de médecine et de pharmacie de Marrakech. Université Qadi Ayyad, Marrakech, Maroc.
Introduction : Les neuropathies diabétiques représentent actuellement la cause de neuropathie la plus fréquente. C’est une complication invalidante et potentiellement grave du diabète sucré. Le mauvais contrôle et la durée du diabète en représentent les principaux facteurs de risque. La plus fréquente des neuropathies est la polynévrite périphérique sensitive et sensitivo-motrice des membres inférieurs. En dehors de ces formes typiques, il existe d’autres expressions atypiques plus rares, c’est le cas des neuropathies symétriques des membres supérieurs Patients et méthodes : Nous rapportons l’observation d’une patiente diabétique de type 1 suivie au service d’endocrinologie diabétologie du CHU MOHAMED VI DE MARRAKECH, ayant eu une neuropathie des membres supérieurs. Observations : Il s’agit d’une patiente âgée de 24 diabètique de type 1 depuis 14 ans, mise sous insulinothérapie intensifiée prémixée humaine avec irrégularité des prises. La patiente avait été hospitalisée pour déséquilibre glycémique sévère (HbA1c à 11,6 %). L’interrogatoire avait retrouvé la notion de fourmillement des pulpes des doigts de façon bilatérale et symétrique, avec sensation d’engourdissement, de décharges électriques et de picotement. L’examen n’avait pas noté de déficit sensitif ou moteur. Le DN4 était à 4/10. L’électromyographie des membres supérieurs avait retrouvé une neuropathie axonale. Le reste du bilan dégénératif était négatif. La prise en charge avait consisté en une vitaminothérapie B avec optimisation du schéma insulinique. L’évolution était favorable, marquée par la disparition des signes fonctionnels. Discussion : Les neuropathies constituent une menace fonctionnelle et trophique importante pour les diabétiques. Les neuropathies atypiques, moins fréquentes dans le membre supérieur, feront plus souvent l’objet d’investigations spécialisées. Un diagnostic rapide et une prise en charge adaptée peuvent permettre de soulager le patient et de limiter l’extension des troubles. Diabetes Metab 2013, 39, A106-A121
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