Syndrome pseudodémentiel sous céphalosporines : 3 observations

Syndrome pseudodémentiel sous céphalosporines : 3 observations

Posters 173S Poster152 Syndrome pseudod6mentiel sous cephalosporines • 3 observations PL Caraman ~, C AlbeW, V Terh@ ~, P Jouanny 2, C JeandeF, B H...

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173S

Poster152

Syndrome pseudod6mentiel sous cephalosporines • 3 observations PL Caraman ~, C AlbeW, V Terh@ ~, P Jouanny 2, C JeandeF, B Hanesse 3, P Tr6chot 3 Les c6phalosporines, au m0me titre que la p6nicilline G, peuvent atre responsables d'effets secondaires neurologiques type d'enc6phalopathie d'6volution parfois dramatique, les signes cliniques pouvant comporter un 6tat d'obnubilation, un tableau d61irant ou pseudoddmentiel, des myoclonies et/ou des convulsions ; le mdcanisme de neurotoxicit6 est real connu, une 6ventuelle inhibition de la pompe N4acta p ouvant intervenir sur l'excitabilit6 neuronale (CR Smith. Rev Infect Dis 1982;4:5481-8) ; plusieurs facteurs favorisants sont retrouv6s dans les rares publications : l'fige des patients (pts) et/ou l'insuffisance rdnale (IR) (RA Slaker. Pharmacotherapy 1991; 11:351-2) ;dans I'IR, 1' hypoprotid6mie semble constituer un facteur de risque suppldmentaire (A Ortiz. Rev InfDis 1991 ;13:772-3). Les auteurs rapportent 3 observations de pts ~gds de 79, 62 et 33 ans ayant prdsent6 Pt BC

Sexe F

Age 79

Antibiotique C6fotaxime 4 g/j Sisomycine 90 mg/j C6fotaxime 3 g/j Ceftriaxone 1 g/j

un syndrome ddmentiel avec les caract6ristiques communes suivantes : le d61ai d' apparition de 24 ~ 48 heures entre la prescription de l'antibiotique et l'apparition de l'effet neurologique, la rdgression totale des sympt6mes 48 heures aprbs l'ala'~t des m6dicaments, I'IR observ6e chez les 3 pts au stade terminal dans 2 cas, une posologie excessive tout au moins darts 2 cas. L'imputabilit6 est darts les 3 cas C1 $1 B1. Un tel tableau clinique dolt faire 6voquer d'embl6e la iatrog6nicit6 et interrompre le m6dicament ; la prescription de c@halosporines doit tenir compte de 1' ~ge, de la fonction r6nale et de l'6tat nutritionnel. Service de modecine D, h6pital BeI-Air , 57312 Thionville ; 2 Service de m#decine B, CHU Brabois, 54511 Vandceuvre-I#s-Nancy; 3 Centre de pharmacovigilance, hOpital Central, 29, av de-Lattre-deTassigny, 54035 Nancy Cedex, France

DA 48

Clinique DG d61ire 48 agitation LD M 62 48 d61ire 48 MF M 33 48 d61ire 48 agitation DA : d~lai d'apparition en heures ; DG : dfilai de gu6rison en heures ; ur6e en mmol/l ; cr6at : cr6atinine en gmol/l.

Ur6e 12

Cr6at 150

28 59

1 050 938

Poster 153

Effets neuropsychiques des antitussifs B Imbert 1, V Lauby 2, M Mallaret 2, JL Debru ~ Les effets secondaires et l'usage d6tourn6 des antitussifs opiac6s ont conduit au d6veloppement de mol6cules d' action p6riph6rique aux rares effets secondaires, g6n6ralement bdnins. Nous rapportons ici le cas de 2 patientes trait6es par zip@rol (Respil~ne) et qui ont pr6sent6 des effets neuropsychiques 5 dose th6rapeutique. Observation 1 Une patiente figde de 49 ans est trait6e par amoxicilline ~ la p o s o l o g i e de 1,5 g/l et par zip6prol h la p o s o l o g i e de 225 mg/j pour une angine. Au 3ejour appara~t une confusion brutale avec d6sorientation temporo-spatiale et amn6sie n6cessitant 1' hospitalisation. Le zip6prol est arr6td, l'amoxicilline poursuivie. L ' e x a m e n clinique et les explorations neurologiques sont normaux. Apr~s arr0t du zip6prol, l'6volution est favorable en 48 heures. Observation 2 Une patiente, fig6e de 64 ans, est trait6e depuis 10 ans pour syndrome d@ressif par clomipramine et loraz@am. La survenue d'un 6tat pseudogrippal fait instaurer un traitement

par zip6prol et parac6tamol, puis par roxithromycine (Rulid : 1 g/j). Elle est hospitalis6e 48 heures plus tard devant la survenue d' une agitation psychomotrice avec hallucinations visuelles. L' 6volution est favorable en 48 heures. I1 n' y a pas de surdosage m6dicamenteux. Le taux plasmatique de zip6prol est de 82 mcg/1 (normal). Les effets ind6sirables neuropsychiques ~ doses th6rapeutiques de zip@rol sont excessivement rares. Ils 6taient partiellement d6crits chez des patients toxicomanes pour ce produit. Un surdosage accidentel est exclu chez ces 2 patientes, la chronologie des apparitions et disparitions des sympt6mes est en faveur du zip@rol. A c6t6 de son action antitussive, le zip@rol est aussi anticholinergique ; l'6tat confusionnel ainsi que les hallucinations peuvent ~tre mis en relation avec cette activit6 antich01inergique et morphino-mimdtique. Ils ne font que confirmer Faction centrale de ces produits aussi bien pour leur effet antitussif que leurs effets ind6sirables. Service de m#decine interne, 2 Unite de pharmacovigilance, Michallon, 38000 Grenoble, France

CHU A-